Une journée dans un internat d’excellence

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En ce 5 juillet, Eisa attend, la boule au ventre, les résultats de son bac littéraire. Pour cette jeune fille de Sevran (Seine-Saint-Denis), qui vit avec sa mère et sa sœur, ils revêtent une signification particulière après cinq années d’efforts au sein de l’internat d’excellence de Sourdun (Seine-et-Marne).


Il est 7h30, à la gare de l’est.  Le train en direction de Provins, où les résultats d’Eisa seront affichés à 10h, part dans quelques minutes. Sa mère, Cécile, a souhaité l’accompagner. Eisa profite de cette attente pour s’éclipser au kiosque à journaux. Elle en revient avec le numéro spécial sur Simone Veil du magazine Les Docs de l’actu, qu’elle glisse dans son sac, aux côtés d’un livre sur les nationalismes en Europe au XIXe siècle, qu’elle doit « ficher » pour le 21 juillet. Eisa fait partie des rares élèves de l’internat à avoir été reçus à Sciences Po par le biais de la convention qui ouvre la porte à des…

7 clichés dépassés sur le catéchisme 

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1. Le catéchisme, c’est ringard


« On vit encore beaucoup sur des représentations anciennes du catéchisme, déplore Frédérique de Watrigant, responsable du service de la catéchèse du diocèse d’Aire et Dax (Landes). Le catéchiste n’est plus quelqu’un qui dispense le savoir, c’est un accompagnateur. Le but du catéchisme, ou de la catéchèse, c’est de mettre en relation avec Dieu et d’entretenir cette relation. Nous avons un sacré travail à faire pour changer les mentalités… »


Les documents dont disposent les catéchistes sont variés, les pédagogies et les supports ont évolué et collent davantage aux réalités sociétales. Ainsi, lors d’une séance, on regarde des vidéos, on écoute des chants, on rencontre des témoins, on visite des églises ou des cathédrales, on part en pèlerinage, on bricole, on joue… Et il n’y a pas une seule méthode ou ­pédagogie pour catéchiser. Des établissements catholiques ou des…

Léguer de A à Z 

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Authentique 


Se dit d’un testament reçu par un notaire en présence de deux témoins ou par deux notaires, selon que l’auteur souhaite ou non s’assurer du secret de ses dispositions. C’est la forme à privilégier lorsqu’il y a un risque de contestation.


Bénéfice d’inventaire 


Droit pour un héritier ou un légataire de ne supporter les dettes successorales qu’à concurrence de l’actif qu’il reçoit.


Charge 


Il est possible d’assortir les legs de certaines charges et conditions dès lors qu’elles ne sont pas contraires à la loi, aux bonnes moeurs et à l’ordre public. Le testateur peut, par exemple, indiquer que le légataire devra s’occuper de sa sépulture ou verser une rente viagère à une personne déterminée. Attention cependant à ne pas exiger la lune : une charge trop lourde ou non conforme à l’objet de l’organisme gratifié risquerait de ne jamais être remplie ou d’être annulée par le tribunal. Pour s’assurer…

Caroline Montois, née sous X, en quête de ses origines

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« Je suis Hannah et je ne suis plus née sous X. Ma mère s’appelle Simone, mon père Marcel. Et je les aime. » C’est par cette déclaration à ses parents biologiques que Caroline Montois conclut son livre autobiographique. Abandonnée par sa mère, adoptée à neuf mois par un couple de Nordistes avec lequel la greffe n’a pas trop pris – « mais ça n’a rien à voir » assure-t-elle –, la jeune femme n’a eu de cesse de retrouver ses origines. « C’était nécessaire pour moi de savoir, l’inverse aurait presque été de la maltraitance, confie-t-elle. J’étais prête à tout pour y arriver, j’ai beaucoup prié pour ça et ma foi m’a toujours guidée. »  


Caroline et son mari Jérôme, qui l’a sans cesse soutenue dans ses recherches, sont parents de quatre enfants. « J’étais impatiente de devenir mère, ne serait-ce que pour enfin rencontrer quelqu’un… de mon sang ! » Elle n’a jamais…

5 questions fondamentales pour léguer ses biens

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Qu’est-ce que c’est ?


Le legs est une disposition testamentaire qui permet d’attribuer, à son décès, tout ou partie de ses biens à une personne ou un organisme de son choix dans le respect du droit des héritiers. « Un acte qui revêt une charge émotionnelle importante, souligne Édith Buisson, responsable des relations testateurs à l’Association des paralysés de France. Car, au-delà du simple patrimoine matériel et financier, c’est son histoire, tout ce que l’on a construit au cours de sa vie, c’est-à-dire finalement un peu de soi, que l’on transmet. »


Qui peut léguer ?


Tout le monde, quelles que soient ses ressources ! « On a souvent tendance à croire qu’il faut disposer d’une…

L’enfant unique, un enfant à part ?

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Aujourd’hui, selon l’Insee, près de la moitié des couples parisiens ont un seul enfant, contre 42% en région. Si l’époque où avoir un seul enfant suscitait la réprobation est révolue, l’enfant unique traîne derrière lui un cortège de clichés négatifs. « Ils datent des années d’après-guerre, époque où il fallait repeupler la France, note Anne Jeger, psychologue clinicienne. On persuadait les parents que pour la santé mentale de leur enfant, ils devaient en concevoir au moins un deuxième. »


À partir des années 1970, avoir un seul enfant devient un modèle familial acceptable et même choisi. Mais, aujourd’hui encore, alors qu’ils représentent 10% des enfants en France, ils sont toujours regardés avec une certaine méfiance. « Ce sont des idées toutes faites, car un enfant unique élevé de façon ouverte sur l’extérieur devient un adulte très…

L’aîné réussit-il davantage que les cadets ?

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Ce n’est peut-être pas sans raison qu’un enfant est amené à regretter la place qu’il occupe dans sa fratrie. L’ordre de naissance semble effectivement bien loin d’être anodin, et venir au monde aîné ou cadet pourrait avoir un impact sur notre quotient intellectuel (Q.I.), notre créativité ou encore notre santé. Il en va de même pour notre profession et nos revenus, selon une récente étude menée par Sandra E. Black, de l’université du Texas. 


Cette économiste met en avant les capacités de leadership des aînés, parmi d’autres aptitudes sociales. Étant émotionnellement plus stables, persévérants, responsables et entreprenants, les premiers-nés ont tendance à occuper des postes de management et de direction. « Les parents ont tendance à s’appuyer sur l’aîné pour matérialiser la réussite de leur projet familial que ce dernier vient de fonder, explique Marc Sznajder, pédiatre et auteur du livre les Aînés et les Cadets (Odile…

L’enfant unique, un enfant à part ?

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Aujourd’hui, selon l’Insee, près de la moitié des couples parisiens ont un seul enfant, contre 42% en région. Si l’époque où avoir un seul enfant suscitait la réprobation est révolue, l’enfant unique traîne derrière lui un cortège de clichés négatifs. « Ils datent des années d’après-guerre, époque où il fallait repeupler la France, note Anne Jeger, psychologue clinicienne. On persuadait les parents que pour la santé mentale de leur enfant, ils devaient en concevoir au moins un deuxième. »


À partir des années 1970, avoir un seul enfant devient un modèle familial acceptable et même choisi. Mais, aujourd’hui encore, alors qu’ils représentent 10% des enfants en France, ils sont toujours regardés avec une certaine méfiance. « Ce sont des idées toutes faites, car un enfant unique élevé de façon ouverte sur l’extérieur devient un adulte très…

L’aîné réussit-il davantage que les cadets ?

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Ce n’est peut-être pas sans raison qu’un enfant est amené à regretter la place qu’il occupe dans sa fratrie. L’ordre de naissance semble effectivement bien loin d’être anodin, et venir au monde aîné ou cadet pourrait avoir un impact sur notre quotient intellectuel (Q.I.), notre créativité ou encore notre santé. Il en va de même pour notre profession et nos revenus, selon une récente étude menée par Sandra E. Black, de l’université du Texas. 


Cette économiste met en avant les capacités de leadership des aînés, parmi d’autres aptitudes sociales. Étant émotionnellement plus stables, persévérants, responsables et entreprenants, les premiers-nés ont tendance à occuper des postes de management et de direction. « Les parents ont tendance à s’appuyer sur l’aîné pour matérialiser la réussite de leur projet familial que ce dernier vient de fonder, explique Marc Sznajder, pédiatre et auteur du livre les Aînés et les Cadets (Odile…

Familles recomposées, je vous aime !

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En France, entre 1,8 et 2,1 millions d’enfants de moins de 18 ans vivent dans une famille recomposée, au moins une partie de l’année. Il y a aussi les enfants devenus adultes qui forment ces fratries avec des demis et/ou des quasi-frères et sœurs. Alors que dans les familles initiales, les liens biologiques imposent d’être frères et sœurs, ceux qui se lient dans les fratries recomposées peuvent-ils faire de même ?


Sous le même toit


« J’ai trois demi-frères et une demi-sœur. Mais de mon point de vue, j’ai trois frères et sœur et un demi-frère », détaille Dimitri, 24 ans. Dans les fratries recomposées, les désignations prennent de l’importance. Techniquement, les frères et sœurs ont les deux mêmes parents, les « demi » un parent en commun, alors que les « quasi » n’ont aucun lien de parenté mais se retrouvent dans la famille recomposée du nouveau couple.


En réalité, les mots employés qualifient bien souvent la…