"Selon moi, la spasmophilie relève d’un conflit entre le corps et l’esprit"

Standard

Syndrome mal défini par la médecine, la spasmophilie concernerait près de 20 % de la population. Entretien avec le Dr Jean Dupire, médecin homéopathe et auteur de Spasmophiles ? Libérez vos émotions !

1. Qu’est-ce que la spasmophilie ?

Fatigue chronique, spasmes, tremblements… la spasmophile rassemble des symptômes encore mal compris. Pour certains médecins, elle se définit par une hyperexcitabilité nerveuse et musculaire sans qu’une cause identifiable soit pour autant repérable. Pour d’autres, ce problème médical concerne des personnes hypersensibles ayant un émotionnel très développé. Ces personnes sont parfois considérées comme des « petits fonctionnels »…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


A l’école, ils font tomber les barrières

Standard

« Tu veux venir jouer avec nous Théophile ? » L’enfant au visage pâle et aux yeux clairs accepte d’être doucement entraîné par Fatouma, 11 ans. « Il est autiste, glisse-t-elle au passage. Il a parfois du mal à communiquer. J’essaie de parler avec lui, il faut qu’il apprenne. » L’école primaire Saint-Charles, à Paris, en lien avec l’institut médico-éducatif (IME) du quartier, est dite « à pédagogie particulière et personnalisée » et favorise l’inclusion. La mixité repose aussi sur l’internat, qui a accueilli jusqu’à 70 enfants, dont les parents travaillent en horaires décalés ou de nuit, ou boursiers de l’État, ou placés par l’ASE sur ordonnance d’un juge. « Si vous savez à cet âge que vous pouvez être le meilleur ami d’un camarade venu d’ailleurs…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


Même faibles, les hausses de pollution aux particules fines sont meurtrières

Standard

Les particules fines font partie des composantes les plus dangereuses de la pollution de l'air, visible ici à Oakland, en Californie. - Ph. Jose Camões Silva / Flickr / CC BY 2.0

Les particules fines font partie des composantes les plus dangereuses de la pollution de l’air, visible ici à Oakland, en Californie. – Ph. Jose Camões Silva / Flickr / CC BY 2.0

Elles ne mesurent que 0,0025 millimètres, et se faufilent entre les cellules de nos poumons quand nous respirons jusqu’à atteindre directement le sang. Composées de produits chimiques aussi variés que toxiques (l’arsenic, le mercure, le soufre ou les oxydes d’azote, par exemple), les particules fines (PM2,5) sont l’une des composantes les plus inquiétantes de la pollution atmosphérique en zone urbaine, comme vient de le confirmer une vaste étude américaine.

Ses conclusions : pour les personnes qui les respirent, chaque hausse de 10 microgrammes par mètre cube (µg/m3) de PM2,5 fait augmenter de 3 % les chances de décès toutes causes confondues (sauf accidents) et de 10 % celles de mourir d’une maladie cardiovasculaire. Chez les non-fumeurs, les particules fines font aussi augmenter  les maladies respiratoires (pneumonies, grippe, maladies des poumons…) : 10 µg/m3 de particules fines supplémentaires se traduisent par une mortalité accrue de 27 %.

Une étude réalisée sur plus de 500 000 personnes

Cette évaluation précise a été possible grâce au suivi, pendant 10 ans, de plus de 500 000 personnes d’un âge compris entre 50 et 71 ans, à partir de l’an 2000. A cette date, un programme de mesure de la concentration des particules a débuté dans tout le pays, et les épidémiologistes (de l’école de médecine de New York) se sont servis des adresses des participants, vivant en ville ou à la campagne dans 6 états américains, pour vérifier les taux de particules auxquels ils étaient exposés en moyenne chaque année.

Depuis l’an 2000, notent les médecins américains, la qualité de l’air s’est améliorée, grâce à la propreté croissante des moteurs automobiles et à diverses mesures antipollution. Ainsi, en 2009, 78 % des personnes étudiées respiraient un air où les concentrations en PM2,5 ne dépassaient pas le seuil de sécurité, fixé à 12 µg/m3 aux États-Unis.

La qualité de l’air connaît des améliorations mais reste problématique en Europe

En France et en Europe, le seuil limite est deux fois plus élevé : il est fixé à 25 µg/m3 depuis 2015. Or, l’Organisation mondiale de la santé recommande de ne pas dépasser les 10 µg/m3 ! Les efforts se multiplient pour améliorer la qualité de l’air, notamment via des mesures de restriction du trafic (zones à trafic limité, zones 30, zones de rencontre) et l’Europe fait baisser progressivement le seuil autorisé (au-delà duquel les villes payent des amendes). Il était de 30 µg/m3 en 2008 et descendra à 20 µg/m3 en 2020.

Reste que pour le moment, les européens sont nombreux à respirer un air trop pollué. A l’image des 11 millions d’habitants de l’Île-de-France exposés à plus de 10 µg/m3 en moyenne selon les mesures d’Airparif, dont 100 000 parisiens exposés à plus de 20 µg/m3 au quotidien et à environ 100 µg/m3 au cours des pics de pollution.

—Fiorenza Gracci

 

> Lire aussi :

 

> Lire aussi dans les Grandes Archives de S&V :

  • Peut-on comparer pollution urbaine et tabagisme passif ? — S&V n°1169 – 2015. Alors que la fumée de cigarette contient beaucoup plus de polluants que les particules, l’exposition de chacun à celles-ci dépend de ses trajets quotidiens, de son lieu d’habitation et de travail.

S&V 1169 pollution tabac

S&V 1158 particules mortalité

 

S&V 1131 particules OMS

S&V 1124 particules fines

 

Ces sports qui aident l’enfant à se concentrer

Standard

Si rien ne vaut un match de foot pour que l’enfant se défoule, il existe aussi des activités qui allient dépense physique et concentration, permettant aux garçons et aux filles de canaliser leur énergie. En voici quelques-unes.

L’escalade

« En un an, ils parviennent à se concentrer, à appréhender la verticalité et le vide, pour grimper en toute sécurité », assure Nathalie Clément, responsable de la salle de la FFME de Fontainebleau (77)….

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


"Selon moi, la spasmophilie relève d’un conflit entre le corps et l’esprit"

Standard

Syndrome mal défini par la médecine, la spasmophilie concernerait près de 20 % de la population. Entretien avec le Dr Jean Dupire, médecin homéopathe et auteur de Spasmophiles ? Libérez vos émotions !

1. Qu’est-ce que la spasmophilie ?

Fatigue chronique, spasmes, tremblements… la spasmophile rassemble des symptômes encore mal compris. Pour certains médecins, elle se définit par une hyperexcitabilité nerveuse et musculaire sans qu’une cause identifiable soit pour autant repérable. Pour d’autres, ce problème médical concerne des personnes hypersensibles ayant un émotionnel très développé. Ces personnes sont parfois considérées comme des « petits fonctionnels »…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


A l’école, ils font tomber les barrières

Standard

« Tu veux venir jouer avec nous Théophile ? » L’enfant au visage pâle et aux yeux clairs accepte d’être doucement entraîné par Fatouma, 11 ans. « Il est autiste, glisse-t-elle au passage. Il a parfois du mal à communiquer. J’essaie de parler avec lui, il faut qu’il apprenne. » L’école primaire Saint-Charles, à Paris, en lien avec l’institut médico-éducatif (IME) du quartier, est dite « à pédagogie particulière et personnalisée » et favorise l’inclusion. La mixité repose aussi sur l’internat, qui a accueilli jusqu’à 70 enfants, dont les parents travaillent en horaires décalés ou de nuit, ou boursiers de l’État, ou placés par l’ASE sur ordonnance d’un juge. « Si vous savez à cet âge que vous pouvez être le meilleur ami d’un camarade venu d’ailleurs…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


Rosetta, Philaé, la comète et les étoiles filantes…

Standard

Fin juillet, à l'approche du Soleil, la comète Churyumov-Gerasimenko connaît une brusque éruption. Un jet de gaz et de poussières s'élève au dessus de la surface de la comète, durant une dizaine de minutes seulement. Le jet, expulsé à plus de 10 mètres par seconde, s'échappe à tout jamais dans l'espace. Photo ESA.

Fin juillet, à l’approche du Soleil, la comète Churyumov-Gerasimenko connaît une brusque éruption. Un jet de gaz et de poussières s’élève au dessus de la surface de la comète, durant une dizaine de minutes seulement. Le jet, expulsé à plus de 10 mètres par seconde, s’échappe à tout jamais dans l’espace. Photo ESA.

« Aucune nouvelle de Philaé ». Voilà, en substance, ce que nous dit la sonde Rosetta dans son langage numérique depuis près de trois mois. En juin dernier, le courageux petit robot avait donné des signes de vie, après sept mois de silence, transmis quelques données, puis, plus rien. Que s’est-il passé à la surface de la comète Churyumov-Gerasimenko, où est posé de guingois le petit engin gros comme une machine à laver ? Philaé est-il tombé en panne ? Le module, perturbé par l’activité de la comète près du Soleil, a t-il été brisé, renversé, recouvert de poussière ? Est-il toujours en bon état de marche mais incapable de transmettre des signaux à Rosetta, elle-même très éloignée de la comète pour des raisons de sécurité ?

Sur cette image prise par la sonde Rosetta, des poussières et des blocs échappés de sa surface dessinent une constellation étoilée. Photo ESA.

Sur cette image prise par la sonde Rosetta, des poussières et des blocs échappés de sa surface dessinent une constellation étoilée. Photo ESA.

Nous l’ignorons, mais il est à craindre que Philaé soit perdu à tout jamais… Parce que désormais, la comète s’éloigne progressivement du Soleil, alors que son activité est toujours très importante. Rosetta ne pouvant, dans les semaines ou même les mois qui viennent, se rapprocher de Churyumov-Gerasimenko, il est probable que lorsque les ingénieurs tenteront de reprendre contact avec le module, celui-ci se sera endormi… à tout jamais. Les dernières tentatives de contact avec Philaé auront lieu entre octobre et décembre, ensuite, il sera trop tard.
Et si Rosetta tourne actuellement à plus de quatre cents kilomètres de la comète Churyumov-Gerasimenko, c’est que celle-ci, chauffée par son passage près du Soleil le 13 août dernier, connaît une activité spectaculaire. Sa surface se désagrège littéralement sous les yeux de Rosetta, jets de gaz et de poussières projetant mille milliards d’étoiles filantes dans le ciel d’ébène, blocs de cinquante mètres s’échappant de la surface en roulant silencieusement sur les vagues de l’espace… Dans de telles conditions de météo spatiale, rapprocher la sonde, ce serait la condamner à coup sûr.

Ce bloc qui s'échappe de la surface de la comète Churyumov-Gerasimenko – au centre de l'image -  mesure environ 50 mètres ! Photo ESA.

Ce bloc qui s’échappe de la surface de la comète Churyumov-Gerasimenko – au centre de l’image – mesure environ 50 mètres ! Photo ESA.

Pas question de prendre le moindre risque, car après le succès extraordinaire de la mission Rosetta, ingénieurs et chercheurs européens veulent poursuivre l’étude de la comète. Dans quelques mois, lorsque son activité se sera apaisée, ils pourront observer en détail la surface de l’astre et découvrir quels bouleversements auront provoqué son passage auprès du Soleil, à 185 millions de kilomètres. En attendant l’apothéose, probablement, de la mission : le posé de Rosetta à la surface de la comète, à la fin de l’année 2016…
Serge Brunier

En juin 2015, la sonde européenne Rosetta a du s'éloigner progressivement de la comète, le halo de poussières entourant celle-ci devenant trop dangereux. Pour preuve, cette image étonnante prise par la sonde européenne, des millions de poussières brillant au Soleil, dans le noir de l'espace... Photo ESA.

En juin 2015, la sonde européenne Rosetta a du s’éloigner progressivement de la comète, le halo de poussières entourant celle-ci devenant trop dangereux. Pour preuve, cette image étonnante prise par la sonde européenne, des millions de poussières brillant au Soleil, dans le noir de l’espace… Photo ESA.

Vaccins contre le papillomavirus : ils ne provoquent pas la sclérose en plaques

Standard

Des dizaines de plaintes ont été déposées contre le producteur du Gardasil, le vaccin contre le papillomavirus le plus répandu en France. - Ph. Jan Christian / Wikimedia Commons / CC BY SA 2.0

Des dizaines de plaintes ont été déposées en 2014 contre le producteur du Gardasil, le vaccin contre le papillomavirus le plus répandu en France. – Ph. Jan Christian / Wikimedia Commons / CC BY SA 2.0

Conclusions rassurantes pour la première grande étude réalisée sur le Cervarix et le Gardasil. Ces deux vaccins censés protéger les jeunes filles contre le cancer du col de l’utérus étaient soupçonnés d’accroître le risque de maladies auto-immunes.  En 2014, des dizaines de jeunes femmes atteintes de sclérose en plaques, ou d’autres maladies auto-immunes moins connues comme la myofasciite à macrophages, avaient porté plainte contre Merck-Sanofi Pasteur, la compagnie pharmaceutique productrice du Gardasil. Toutes accusaient le vaccin d’être à l’origine de leur maladie développée quelques années après son injection.

Mais le rapport publié aujourd’hui par l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) et l’Assurance maladie vient démentir tout lien entre ces maladies du système immunitaire et la vaccination au Gardasil ou au Cervarix. En suivant pendant cinq ans, de 2008 à 2013, plus de deux millions de jeunes filles âgées de 13 à 17 ans, les épidémiologistes ont conclu que celles qui avaient reçu l’un de ces vaccins (soit 33 % d’entre elles, dont 97 % le Gardasil) n’ont pas développé par la suite plus de maladies auto-immunes que les jeunes filles non vaccinées.

La vaccination augmenterait le risque de développer le syndrome de Guillain-Barré

L’étude a pris en compte 14 classes de maladies auto-immunes, des pathologies où le système immunitaire se retourne contre l’organisme, mises en cause par les plaignantes. Seules 2 d’entre elles se sont révélées plus fréquentes chez les jeunes filles vaccinées : les MICI (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin) et le syndrome Guillain-Barré.

Pour les premières, pas de quoi s’inquiéter : la corrélation avec le vaccin est faible (+19 %) et il se pourrait qu’elle ne soit que l’effet d’un meilleur diagnostic chez ces jeunes filles, pour qui le suivi médical a été renforcé suite à la vaccination. Quand au syndrome de Guillain-Barré, en revanche, la corrélation est plus forte : la vaccination multiplie par quatre le risque de développer cette maladie des nerfs qui nécessite une hospitalisation.

Heureusement, elle reste rare, avec seulement 1 à 2 cas sur 100 000 personnes vaccinées qui seraient à attribuer au vaccin. Les auteurs du rapport recommandent de spécifier ce risque dans la notice accompagnant le Gardasil et le Cervarix et invitent à réaliser des études plus approfondies sur ce point.

Des cellules de la muqueuse du col de l'utérus d'une femme de 35 infectées par le papillomavirus. - Ph. Ed Uthman / Flickr / CC BY 2.0

Des cellules de la muqueuse du col de l’utérus infectées par un papillomavirus. – Ph. Ed Uthman / Flickr / CC BY 2.0

Le papillomavirus est responsable de 70 à 80 % des cancers du col de l’utérus

Globalement, l’ANSM confirme donc la sûreté du Cervarix comme du Gardasil. Mais cela ne suffira probablement pas à éteindre toutes les critiques à leur égard. Déjà, au moment de leur mise sur le marché il y a dix ans, nombre d’experts doutaient de l’intérêt d’une telle vaccination en France, comme Science&Vie le détaillait en 2012.

Pour comprendre, il faut saisir son mécanisme d’action. Le Cervarix comme le Gardasil ciblent les principales souches du papillomavirus humain, ou HPV (16 et 18, plus 6 et 11 pour le Gardasil, recommandé en France). Ces virus, contractés par voie sexuelle, sont responsables de la majeure partie des cancers du col de l’utérus, soit environ 75 % des 3000 cas recensés tous les ans en France.

En infectant les cellules qui tapissent la muqueuse du col de l’utérus, le HPV y introduit une partie de son ADN, conduisant petit à petit à une modification de la muqueuse appelée dysplasie cervicale. Parfois, celle-ci peut se transformer au fil du temps en un cancer malin appelé papillome, mortel dans un tiers des cas en France.

Le dépistage avait déjà divisé par deux le nombre de cas de cancer du col

D’où l’intérêt de vacciner à un âge aussi précoce que l’adolescence, avant le début des activités sexuelles. Ainsi immunisées contre certaines souches du virus, les jeunes filles seraient protégées des cas de cancer provoqués par celles-ci.

Or, l’intensification du dépistage depuis les années 1980 avait déjà permis de diviser par deux le nombre de cas de papillomes de l’utérus et sa mortalité. En pratiquant des frottis systématiquement tous les cinq ans à toutes les femmes, une dysplasie peut être détectée à temps et soignée par voie chirurgicale avant que le cancer ne se développe. Grâce à ce système, on est passé de 15 à 7 cas pour 100 000 femmes entre les années 1980 et 2000.

L’affaire du Gardasil a discrédité l’intérêt de la vaccination en France

Afin de faire encore baisser ce chiffre, une campagne de vaccination aurait dû atteindre 70 à 80 % des jeunes filles. On en est loin : seules 40 % d’entre elles ont suivi les recommandations incitant à se vacciner. Un taux qui, sans protéger suffisamment, ouvre la voie à l’apparition de résistances virales. De plus, les bénéfices de cette vaccination sont lents à se manifester, car le cancer du col de l’utérus ne frappe pas avant 30 ans. Enfin, être vaccinée ne dispense pas de pratiquer des frottis réguliers, seule arme contre les cancers qui ne sont pas dus au virus, ou qui sont dus aux souches contre lesquelles le vaccin ne protège pas.

Finalement, les craintes sur les prétendus effets secondaires du Gardasil, même si le nouveau rapport montre qu’elles sont injustifiées, ont contribué à alimenter la méfiance envers la sûreté et l’efficacité de la vaccination en général. Pourtant, celle-ci représente une arme indispensable de prévention des maladies dont il serait très risqué de se détourner.

—Fiorenza Gracci

 

> Lire aussi :

 

> Lire aussi dans les Grandes Archives de S&V :

S&V 1176 - vaccins

S&V 1140 vaccins

S&V 1136 vaccin HPV

S&V 967 - vaccin hepatite B

 

Ces sports qui aident l’enfant à se concentrer

Standard

Si rien ne vaut un match de foot pour que l’enfant se défoule, il existe aussi des activités qui allient dépense physique et concentration, permettant aux garçons et aux filles de canaliser leur énergie. En voici quelques-unes.

L’escalade

« En un an, ils parviennent à se concentrer, à appréhender la verticalité et le vide, pour grimper en toute sécurité », assure Nathalie Clément, responsable de la salle de la FFME de Fontainebleau (77)….

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


"Selon moi, la spasmophilie relève d’un conflit entre le corps et l’esprit"

Standard

Syndrome mal défini par la médecine, la spasmophilie concernerait près de 20 % de la population. Entretien avec le Dr Jean Dupire, médecin homéopathe et auteur de Spasmophiles ? Libérez vos émotions !

1. Qu’est-ce que la spasmophilie ?

Fatigue chronique, spasmes, tremblements… la spasmophile rassemble des symptômes encore mal compris. Pour certains médecins, elle se définit par une hyperexcitabilité nerveuse et musculaire sans qu’une cause identifiable soit pour autant repérable. Pour d’autres, ce problème médical concerne des personnes hypersensibles ayant un émotionnel très développé. Ces personnes sont parfois considérées comme des « petits fonctionnels »…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.