À la pétanque, le pointeur se fait tireur d’élite

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L‘esprit de la pétanque l’a déserté, comme si la voie de l’Éveil avait bifurqué. « Je ne joue plus depuis bien longtemps, tout ce qui touche à cette pratique m’a quitté définitivement », nous confesse avec sobriété le moine zen Sando Kaisen. La désillusion est immense. On s’enorgueillissait d’avoir réussi à localiser le pur esprit du cochonnet : il était ancré au coeur du monastère du Pic lumineux, à Larzac (Dordogne) ! 


Pieds campés au sol, Sando Kaisen  nom qui signifie « ermite solitaire dans la montagne profonde » , passionné d’arts martiaux et de pétanque, nous aurait enseigné l’art du zazen : la « méditation sans objet », mais pas sans les boules. Dans des gerbes d’orbes d’acier et un recueillement silencieux, le mental chauffé au rouge, on aurait « bouchonné » (collé sa boule au but) en compagnie du moine, avec des gestes de calligraphe. Il n’est pas exclu…

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Pieds campés au sol, Sando Kaisen  nom qui signifie « ermite solitaire dans la montagne profonde » , passionné d’arts martiaux et de pétanque, nous aurait enseigné l’art du zazen : la « méditation sans objet », mais pas sans les boules. Dans des gerbes d’orbes d’acier et un recueillement silencieux, le mental chauffé au rouge, on aurait « bouchonné » (collé sa boule au but) en compagnie du moine, avec des gestes de calligraphe. Il n’est pas exclu…

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Pieds campés au sol, Sando Kaisen  nom qui signifie « ermite solitaire dans la montagne profonde » , passionné d’arts martiaux et de pétanque, nous aurait enseigné l’art du zazen : la « méditation sans objet », mais pas sans les boules. Dans des gerbes d’orbes d’acier et un recueillement silencieux, le mental chauffé au rouge, on aurait « bouchonné » (collé sa boule au but) en compagnie du moine, avec des gestes de calligraphe. Il n’est pas exclu…

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Entre Islande et Groenland, à la rencontre des baleines

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À la rencontre des baleines…







Otto Hansen, le capitaine inuit et experimenté du petit navire, où je suis en compagnie d’une douzaine de touristes, a aperçu le premier son jet rectiligne : une baleine ! Il vient de couper le moteur et nous avançons dans un silence total, droit dans la direction d’une crique immaculée formée par deux gigantesques icebergs. Et puis soudain, légèrement sur la droite nous entendons le bruit d’un souffle venu du fond de l’océan. Quelques minutes de répit, puis nous apercevons son dos sombre, émergeant de la mer à intervalles réguliers. Et là, incroyable, comme dans les documentaires animaliers que je regardais petit à la télévision, nous voyons son immense queue s’élever et accomplir une demie-rotation, puis s’enfoncer dans une gerbe d’eau. Les cris d’ exclamation fusent à bord du petit navire. Nous nous regardons, à la fois incrédules et émerveillés. Comme des gosses…







Les baleines, cela se mérite… Cela faisait plus de 2 165 miles nautiques (soit environ 4000 kilomètres) que nous étions partis de Reykjavik, la capitale islandaise, à bord du M/S Astoria, un bateau de 500 places, un peu « vintage » car construit en 1948, bâtant pavillon portugais et affrété par Rivages du Monde, le voyagiste choisi par le groupe La Vie/le Monde pour emmener plus de 170 lecteurs dans ce grand Nord affecté par le changement climatique. A son bord, en effet, non seulement le commandant Filipe Sousa, un officier portugais, mais surtout le climatalogue Jean Jouzel, ancien vice-président du comité scientifique du Giec. Depuis le début de la croisière, je n’avais pourtant fait que des « mauvais choix ».



Ainsi, trois jours après notre départ, faisant escale à Akureyi, une petite ville portuaire du Nord de l’Islande, blottie au fond du fjord Eyjajörour, j’avais opté pour une excursion « Les visages du volcanisme » à la place d’ «Observation des baleines ». Mauvaise pioche. Certes j’ai pu observer des paysages et des ambiances inoubliables – lacs de cratère, sources de lave bouillonnante, fumerolles de souffre, ombres des nuages sur des volcans éteints, moutons éparpillés dans des prairies escarpées – mais les nombreuses vidéos de baleines ramenées le soir par mes autres compagnons de croisière, me donneront un goût de regret. D’autant plus que quelques jours plus tard, arrivé à Nuuk, la capitale du Groenland, ayant choisi cette fois une sortie appelée « Observation des baleines », je n’en verrais … aucune ! Re-mauvaise pioche. Car je devrais me « contenter » de l’observation d’une cascade de plus de quatre vingt mètres de hauteur et de tourner autour d’icebergs d’un bleu translucide. On devient vite difficile dans une croisière au bout du monde…











Dans les rues du centre-ville de Reykjavik fréquentées par des touristes venus désormais du monde entier (attention à la saturation…) café, librairie et galeries d’art mènent tout droit à l’église luthérienne où on peut entendre des concerts d’orgue gratuits. Le drapeau « arc en ciel « annonçant la future « gay pride » est omniprésent dans les vitrines des magasins. Au moins autant que le maillot de foot (bleu) de l’équipe d’Islande. A tel point, que le centre culturel de Reykjavik expose (sous cloche !) le fameux ballon du quart de finale historique gagné, lors de l’ Euro 2016, par l’Islande 2/1 contre l’Angleterre comme un trophée ethnographique. Désormais aussi important que les différents objets usuels des Vikings…









Ce fut l’un des mes coups de foudre. Difficile de dire pourquoi. Sa simplicité peut-être… La petite ville de 4.000 habitants, à plus de 300 kilomètres de Reyjkjavik, n’a pourtant rien de sensationnelle mais c’ est une insolite et belle langue de terre posée en travers d’un fjord. Une conserverie de poissons encore active, une  bibliothèque chaleureuse installée dans une ancienne maternité, une pâtisserie-café authentique avec ses photos au mur prises par les habitants, une école réputée de chant traditionnels, la piscine municipale avec son sauna (celui là pas cher du tout ), le camping agréable avec sa source d’eau fraîche, les magasins accueillants : tout donne l’impression d’une communauté soudée. On en comprend mieux les raisons en 


pénétrant dans l’unique boutique d’artisanat tenue par une jeune islandaise. On peut y regarder, assis sur un canapé et buvant un café offert, un documentaire de 5 minutes intitulé « Waiting for the storm » (en attendant la tempête). Impressionnant. Tout n’est qu’intempéries, froid, glace, maisons isolées, routes coupées, mer démontée, hurlement du vent… Sans solidarité villageoise, il y a probablement longtemps qu’ Isafjordur, soumis comme tous les Westfjords à des hivers souvent terribles, aurait disparue de la carte.







Cela commence à tanguer. Entre l’Islande et le Groenland, il y a, en effet, 622 miles nautiques (soit 1I52 kilomètres) à parcourir. Un officier de navigation islandais, spécialiste des icebergs est, comme l’exige le règlement maritime, monté à bord. pour assister le commandant portugais de l’Astoria dans ses manœuvres. Depuis le Titanic, on n’est jamais trop prudent… Mais, en fait, c’est plutôt la houle (la météo annonce des vagues de 3,50 mètres) que l’Astoria doit affronter.



Pendant ses conférences, où l’auditorium est toujours plein, Jean Jouzel a décidé de rester debout mais en s’appuyant à un poteau. Visiblement, ses exposés, clairs et pédagogiques, sur le changement climatique passionnent et suscitent à chaque fois des séances soutenues de questions. « Depuis 20 ans, la vitesse d’écoulement des glaciers du Groenland a doublé. Ce qui a multiplié par deux le nombre d’icebergs », informe Jean Jouzel. Mais, selon lui, le plus inquiétant c’est les conséquences que peut avoir cette fonte de la banquise « sur la hausse du niveau de la mer d’ici la fin de ce siècle ». « D’autant plus, ajoute-t-il que dans le cadre du scénario le plus émetteur de gaz à effet de serre, la glace de mer disparaîtra l’été de l’Arctique, et cela à partir de 2050 »













Mais déjà d’autres tentations apparaissent. Sur la façade d’une maison rouge et neuve, à proximité de l’hôtel de ville de Narsaq, une enseigne intrigue « Greenland: minerals and energy », le nom d’une compagnie australienne … La fonte de la banquise attire, en effet, de nombreuses convoitises. Les prospections vont désormais bon train dans cette région du monde qui abriteraient 13 % des réserves de pétrole au niveau mondial et 30 % du gaz. Sans parler des terres rares et aussi de l’uranium, double objet des recherches de Greenland. Un enjeu qui divise profondément la société groenlandaise. Ainsi, dans le cadre de son statut d’autonomie renforcée vis à vis du Danemark, l’ancienne puissance coloniale, le Groenland a obtenu en 2010 le droit de gérer ses propres ressources et a abrogé en 2013 l’interdiction d’extraction des matières radioactives, à l’issue d’un vote au parlement local, avec une seule voix d’écart … L’indépendance du Groenland passe-t-elle par la manne de l’uranium – le pays posséderait le tiers des réserves dans le monde – mais au prix de risques considérables pour son environnement ?