Les spots blancs de Cérès toujours mystérieux…

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Les "spots blancs" de la planète naine Cérès sont tellement brillants qu'ils ont été détectés voici des années par le télescope spatial Hubble. Aujourd'hui, la sonde américaine Dawn se rapproche de plus en plus de ces formations mystérieuses. Bientôt la fin de l'énigme ? Photos Nasa.

Les “spots blancs” de la planète naine Cérès sont tellement brillants qu’ils ont été détectés voici des années par le télescope spatial Hubble. Aujourd’hui, la sonde américaine Dawn se rapproche de plus en plus de ces formations mystérieuses. Bientôt la fin de l’énigme ? Photos Nasa.

Au fur et à mesure que la sonde américaine Dawn se rapproche de la planète naine Cérès, celle-ci se révèle de plus en plus énigmatique… La sonde spatiale américaine se trouve actuellement à 1400 kilomètres de Cérès, et scanne systématiquement sa surface, avec une résolution – le niveau de détail – d’environ 150 mètres. Au delà de l’intérêt des planétologues pour un astre situé à l’exacte frontière entre astéroïdes et planètes, une formation géologique étonnante fascine les chercheurs depuis que Dawn l’a photographiée. Cette formation – des spots blancs qui ponctuent l’arène du cratère Occator – est tellement brillante et contrastée que le télescope spatial Hubble l’avait déjà détectée, bien avant le lancement de la sonde par la Nasa…
Aujourd’hui, Dawn nous montre ces taches blanches avec une résolution de 150 mètres environ. Impossible, pourtant, aux planétologues de nous dire de quoi il s’agit.
De la glace, comme on l’a immédiatement imaginé ? Non. Apparemment, les instruments de Dawn ne détectent pas d’eau, actuellement, dans cette région de Cérès. Pourtant, des traces de vapeur d’eau avaient été détectées à la surface de la planète naire en 2014, par le télescope spatial européen Herschel. La faible densité de l’astre, 2,0, indique aussi qu’il est probablement en partie constitué d’eau, sous forme de glace, ou liquide, en profondeur. L’eau constitue peut-être 25 % de la masse de Cérès, qui approche, pour 950 kilomètres de diamètre, un milliard de milliards de tonnes…
Alors ? Si il s’agissait bien de glace, celle-ci devait être renouvelée régulièrement, car elle ne peut résister longtemps à la sublimation, à la surface de Cérès, exposée au vide de l’espace et au rayonnement solaire. L’hypothèse la plus vraisemblable pour les scientifiques, était que ces étendues glacées auraient été déposées là régulièrement par des geysers.

Le cratère Occator mesure 90 kilomètres de diamètre et est cerné de remparts de plus de deux mille mètres d'altitude. Au centre du cratère, une formation très blanche et brillante intrigue les planétologues. Les plus fins détails visibles sur cette image prise par la sonde américaine Dawn avoisinent 150 mètres. Photo Nasa.

Le cratère Occator mesure 90 kilomètres de diamètre et est cerné de remparts de plus de deux mille mètres d’altitude. Au centre du cratère, une formation très blanche et brillante intrigue les planétologues. Les plus fins détails visibles sur cette image prise par la sonde américaine Dawn avoisinent 150 mètres. Photo Nasa.

Mais aujourd’hui, l’absence de détection de glace d’eau dans la région de Occator amène les planétologues à réviser leur position… Finalement, ces taches blanches pourraient être des étendues… salées ! Le sel et l’eau faisant généralement bon ménage, il est possible que ce sel – si il s’agit bien de sel – ait été déposé à la surface de Cérès par des geysers… La glace, elle, se serait évaporée. Une hypothèse confortée par la distance actuelle de Cérès autour du Soleil : 442 millions de kilomètres. L’activité, à la surface de la petite planète, étant plus forte au moment où elle est au plus proche du Soleil, à 382 millions de kilomètres seulement, il est possible que Dawn survole actuellement les paysages de Cérès alors que ceux-ci sont en hibernation…
Nous en saurons plus dans trois mois, quand la sonde américaine s’approchera à moins de 400 kilomètres de Cérès. A ce moment là, les mystérieux spots blancs du cratère Occator se révéleront avec une résolution de 40 mètres seulement. La fin de l’énigme, enfin ?
Serge Brunier

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