Comment vivre l’amour toujours ?

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Le couple, fragile et complexe, est en constante évolution. Alors que le nombre de séparations est en augmentation, Philippe Brenot, psychiatre, sexologue et anthropologue, directeur de l’enseignement de sexologie à l’université Paris-Descartes et président de l’Observatoire international du couple, s’interroge sur ce que ce dernier est vraiment, sur ses récentes exigences en matière de sexualité et sur la manière de le faire durer.


La notion de couple est-elle aussi vieille que le monde, comme le mythe d’Adam et Ève semble le suggérer ?


L’invention du couple, au sens où nous l’entendons aujourd’hui, c’est-à-dire un couple amoureux, est récente. Elle date seulement d’une cinquantaine d’années. Avant, c’était un « couple famille » qui prévalait… Et aux débuts de l’humanité, cette notion n’existait tout simplement pas ! Comme pour 99% des mammifères aujourd’hui, il n’y avait pas de monogamie. D’ailleurs, nos lointains ancêtres les chimpanzés…

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Le couple, fragile et complexe, est en constante évolution. Alors que le nombre de séparations est en augmentation, Philippe Brenot, psychiatre, sexologue et anthropologue, directeur de l’enseignement de sexologie à l’université Paris-Descartes et président de l’Observatoire international du couple, s’interroge sur ce que ce dernier est vraiment, sur ses récentes exigences en matière de sexualité et sur la manière de le faire durer.


La notion de couple est-elle aussi vieille que le monde, comme le mythe d’Adam et Ève semble le suggérer ?


L’invention du couple, au sens où nous l’entendons aujourd’hui, c’est-à-dire un couple amoureux, est récente. Elle date seulement d’une cinquantaine d’années. Avant, c’était un « couple famille » qui prévalait… Et aux débuts de l’humanité, cette notion n’existait tout simplement pas ! Comme pour 99% des mammifères aujourd’hui, il n’y avait pas de monogamie. D’ailleurs, nos lointains ancêtres les chimpanzés…

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Le couple, fragile et complexe, est en constante évolution. Alors que le nombre de séparations est en augmentation, Philippe Brenot, psychiatre, sexologue et anthropologue, directeur de l’enseignement de sexologie à l’université Paris-Descartes et président de l’Observatoire international du couple, s’interroge sur ce que ce dernier est vraiment, sur ses récentes exigences en matière de sexualité et sur la manière de le faire durer.


La notion de couple est-elle aussi vieille que le monde, comme le mythe d’Adam et Ève semble le suggérer ?


L’invention du couple, au sens où nous l’entendons aujourd’hui, c’est-à-dire un couple amoureux, est récente. Elle date seulement d’une cinquantaine d’années. Avant, c’était un « couple famille » qui prévalait… Et aux débuts de l’humanité, cette notion n’existait tout simplement pas ! Comme pour 99% des mammifères aujourd’hui, il n’y avait pas de monogamie. D’ailleurs, nos lointains ancêtres les chimpanzés…

Remettre Dieu à l’école pour sauver… la raison ?

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« Dieu à l’école » : titre neutre dans sa formulation, mais explosif dans ses enjeux. Xavier Dufour, agrégé de mathématiques et docteur en philosophie, n’entend ni dresser un énième pamphlet contre le naufrage de l’Éducation nationale, ni lancer un appel citoyen à une laïcité plus vigilante. Il ne défend ni les hussards noirs ni les curés. C’est l’école qui l’intéresse, ce lieu où, en principe, un esprit peut s’éveiller et devenir plus libre. Pour cela, une certitude anime Xavier Dufour : la connaissance libère, l’ignorance aliène.


Au laïciste persuadé que le meilleur garde-fou contre l’intégrisme religieux est la censure , comme au fidéiste – catholique ou musulman – qui voit le travail de la raison comme une menace, il montre avec précision et rigueur l’impasse de la cécité volontaire : « L’inquiétude de la destinée humaine est le ferment de toute culture (…). Lorsque cette inquiétude est étouffée, plus rien n’a de goût ni d’intérêt (…). Une culture sans ouverture spirituelle engendre son symétrique : des adhésions religieuses sans culture. Le laïcisme produit son contraire, l’intégrisme (…) : à qui renonce aux exigences de l’esprit, ne restent que la dérision ou le fanatisme. (…) Nos élèves ne méritent-ils pas mieux que cela ? »


Une culture sans ouverture spirituelle engendre son symétrique : des adhésions religieuses sans culture. Le laïcisme produit son contraire, l’intégrisme.

– Xavier Dufour


La progression très pédagogique de l’ouvrage ne perd jamais de vue les deux « obscurantismes » symétriques – religieux et laïciste – qui ne peuvent être dépassés que grâce à une véritable « probité » intellectuelle, notion que Dufour préfère à l’impossible et desséchante « neutralité ». Le premier chapitre, qui propose une synthèse de l’histoire de la liberté de conscience, témoigne très bien de cette honnêteté qui ignore l’esprit partisan : loin des raccourcis revanchards, il conclut que « le principe de laïcité est au fond un héritage de l’anthropologie chrétienne tout autant que de la tradition philosophique ». Mollesse consensuelle ? Sûrement pas. Dans le dialogue exigeant entre foi et raison qu’il appelle de ses vœux au cœur de l’école, il n’est pas moins sévère avec les préjugés des scientistes qu’avec les déplorations incultes sur les écoles « qui n’ont de catholique que le nom »


D’où ce pied dans le plat jubilatoire : « Ce que l’on doit d’abord souhaiter à une école catholique, ce n’est pas d’être catholique, mais d’être vraiment une école ! En bonne théologie, la grâce ne peut rien sans la nature qu’elle vient élever et purifier. » Qu’est-ce qu’une école ? « Un lieu où l’on estime la raison et l’on se donne pour tâche de chercher la vérité. » C’est sans doute sur ce point que Dufour est le plus percutant : pour lui, intégrer les questionnements religieux qui imprègnent depuis toujours la culture est sans doute le meilleur moyen de sauver… la raison. « L’intégrisme religieux et le laïcisme athée, tous deux convaincus que foi et culture n’ont plus rien à se dire, se renforcent mutuellement dans un commun mépris de la raison. » Dieu à l’école ? Il se pourrait bien que l’école ait autant à y gagner que Dieu !


Ce que l’on doit d’abord souhaiter à une école catholique, ce n’est pas d’être catholique, mais d’être vraiment une école ! 

– Xavier Dufour


Si Dufour montre avec brio la place incontestable des traditions spirituelles dans la culture historique, littéraire, artistique ou philosophique, il n’en défend pas moins un enseignement spécifique de culture religieuse, aconfessionnel, tel qu’il est pratiqué depuis plus de trente ans dans l’établissement lyonnais où il enseigne. Il en donne quelques précieux aperçus, à travers des exemples limpides : une approche de la question du mal entre littérature profane (La Peste de Camus, notamment) et Bible (le livre de Job), ou encore des pistes très utiles sur Création et évolution, pour des regards « symphoniques » sur l’origine du monde.


On pourra compléter cette lecture par les manuels de culture religieuse dirigés par le même Xavier Dufour aux éditions du Cerf. Le volume qui traite Les grandes religions. Regards historique et chrétien, vient d’être réédité. Nouvelle pierre dans cette œuvre de longue haleine à laquelle Xavier Dufour travaille avec quelques autres, comme pour une défense et illustration de la culture religieuse à l’école. Un livre – des livres ! – à lire dès cet été, pour une mise en pratique dès la rentrée.


À lire
Dieu à l’école. Plaidoyer pour un enseignement des religions, Cerf, 2018, 169 pages, 14€.

Une nuit dans l’antre de l’église Saint-Sulpice

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Il est 18 heures, ce mardi soir, quand j’ai rendez-vous à l’église Saint-Sulpice de Paris. C’est en ses murs, que Dan Brown a choisi de camper en 2003 une partie de l’action de son best-seller mondial, Da Vinci Code. Si son intrigue a, depuis, conduit plusieurs milliers de lecteurs en pèlerinage sous ses voûtes, ce soir-là c’est Danielle Randria qui se propose de nous mener à la découverte des trésors cachés de l’édifice, en empruntant des passages insoupçonnés, exceptionnellement accessibles. Danielle connaît bien ces lieux ; elle a beau être guide bénévole depuis 15 ans à Saint-Sulpice, l’histoire foisonnante du monument ne cesse de la surprendre.


Nous montons les 222 marches d’un étroit escalier en colimaçon, bientôt éblouis par un faisceau lumineux qui jaillit depuis la galerie-terrasse. Au loin, les toits de Paris et la Tour Eiffel. Danielle nous tire de notre contemplation. « Avez-vous remarqué ces deux femmes ? », s’enquiert-elle en désignant les statues entourant un immense saint Sulpice drapé. « À gauche, la première symbolise la paix, avec sa couronne de laurier, et à droite, regardez le pélican – symbole christique -, c’est l’allégorie de la religion ». Avant de désigner une arcade, la seule à la surface sculptée : « L’architecte Servandoni chargé de la restauration de cette façade, haute de 70 m, a dû abandonner le chantier en 1745. Poursuivi par ses créanciers, il s’est réfugié en Angleterre. »


Puis on redescend : direction l’antre de l’église. Un couloir sous la charpente mène à une porte en bois. Munis de bougies, nous pénétrons un par un dans la crypte. Dans un recoin, une chanteuse nous fait frissonner de sa voix de soprano. Les yeux s’habituent à la pénombre. Nous sommes dans ce qui reste de la première église construite au XIIIe siècle. Un lieu singulier, puisque saint Vincent de Paul est venu prêcher sous ses voûtes. Nous restons silencieux, subjugués par l’intimité du lieu. La flamme des bougies éclaire les inscriptions gravées sur la pierre noire. L’une d’elles nous intrigue : « Mademoiselle de Montpensier devenue reine d’Espagne a été inhumée dans ce caveau en 1742. » 


« Renvoyée en France après un litige entre le roi d’Espagne et Louis XV, elle a fini ses jours au palais du Luxembourg dans l’anonymat », poursuit Danielle qui précise : « C’est la seule femme au milieu des évêques. » J’apprends aussi que saint Sulpice, qui fut l’évêque de Bourges et auquel ce monument est dédié, n’est jamais venu ici. Étonnamment ! « Il est mort en 647. En souvenir de la première église qui dépendait de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, fondée par le roi des Mérovingiens, les abbés ont dédié celle-ci à l’archevêque de Bourges car il était proche de cette dynastie », souffle Danielle. Fin de la visite, je repars avec une certitude : la nuit, nos églises se révèlent de manière insolite. De quoi me donner envie de m’inscrire de nouveau à l’une ou l’autre des visites qui seront proposées à la fin du mois, partout en France.


Pour vivre la Nuit des églises

Du 30 juin au 7 juillet, 500 édifices en France ouvriront leurs portes pour la Nuit des églises, où se tiendront des expositions, concerts, performances et parcours aux chandelles. Avec aussi des propositions insolites, comme un parcours à rollers pour les ados afin de découvrir cinq églises parisiennes. Cette manifestation est organisée depuis sept ans par la Conférence des évêques de France : « L’objectif, c’est que culte et culture se rencontrent, explique Maud de Beauchesne-Cassanet, coorganisatrice. Il faut redonner un coup de projecteur sur ce patrimoine qui est celui de tous. » www.narthex.fr

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La notion de couple est-elle aussi vieille que le monde, comme le mythe d’Adam et Ève semble le suggérer ?


L’invention du couple, au sens où nous l’entendons aujourd’hui, c’est-à-dire un couple amoureux, est récente. Elle date seulement d’une cinquantaine d’années. Avant, c’était un « couple famille » qui prévalait… Et aux débuts de l’humanité, cette notion n’existait tout simplement pas ! Comme pour 99% des mammifères aujourd’hui, il n’y avait pas de monogamie. D’ailleurs, nos lointains ancêtres les chimpanzés…

Une nuit dans l’antre de l’église Saint-Sulpice

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Il est 18 heures, ce mardi soir, quand j’ai rendez-vous à l’église Saint-Sulpice de Paris. C’est en ses murs, que Dan Brown a choisi de camper en 2003 une partie de l’action de son best-seller mondial, Da Vinci Code. Si son intrigue a, depuis, conduit plusieurs milliers de lecteurs en pèlerinage sous ses voûtes, ce soir-là c’est Danielle Randria qui se propose de nous mener à la découverte des trésors cachés de l’édifice, en empruntant des passages insoupçonnés, exceptionnellement accessibles. Danielle connaît bien ces lieux ; elle a beau être guide bénévole depuis 15 ans à Saint-Sulpice, l’histoire foisonnante du monument ne cesse de la surprendre.

Nous montons les 222 marches d’un étroit escalier en…

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La notion de couple est-elle aussi vieille que le monde, comme le mythe d’Adam et Ève semble le suggérer ?


L’invention du couple, au sens où nous l’entendons aujourd’hui, c’est-à-dire un couple amoureux, est récente. Elle date seulement d’une cinquantaine d’années. Avant, c’était un « couple famille » qui prévalait… Et aux débuts de l’humanité, cette notion n’existait tout simplement pas ! Comme pour 99% des mammifères aujourd’hui, il n’y avait pas de monogamie. D’ailleurs, nos lointains ancêtres les chimpanzés…

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La notion de couple est-elle aussi vieille que le monde, comme le mythe d’Adam et Ève semble le suggérer ?


L’invention du couple, au sens où nous l’entendons aujourd’hui, c’est-à-dire un couple amoureux, est récente. Elle date seulement d’une cinquantaine d’années. Avant, c’était un « couple famille » qui prévalait… Et aux débuts de l’humanité, cette notion n’existait tout simplement pas ! Comme pour 99% des mammifères aujourd’hui, il n’y avait pas de monogamie. D’ailleurs, nos lointains ancêtres les chimpanzés…