Quand la pudeur, timidement, se dévoile

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Les observateurs croient déceler un « retour à la pudeur ». Rejoignez-vous cette analyse ?


À l’heure de l’« extimité », de l’exhibition de soi, de l’intime, notamment sur les écrans, notre société s’interroge sur la nudité et le sens du corps. Le corps est-il honteux ? C’est l’attitude puritaine, qui a généré la fausse pudeur, c’est-à-dire la pudibonderie. Est‑elle pour autant banale ? En ce cas, je pourrais m’exhiber sans honte… Ce serait sans compter sur notre pudeur, qui apparaît comme conscience de l’intimité et désir de la protéger.


Peut-on rester pudique dans une société qui enjoint au tout-transparent ?


Si la pudeur a essentiellement trait à la sexualité, elle couvre en réalité un domaine bien plus large. Il y a aussi une pudeur des sentiments, ou du bien que l’on a fait. Or, aujourd’hui où nous vivons dans la tyrannie du paraître, tout pousse à se raconter, entre amis ou par écrans interposés. Le narcissisme suraigu, qui est très adolescent, entraîne un grand manque de pudeur. Ce phénomène maintient dans la recherche de soi à travers ce que les autres en disent. Pendant ce temps, on ne s’occupe de rien. Or, ce qui fait grandir et mûrir, c’est d’aimer, de se tourner vers les autres, de vivre de vraies relations.

Même ce qui se vit au sein de la famille n’a pas à être étalé sur la place publique, car cela trahirait l’amour et la confiance de chacun des membres. J’entends trop de mères de famille papoter autour d’un café des problèmes de leurs enfants et des travers de leur mari. La pudeur invite à une retenue, une manière d’aborder certains sujets et d’en taire d’autres. Cela implique de choisir son langage en évitant les mots grossiers, de respecter l’autre, son rythme, son corps, son cœur, son jardin secret…

En course à pied, il faut savoir se dépasser à toutes jambes

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Jeunes et moins jeunes, ils sont partout. En tee-shirt sans âge, baskets élimées aux pieds, ou en fuseau technologique, montre GPS au poignet. Portés sur la pinte ou sur la diète, voire les deux. Masochistes se délectant des poussées d’acide lactique carbonisant leurs quadriceps ou jouisseurs tranquilles de la petite foulée. Meute urbaine branchée lors des belles journées printanières ou solitaires des chemins de campagne sous la drache belge. Des trottoirs parisiens aux chemins de campagne, du bord de mer normand aux cimes des Pyrénées… Mais après quoi courent-ils donc ?


« La course est un des rares moments où j’arrive à ne penser à rien. Même en plein massage, même chez l’esthéticienne, je cogite. La course est donc un moment de respiration, même quand je cherche mon second souffle »,raconte Volana, qui aime courir seule dans la campagne malgache. Marie partage également ce besoin de solitude, voire d’isolement. Mais contrairement à Volana, la course est aussi pour elle un moment de réflexion, de prise de recul. 

Le ciel du mois d’août 2016

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Ciel du mois d aout 2016C’est l’une des plus belles nébuleuses du ciel. Découverte par l’astronome Charles Messier en 1764, la nébuleuse Messier 27, ou M 27, a été baptisée depuis l’Haltère, ou le Sablier, par les observateurs.
Distante de 860 années-lumière environ, cette nébuleuse est extrêmement jeune : elle a été soufflée progressivement par une étoile en fin de vie, voici environ quatre mille ans. Aujourd’hui, cette étoile, une naine blanche minuscule et très chaude, n’a plus de réactions nucléaires en son cœur, elle s’éteint lentement, tandis que la matière qu’elle a expulsé – peut-être 25 % de sa masse – se dilue dans l’espace. Dans cinq mille ans, la nébuleuse du sablier aura disparue…

La nébuleuse du Sablier, ou M 27, se trouve en pleine Voie lactée. Cette image a été prise avec un téléobjectif de 300 mm de focale seulement, installé sur une monture équatoriale automatique. 50 photos de 30 secondes de pose chacune, à 10 000 ISO, ont été fusionnées avec le logiciel DeepSkyStacker. Photo S.Brunier.

La nébuleuse du Sablier, ou M 27, se trouve en pleine Voie lactée. Cette image a été prise avec un téléobjectif de 300 mm de focale seulement, installé sur une monture équatoriale automatique. 50 photos de 30 secondes de pose chacune, à 10 000 ISO, ont été fusionnées avec le logiciel DeepSkyStacker. Photo S.Brunier.

Avant la lente explosion de cette étoile, les hommes préhistoriques devaient voir dans le ciel une étoile d’un éclat très modeste : à une telle distance, cette géante rouge en fin de vie, quoique cent fois plus grande et plus brillante que le Soleil, pour une masse équivalente à celle de notre étoile, ne brillait pas beaucoup, du point de vue de la Terre.
La géante rouge ayant soufflé une grande partie de sa masse dans l’espace, les réactions nucléaires ont cessé, et le cœur de l’étoile s’est effondré sur lui-même : la naine blanche qui s’éteint doucement aujourd’hui a la même taille que la Terre !

La nébuleuse M 27 photographiée en juillet 2016 dans le Limousin, avec un petit télescope de 150 millimètres de diamètre et 1800 millimètres de focale. 900 poses de 4 secondes à 51200 ISO ont été fusionnées avec le logiciel DeepSkyStacker. Photo S.Brunier.

La nébuleuse M 27 photographiée en juillet 2016 dans le Limousin, avec un petit télescope de 150 millimètres de diamètre et 1800 millimètres de focale. 900 poses de 4 secondes à 51200 ISO ont été fusionnées avec le logiciel DeepSkyStacker. Photo S.Brunier.

Passant plein sud dans le ciel d’été, entre 23 h et 2 heures du matin, M 27 est invisible à l’œil nu mais perceptible dans les plus petits instruments d’optique, comme de simples jumelles. La nébuleuse est assez facile à repérer, en pleine Voie lactée, entre les brillantes étoiles Albiréo du Cygne et Altaïr de l’Aigle.
Aux jumelles et dans de petits instruments d’astronomie de 50 mm à 100 mm de diamètre, M 27 apparaît comme une vaste et pâle tache grise. Pour contempler la forme générale de la nébuleuse, la rendre plus brillante et contrastée, un télescope de 200 à 300 mm de diamètre est nécessaire. Un instrument plus puissant révèle des détails à l’intérieur de la nébuleuse, ainsi que sa pâle étoile centrale, la naine blanche, chauffée à 80 000 degrés, qui continue à ioniser et rendre lumineuse M 27.

La nébuleuse M 27 photographiée avec le Very Large Telescope européen. Le VLT est équipé d'un miroir de 8.2 mètres de diamètre. Photo ESO.

La nébuleuse M 27 photographiée avec le Very Large Telescope européen. Le VLT est équipé d’un miroir de 8.2 mètres de diamètre. Photo ESO.

Dans un puissant télescope amateur ou professionnel de 600 mm à un mètre de diamètre, la nébuleuse du Sablier est splendide, brillante, contrastée, colorée… Le vert phosphorescent irréel qui pare la nébuleuse, seule couleur perceptible par l’œil en vision nocturne, est dû à l’atome d’oxygène ionisé.
Cet oxygène rejeté par la géante rouge avant son extinction nous rappelle que les étoiles massives, à la fin de leur existence, offrent à la Galaxie les ingrédients nécessaires à la naissance de nouveaux systèmes stellaires. Hydrogène, hélium, carbone, oxygène, azote, silicium, fer, or, les étoiles sont de vénérables alchimistes, qui forgent dans leurs creusets nucléaires tous les éléments dont nous sommes constitués.
Serge Brunier

Solar impulse : l’avion solaire qui a fait le tour du monde

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Solar Impulse atteint la péninsule arabique lors de son dernier vol, entre Le Caire et Abu Dhabi. - Ph. Solar Impulse

Solar Impulse atteint la péninsule arabique lors de son dernier vol, entre Le Caire et Abu Dhabi. – Ph. Solar Impulse

Ils l’ont fait ! Au terme d’une dernière étape de 2700 kilomètres reliant le Caire à Abu Dhabi, l’avion solaire Solar Impulse a bouclé son tour du monde. Une épopée de 42 000 kilomètres réalisée en 22 jours de vol au total, durant lesquels les panneaux photovoltaïques recouvrant les ailes de l’avion ont généré 11 000 kilowatt/heure d’énergie électrique !

Le projet Solar Impulse a débuté en 2003

Pour les pilotes Bertrant Piccard et André Borschberg, qui travaillent au projet d’un avion propre depuis 2003, c’est un succès planétaire.

En 2010, la première version de l’avion sans carburant, Solar Impulse 1, avait réalisé son premier vol. Son successeur, Solar Impulse 2, a décollé le 9 mars 2015, à la poursuite du rêve d’un tour du monde. Revivez l’émotion des initiateurs du projet dans la vidéo de l’atterrissage à Abu Dhabi (à partir de 1h20).

 

–Fiorenza Gracci

 

> Pour en savoir plus, lire :

 

> Lire aussi dans les Grandes Archives de S&V :

  • Solaire, une alternative au nucléaire ? S&V n°1125 (2011). Après l’accident de Fukushima, les regards se tournent vers le solaire, énergie renouvelable où les progrès avancent à pas de géant : mais peut-elle aspirer à alimenter en énergie tout un pays ?

S&v 1125 - Solaire alternative

S&V 1116 - Solar impulse a volé

S&V 1101 - Solar impulse 1

 

Solar impulse : l’avion solaire qui a fait le tour du monde

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Solar Impulse atteint la péninsule arabique lors de son dernier vol, entre Le Caire et Abu Dhabi. - Ph. Solar Impulse

Solar Impulse atteint la péninsule arabique lors de son dernier vol, entre Le Caire et Abu Dhabi. – Ph. Solar Impulse

Ils l’ont fait ! Au terme d’une dernière étape de 2700 kilomètres reliant le Caire à Abu Dhabi, l’avion solaire Solar Impulse a bouclé son tour du monde. Une épopée de 42 000 kilomètres réalisée en 22 jours de vol au total, durant lesquels les panneaux photovoltaïques recouvrant les ailes de l’avion ont généré 11 000 kilowatt/heure d’énergie électrique !

Le projet Solar Impulse a débuté en 2003

Pour les pilotes Bertrant Piccard et André Borschberg, qui travaillent au projet d’un avion propre depuis 2003, c’est un succès planétaire.

En 2010, la première version de l’avion sans carburant, Solar Impulse 1, avait réalisé son premier vol. Son successeur, Solar Impulse 2, a décollé le 9 mars 2015, à la poursuite du rêve d’un tour du monde. Revivez l’émotion des initiateurs du projet dans la vidéo de l’atterrissage à Abu Dhabi (à partir de 1h20).

 

–Fiorenza Gracci

 

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S&V 1116 - Solar impulse a volé

S&V 1101 - Solar impulse 1

 

Trois façons d’attendre la particule X – Le blog de Mathieu Grousson

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En attendant le X, le Cern propose deux recettes de pizzas façon "boson de Higgs ». - Crédit : © Cern

En attendant le X, le Cern propose deux recettes de pizzas façon “boson de Higgs ». – Crédit : © Cern

X ou pas X ? La physique est-elle en passe de connaître un bouleversement quasi sans précédent, ou bien s’achemine-t-on vers une déconvenue sans équivalent dans toute l’histoire de l’exploration de l’infiniment petit ? Alors que le dénouement approche (voir post précédent : Particule X : le dénouement approche), aucune information ne filtre. Pour éviter que l’attente devienne insupportable, pourquoi ne pas s’offrir un peu de distraction, sans pour autant quitter l’univers des particules élémentaires !

Les chasseurs de signaux cachés des particules

Les plus sérieux pourront par exemple rejoindre le projet de science citoyenne HiggsHunters. Soit une plateforme proposant à tout un chacun de passer en revue visuellement plusieurs milliers d’images des données du détecteur ATLAS.

Objectif : y trouver la trace de phénomènes intéressants qui auraient pu passer entre les mailles des filets des puissants algorithmes du Cern. Depuis le lancement du projet, il y a deux ans, 20 000 clichés ont déjà été examinés. Mais plus du double attendent encore, avec, à la clé, qui sait, la découverte d’une particule inconnue !

La musique des particules qui s’entrechoquent

A moins que vous soyez plutôt tenté par la musique des particules. Auquel cas, rendez-vous sur le site du projet Quantizer, imaginé par une étudiante du Laboratoire Media Lab, à l’Institut de technologie du Massachussets.

Le concept : un logiciel en ligne qui transforme en échantillons sonores les données collectées par le détecteur ATLAS. De quoi écouter en temps réel le « son » produit par les collisions entre protons dans les tréfonds de l’accélérateur géant du Cern, le LHC.

Des collisions à l’image… d’une pizza !

Et si ces émotions vous ont donné faim, vous pourrez toujours penser à la particule X en dégustant une pizza façon boson de Higgs ! L’idée a traversé l’esprit de deux physiciens frappés par la ressemblance de la représentation des désintégrations de la particule au sein des détecteurs du LHC avec la pizza qu’ils dégustaient.

 

A la suite de quoi, le chef de la pizzeria Ettore, à Naples, a tout spécialement créé deux pizzas représentant respectivement la désintégration du Higgs en deux photons ou en quatre muons. La recette est ici.  En attendant peut-être la recette de la pizza façon particule X !

—Mathieu Grousson

 

Mathieu Grousson est un journaliste collaborateur de Science & Vie spécialiste de la physique fondamentale. Suivez son blog “Particule X” :

cartouche-particule-X

> En savoir plus :

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> Lire aussi dans les Grandes Archives de S&V / acheter :

S&V 1152 - LHC boson de Higgs

S&V 1142 - Higgs blues physiciens

  • La matière va enfin parler S&V n°1129 (2011). Moment clou : tout le monde a les yeux rivés sur le LHC, qui confirmera enfin l’existence du boson de Higgs, des décennies après sa théorisation.

S&V 1129 - boson de Higgs LHC

> Lire également :

Le premier réseau international de commerce du cannabis a 5000 ans

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Quand est-ce que le cannabis a-t-il été domestiqué ? Quand sa consommation s'est-elle diffusée ? Des chercheurs ont trouvé la réponse (Ph. Martjin via Flickr CC BY 2.0).

Quand le cannabis a-t-il été domestiqué ? Quand sa consommation s’est-elle diffusée ? Des chercheurs ont trouvé la réponse (Ph. Martjin via Flickr CC BY 2.0).

Les études sont formelles : l’humanité fume ou inhale du cannabis, du moins certains individus, depuis qu’il a appris à cultiver la terre, soit environ 11 000 ans. Mais jusque-là on ignorait quand et suivant quelles routes la pratique s’était répandue à travers tout le continent eurasien, du Japon à la Bretagne, en passant par la Chine, l’Inde, la Russie…

Or, en analysant des milliers d’informations récoltées sur le terrain par les archéologues dans une centaine de sites où des restes de Cannabis ont été retrouvés et radio-datés, des chercheurs viennent d’exhumer la première “route du cannabis” de l’histoire, datant d’il y a 5000 ans environ.

Le cannabis était consommé par certaines peuplades voici déjà 11 000 ans…

Fibres, pollens, gaines ou akènes de Cannabis présents dans certains sites sur le continent eurasien,  traces de pratiques incluant la combustion de cette plante… Depuis les années 1950, les archéologues et spécialistes des paléo-environnements ont trouvé les preuves en Europe et en Asie que cette plante était utilisée par nos ancêtres depuis 11 000 ans.

Certains de ces restes appartenant à des sous-genres riches en molécules psychotropes de delta-9-tetrahydrocannabinol (THC) ont permis de conclure que nos ancêtres connaissaient déjà l’effet des “cigarettes qui font rire” (joints) – même s’ils ne le consommaient pas sous cette forme moderne.

… Mais la généralisation de la pratique à tout le continent eurasiatique daterait de 5000 ans.

Néanmoins, si les preuves de consommation de cannabis remontent aussi loin, il y avait jusqu’ici un déséquilibre géographique : de nombreux sites parsemaient les terres occidentales de l’Eurasie, alors que de très rares se trouvaient à l’Est du continent. Mais voici 5000 à 4000 ans, la pratique s’est massivement répandue à l’Est.

Carte donnant la position de la centaine de sites connue datant d'entre 11 000 et 3000 ans, où des traces de cannabis (fibres, graines, pollen, akènes ou traces) ont été relevées.

Carte donnant la position de la centaine de sites connue datant d’entre 11 000 et 3000 ans, où des traces de cannabis (fibres, graines, pollen, akènes ou traces) ont été relevées (T. Long et al., Veget Hist Archaeobot 2016).

Quel a été le vecteur de cette propagation ? Selon les auteurs de l’étude, chercheurs de l’Institut archéologique allemand et de l’Université libre de Berlin, c’est le peuple Yamna, des nomades agriculteurs occupant à l’origine les steppes situées entre l’Ukraine et la Russie actuelle qui a répandu la pratique, créant une véritable “route du cannabis” – dont une partie fut empruntée des millénaires plus tard pour le commerce de la soie.

Une monnaie d’échange

Utilisé dans le textile, grâce aux propriétés de ses fibres, mais aussi comme médecine, aliment et substance psychotrope (inhalée durant des rituels), le cannabis serait alors devenu une monnaie d’échange (troque) : faisant le lien entre les peuples de l’ouest et de l’est eurasiatiques, les Yamnas auraient ainsi “exporté” les pratiques de domestication et consommation vers l’Est du continent.

Zone occupée par les peuples de la culture Yamna au IVe millénaire av. J.-C. (Wikicommons CC BY-SA 3.0).

Zone occupée par les peuples de la culture Yamna au IVe millénaire av. J.-C. (via Wikicommons CC BY-SA 3.0).

Leur conclusion contredit ainsi la théorie dominante suggérant que la domestication du Cannabis aurait vu le jour en Chine ou en Asie centrale.

Un héritage parmi d’autres

Néanmoins, soulignent les chercheurs, ce commerce de cannabis n’est qu’un des aspects du processus d’échanges culturels portés par ces peuples des steppes.

En effet, on leur doit également la transmission entre les deux parties du continent des techniques d’élevage, de la métallurgie et, peut-être, le brassage linguistique ayant créé le “fond commun” des langues Indo-européennes.

–Román Ikonicoff

Lire aussi:

 

> Lire également dans le site des Grandes Archives de Science & Vie :

  • Les dégâts irréversibles du Cannabis – S&V n°1145 – 2013. Les effets de la consommation de cannabis sont un sujet scientifique et sociétal très controversé. Néanmoins, les études montreraient qu’une consommation précoce aurait des effets dévastateurs sur le cerveau, entrainant des troubles mentaux se manifestant des décennies plus tard.

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  • Le Cannabis soigne déjà dans de nombreux pays – S&V n°1165 – 2014. Mais quand le cannabis est utilisé à bon escient dans un cadre médical, ses vertus sont nombreuses. Plusieurs pays, dont la France, autorisent déjà des médicaments à base de cannabis.

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Une étude dévoile 194 nouvelles aires dans notre cerveau !

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Tel est le nouveau paysage cérébrale révélé par l'étude (Glasser et al, Nature 2016).

Tel est le nouveau paysage cérébral révélé par l’étude (Glasser et al, Nature 2016).

Le cerveau humain, cet organe de quelque 1,4 kg consommant 20% de notre énergie (au repos!), est un territoire méconnu. Mais de moins en moins… Car une nouvelle étude basée sur plusieurs techniques d’imagerie et sur un algorithme d’intelligence artificielle vient de repousser très loin l’étendue de nos connaissances, ajoutant aux 166 régions déjà répertoriées du cortex cérébral, 194 régions nouvelles.

Basée sur des milliers de données issues du Human Connectome Project (HCP) – une initiative dédiée à l’étude du cerveau réunissant de nombreuses institutions -, l’étude marque une avancée majeure dans la connaissance et devrait servir à l’étude des pathologies cérébrales.

360 “pays” forment le cerveau humain

180 aires par hémisphère, soit 360 aires en tout. Tel est le principal résultat de l’étude publiée par des chercheurs de l’Université Washington à Saint-Louis (États-Unis). Pour les neurosciences, c’est un peu la découverte de l’Amérique car jusque-là on ne connaissait que 83 aires du cortex cérébral (par hémisphère) – cette “sur”-couche de matière grise que l’homme partage avec seulement quelques mammifères.

Dans cette nouvelle cartographie, chaque région est identifiée par son appartenance à l’un  des systèmes sensoriels – l’auditif, le somatosensoriel/moteur et le visuel – et par son implications dans des tâches de cognition.

Les 360 aires mis en lumière par l'étude. En rouge, les aires liées au système auditif ; en bleu, celles liées au système visuel ; en vert, celles du système somatosensoriel/moteur. Par ailleurs, les zones claires sont celles liées à des fonctions ((Glasser et al, Nature 2016).

En rouge, les aires liées au système auditif ; en bleu, celles liées au système visuel ; en vert, celles du système somatosensoriel/moteur. Les zones claires sont celles activées dans des tâches de cognition, les zones sombres sont celles qui ne s’activent pas (Glasser et al, Nature 2016).

Trois techniques d’IRM…

Pour obtenir un plan aussi détaillé, les chercheurs ont analysé des milliers d’informations provenant des bases de données du Human Connectome Project concernant 449 personnes ayant subi une étude d’imagerie à résonance magnétique complète : l’appareillage d’IRM permettant d’étudier le cerveau sous trois angles différents.

D’abord, par la technique de l’IRM fonctionnelle (IRMf), on peut identifier les aires activées lors d’une tâche cognitive, ce qui permet de relier la zone à une fonction. Ensuite, l’IRM sert à tracer la carte de la myéline qui gaine les fibres des neurones, ce qui permet d’identifier la structure ou architecture des différentes aires. Enfin, l’étude IRMf d’un cerveau au repos permet d’identifier les connections entre différentes aires.

Les trois techniques d'analyse IRM qui ont permis de découvrir les nouvelles aires : IRMf lors de tâches cognitives, la carte de la myéline, IRMf sur le cerveau au repos (Glasser et al, Nature 2016).

Les trois techniques d’analyse IRM qui ont permis de découvrir les nouvelles aires : IRMf lors de tâches cognitives, la carte de la myéline, IRMf sur le cerveau au repos (Glasser et al, Nature 2016).

… et un système IA

Ces milliers de données ont été injectées dans une IA : un réseau de neurones artificiel à plusieurs couches. Celui-ci peut reconnaître des similitudes entre tous les cerveaux étudiés par les trois techniques d’IRM, ce malgré l’extraordinaire variabilité entre les cerveaux et la présence irréductible de bruitage des signaux.

Après une phase d’apprentissage et de tests (sur la base des 83 aires cérébrales connues par hémisphère), le système a ainsi découvert 97 nouvelles aires, avec un taux d’erreur de 96,6%, – c’est ce qui ressort de la phase de tests sur la reconnaissance automatique des 83 aires connues.

L’exploration des nouvelles aires

Bien sûr, le résultat doit maintenant être corroboré par des études spécifiques confirmant le résultat du calcul IA (purement statistique), mais déjà l’on entrevoit les conséquences de cette nouvelle cartographie.

Elle servira à mieux pister les racines cérébrales de certaines incapacités cognitives (apprentissage, parole, etc.) pour mieux les traiter, ou donner aux neurochirurgiens des informations sur le contexte cérébral d’une intervention (zones voisines, risques, etc.), ou encore à comparer notre cortex avec celui des grands singes pour comprendre comment notre cerveau a évolué…

–Román Ikonicoff

 

Lire aussi:

 

> Lire également dans le site des Grandes Archives de Science & Vie :

Cerveau : voici la première carte de nos idées – S&V n°1146 – 2013. La connaissance sur l’écosystème cérébral ne cesse de progresser, notamment grâce au mariage entre les système d’imagerie et l’analyse statistique numérique. Au point de pouvoir  tracer la carte de nos idées.1146

  • La science sait lire dans les pensées – S&V n°1098 – 2009. C’est dans la décennie 2000 que sont apparus les premiers résultats sur la reconstruction des pensées via le captage des signaux cérébraux, en particulier des images vues par l’individu.

1098

Votre cerveau vous trompe – S&V n°1044 – 2004 – Notre cerveau présente des failles : mémoire trompeuse, fausses perceptions, raisonnements biaisés… Comment l’univers de la publicité en exploitent certaines (+ 20 expériences qui vous feront douter de vous-même).1044

 

 

 

 

Une nouvelle formule évalue les chances que la vie puisse émerger ailleurs

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En attendant de tomber effectivement sur un petit bonhomme vert, les scientifiques affinent les outils théoriques pour détecter la vie extraterrestre (Ph. Adrian Wallett via Flickr CC BY 2.0).

En attendant de tomber effectivement sur un petit bonhomme vert, les scientifiques affinent les outils théoriques pour détecter la vie extraterrestre (Ph. Adrian Wallett via Flickr CC BY 2.0).

Les planétologues, les astronomes, ou encore les amateurs de science-fiction connaissent bien la célèbre “équation de Drake”. Imaginée par l’astronome américain Frank Drake en 1961, cette formule (voir en fin de ce post) est supposée donner les probabilités d’existence d’une civilisation extraterrestre. Mais si elle est bien jolie – et peut faire rêver – elle demeure très très théorique, voire stérile, et vise uniquement à distinguer les probabilités qu’il y ait dans la Galaxie une civilisation extraterrestre technologique.

Or un astrobiologiste de l’Université Columbia (États-Unis) et un chimiste de l’université de Glasgow (Royaume-Uni) viennent de commettre une nouvelle équation pour la vie extraterrestre, bien plus concrète et calculable, pour évaluer les chances qu’une exoplanète abrite non pas une civilisation technologique mais simplement une forme de vie alien – primitive ou pas. Elle devrait permettre d’orienter les observations astronomiques vers les planètes les plus intéressantes.

La formule de l’”abiogenèse”

La nouvelle équation ne manque pas de charme, et séduira certainement ceux pour qui ce type de formule agit comme une “preuve” de l’existence d’aliens  – ce qui est loin d’être le cas, l’équation n’étant que probabiliste. Mais elle a le mérite d’être plus calculable que celle de Drake. Elle s’écrit :

Formule établie par les deux chercheurs donnant la probabilité qu'une vie puisse émerger dans un certain contexte planétaire.

Formule établie par les deux chercheurs donnant la probabilité qu’une vie puisse émerger dans un certain contexte planétaire (Crédit : Scharf & Cronin, PNAS 2016).

Quel est le sens de ce hiéroglyphe moderne ? Détaillons un peu : l’équation porte sur une planète donnée, pour laquelle on se questionne sur ses chances de voir émerger la vie au cours d’une période de temps donné t. Ainsi :

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Ce terme représente la moyenne attendue du nombre d’”évènements” durant le laps de temps t sur cette planète. Par “évènements”, il faut entendre : l’abiogenèse, soit l’émergence d’entités vivantes (bactéries, algues, ou autre) à partir de matière inerte. C’est donc bien ce que l’on cherche à calculer.

  • Nb : nombre possible de briques élémentaires

Les astrobiologistes ont appris à distinguer plusieurs familles de molécules nécessaires à l’émergence de la vie, les molécules prébiotiques. Il s’agit des hydrates de carbone, des protéines, des acides nucléiques, des lipides, etc. Ce terme est donc censé donner le nombre total d’atomes de ces molécules présentes dans la planète (atmosphère, surface, océans et croûte planétaire). Par exemple, pour la Terre, Nb vaut 10^49

  • no: nombre moyen de briques élémentaires par “organisme”

Ce terme peut être compris comme le nombre minimal d’atomes (organisés en briques élémentaires) qu’il faut pour former un système vivant, c’est-à-dire capable de se maintenir dans l’environnement (homéostasie) et de se reproduire (avec nécessairement de microscopiques variations entre deux générations).  Par exemple, sur Terre, les organismes vivants les plus petits sont les bactéries, qui contiennent en moyenne 10^11 atomes.

  • fp.fa.fe : fraction de briques élémentaires disponible durant le laps de temps t

Seule une fraction des briques élémentaires contenues dans la planète est disponible durant un certain laps de temps. Cette disponibilité peut être de trois sortes. (fp) : il s’agit des molécules libres c’est-à-dire non liées à d’autres ;  (fa) : nombre de ces molécules mobiles (dans l’atmosphère, l’eau liquide, etc.) ; (fe) : molécules ayant une affinité chimique les rendant capable de se lier à d’autres naturellement. Par exemple, la fraction de ces molécules disponibles sur Terre est de l’ordre de 10^(-14) : seul un 100 000-milliardième de la masse de molécules prébiotiques contenues dans l’atmosphère, le sol, les océans et le sous-sol terrestres est disponible pour interagir avec d’autres.

  • Nl no

Au calcul précédent, il faut soustraire le nombre de molécules prébiotiques déjà “séquestrées” par un organisme vivant et ne pouvant donc pas participer à l’abiogenèse.

  • Pa : probabilité d’assemblage par unité de temps.

Il ne suffit pas d’avoir les ingrédients nécessaires, encore faut-il que ceux-ci s’assemblent. Ce terme indique donc la probabilité qu’une assemblée de briques élémentaires réagisse afin de créer un organisme vivant. Bien sûr, cette donnée est inconnue, car on ne sait toujours pas comment la vie a émergé sur Terre. Mais l’on sait qu’elle est apparue entre 0,5 et 1 milliards d’années après la formation de la Terre, voici 4,6 milliards d’années. Ce qui a conduit les chercheurs à évaluer que cette probabilité était comprise entre 10^(-36) et 10^(-30) sur Terre.

Limites de l’équation

Les chercheurs signalent qu’ils n’ont pas tenu compte de la possibilité de transfert de molécules prébiotiques entre deux planètes d’un même système solaire à l’occasion de gros impacts de météorites. Ils précisent également qu’ils s’appuient sur l’exemple de la vie terrestre, et que l’équation ne tient pas compte du cas où d’autres types de systèmes chimiques (briques élémentaires, solvants, etc.) pourraient également produire de la vie.

L'équation de Drake (1961). La nouvelle équation viendrait donner la valeur du paramètre "fl".

L’équation de Drake (1961). La nouvelle équation viendrait donner la valeur du paramètre “fl”.

Néanmoins cette équation devrait permettre aux exobiologistes de cibler a priori des systèmes planétaires plus à même de remplir les conditions pour l’émergence de la vie. Mais tout cela demeure probabiliste, et il ne sera possible d’affirmer l’existence d’une vie autre que terrestre que le jour où on la détectera effectivement.

–Román Ikonicoff

 

> Lire également :

 

Lire également dans les Grandes Archives de S&V :

  • Vie extraterrestre : l’espoir – S&V n°1167 – 2014. Il y a Titan, et il y a Europe, une lune de Jupiter totalement gelée en surface mais avec un océan intérieur alimenté en chaleur par le noyau de la lune. Bref, le Système solaire est un terrain d’exploration pour les exobiologistes bien plus accessible que les exoplanètes lointaines.

1167

  • Origine de la vie : l’expérience de Miller refait parler d’elle – S&V n°1099 – 2009. En 1953, le chercheur américain Stanley Miller avait montré dans une expérience que certaines molécules complexes nécessaires à la vie pouvaient se former spontanément dans la soupe primitive de la Terre, voici 3,7 milliards d’années. Plus d’un demi-siècle après, l’expérience intéresse encore les chercheurs…

1099

  • Ils ont créé des êtres presque vivants – S&V n°1157 – 2014 – C’est un fait : il y a 3,7 milliards d’années des organismes vivants ont commencé à émerger de l’inerte. Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain : des dizaines de millions d’années durant lesquelles des formes intermédiaires, ni vivantes ni inertes, ont crû dans les océans. Les scientifiques tentent de comprendre et reproduire cette étape en laboratoire.

1157

  • Kepler 186f : la terre a une jumelle – S&V n°1161 – 2014 – Depuis la mise en service du télescope spatial Kepler par la Nasa en 2009, les surprises n’ont pas manqué : plusieurs exoplanètes similaires à la Terre ont été détectées, dont l’exoplanète Kepler-186f, découverte en 2013, qui semble réunir les conditions propices à la vie. Sera-t-elle parmi les nouvelles nommées ?

1161

Au sommaire de Science & Vie n°1187

Standard

 

VOUS AVEZ DIT COMPLOT ?

NOS CERVEAUX SONT PROGRAMMÉS
POUR Y CROIRE

 

Découvrez le sommaire complet de votre dernier numéro de Science & Vie, ainsi que tous les compléments utiles que la rédaction a souhaité apporter à ses articles.

 

[AU SOMMAIRE]

Visuel-SOMMAIRE-ACTU

16 > Labos

Neandertal aménageait déjà des grottes il y a 176 000 ans ; éternuer est encore plus violent qu’on ne le pensait ; une dent supporte 15 fois la pression de la mastication…

24 > Environnement

80 % de la population mondiale ne voit plus le ciel nocturne ; élever des barrages limiterait l’effet de la fonte des glaces…

28 > Médecine

AVC : la piste des cellules souches relancée ; une algue japonaise contre les allergies alimentaires…

32 > Technos

Un ordinateur a créé un nouveau Rembrandt ; une moto électrique a été imprimée en 3D…

 

36 > INONDATIONS : RETOUR SUR UN CAS SANS PRÉCÉDENT   [En savoir plus]

 

 

Visuels-SOMMAIRE-A-LA-UNE

48 > 7 CAS EMBLÉMATIQUES

62 > COMMENT FAIRE LA PART DES CHOSES ?

 

 

Visuels-SOMMAIRE-SCIENCE-DECOUVERTE

68 > Astrophysique  [En savoir plus]
L’étoile mystérieuse

71 > Microbiologie [En savoir plus]
Moteur électrique : les bactéries l’ont inventé il y a 2 milliards d’années

74 > Astrophysique [En savoir plus]
Trous noirs galactiques : ils naissent de simples nuages

80 > Médecine [En savoir plus]
Soleil : s’exposer plus pour vivre plus ?

 

Visuels-SOMMAIRE-SCIENCE-TECHNIQUES

86 > Transports [En savoir plus]
Un train à 1200 km/h : pas si fou !

92 > Santé publique [En savoir plus]
Maladie de Lyme : il est urgent d’y voir plus clair

96 > Génomes artificiels [En savoir plus]
Interview de G. Chruch : “D’ici 7 ans, nous créerons un génome humain”

 

 

Visuels-SOMMAIRE-SCIENCE-FUTUR

106 > Des dirigeables stratosphériques vont jouer les satellites ; les véhicules électriques s’alimenteront au solaire ; des drones vont larguer des milliers d’insectes stériles contre la mouche tsé-tsé ; des super tramways pourraient demain rouler juste au-dessus des voitures ; élever des montagnes pour faire tomber la pluie est à l’étude ; avec la capsule Red Dragon, le rêve de coloniser Mars se précise…

 

 

Science & société

108 > Régimes amaigrissants : mieux vaut écouter sa faim [En savoir plus]

112 > Intelligences artificielles : seule la censure les empêche d’être “amorales”

 


[PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES, VIDÉOS, SITES WEB, LIVRES…]

Retrouvez les sources et les références essentielles pour approfondir les articles parus dans votre magazine.

ÉVÉNEMENT

À CONSULTER

> Le site Vigicrues, qui anticipe le risque de crues sur le territoire français: http://www.vigicrues.gouv.fr/

 

> Le bilan climatique du printemps 2016, à retrouver sur météo France:

http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/bilans-climatiques/bilan-2016/bilan-du-printemps-2016

http://www.meteofrance.fr/actualites/36994859-retour-sur-les-tres-fortes-pluies

 

> Le site Seine Grands Lacs, qui présente les 4 grands lacs réservoirs et leur mode de fonctionnement: http://seinegrandslacs.fr/

 

> Le rapport faisant état des différences de niveaux entre les digues de protection parisiennes et celle de banlieue: http://seinegrandslacs.fr/sites/default/files/dossier_synthese_papi.pdf

 

> Un rapport de l’OCDE sur la gestion du risque d’inondations (2014): http://www.keepeek.com/Digital-Asset-Management/oecd/governance/etude-de-l-ocde-sur-la-gestion-des-risques-d-inondation-la-seine-en-ile-de-france-2014_9789264207929-fr#page33

 

> Un article sur ces crues de Valérie Masson-Delmotte, une des plus éminentes climatologues françaises :

https://theconversation.com/pluies-intenses-et-changement-climatique-quel-rapport-60519

 

> La publication scientifique sur ces crues et le lien avec le réchauffement climatique:

http://www.hydrol-earth-syst-sci-discuss.net/hess-2016-308/

 

> Une modélisation climatologique des crues avec un réchauffement de 2°C :

http://link.springer.com/article/10.1007/s10584-015-1570-4

À CONSULTER :

> On peut d’abord jeter un œil, pour se faire une idée, sur quelques sites notoirement conspirationnistes :

http://stopmensonges.com/

http://www.voltairenet.org/

http://en.reseauinternational.net/ (en anglais)

http://www.reopen911.info/11-septembre/mise-en-ligne-du-documentaire-11-septembre-le-nouveau-pearl-harbor/ (Une association dédiée à la théorie du complot du 11 septembre)

 

> Puis sur des sites plus ou moins utiles pour lutter contre la complotite aigue :

  • La page réalisée pour le gouvernement. Le propos n’est pas dénué de bon sens, mais la vidéo qui l’accompagne est d’une grande maladresse :

http://www.gouvernement.fr/on-te-manipule

 

  • Un reportage, destiné à l’éducation nationale, réalisé par des journalistes d’investigation :

https://vimeo.com/151519913

 

  • Le média Spicee, qui a inventé de toutes pièces un faux complot -Le sida aurait été inventé pour lutter contre Fidel Castro- pour mieux le dénoncer ensuite. Une démarche originale et largement saluée (payant) :

https://www.spicee.com/fr/program-guest/comment-nous-avons-piege-les-complotistes-633

 

  • Le site Internet Conspiracywhatch aide à débusquer le vrai du faux. Utile.

http://www.conspiracywatch.info/

 

  • Le blog du phsychologue Rober Brotherton apporte un éclairage plus scientifique :

https://conspiracypsychology.com/author/robbrotherton/


> Une centaine d’études psychologiques et cognitives ont été consacrés au sujet ces cinq dernières années. Voici un échantillon de celles qui nous aidé à construire notre dossier :

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/acp.2995/abstract

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18692779

http://science.sciencemag.org/content/322/5898/115

http://spp.sagepub.com/content/3/6/767.abstract

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/acp.3161/abstract

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4340140/

http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0089177

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/acp.2873/abstract?userIsAuthenticated=false&deniedAccessCustomisedMessage

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25217762

http://www.pnas.org/content/113/3/554.abstract

 

> La publication scientifique qui a révélé l’anomalie

https://arxiv.org/abs/1509.03622

 > Courbes et précisions scientifiques sont également disponibles sur ce site de financement participatif lancé par les astronomes de Yale.

https://www.kickstarter.com/projects/608159144/the-most-mysterious-star-in-the-galaxy/description

 

> Pour ceux qui voudraient participer à la recherche d’exoplanètes, c’est ici :

https://www.planethunters.org/

 

À CONSULTER

> Les publications détaillant le scenario du direct collapse :

http://arxiv.org/abs/1603.08522

http://arxiv.org/abs/1409.3572

http://arxiv.org/abs/1309.1097

http://arxiv.org/abs/1511.00696

https://arxiv.org/abs/1601.00557

 

 

MÉDECINE

À VOIR

> Une conférence TEDx (en anglais sous-titré) de Richard Weller concernant les possibles bienfaits du soleil

 

À CONSULTER

> Les publications épidémiologiques suggérant un effet de l’exposition au soleil sur la longévité :

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/joim.12251/pdf

http://cebp.aacrjournals.org/content/20/4/683.full.pdf+html

 

> Les publications suggérant que les personnes diagnostiquées de certains cancers de la peau ont une espérance de vie supérieure à celles de personnes non diagnostiquées du même âge :

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/joim.12496/pdf

http://ije.oxfordjournals.org/content/42/5/1486.full.pdf+html

 

> Des publications suggérant des effets du soleil sur l’organisme à travers la libération d’oxyde nitrique :

http://circres.ahajournals.org/content/105/10/1031.full.pdf+html

http://diabetes.diabetesjournals.org/content/diabetes/63/11/3759.full.pdf


TRANSPORTS

À CONSULTER

> Le train hyperloop a été décrit en détail en août 2013 par l’Américain Elon Musk au travers d’un article disponible en anglais:

http://www.spacex.com/sites/spacex/files/hyperloop_alpha-20130812.pdf

Il s’agit de la toute première version du projet. Depuis, plusieurs entreprises se sont lancées dans l’aventure et sont en train de développer leur propre véhicule.

C’est le cas de Transpod, au Canada: http://www.transpod.ca/

Et d’Hyperloop One aux Etats-Unis: https://hyperloop-one.com/

Toujours aux Etats-Unis, c’est aussi le cas d’Hyperloop transportation technologies: http://hyperlooptransp.com/#!/

Et des laboratoires, comme celui-ci du MIT, sont également partie prenante: http://www.mithyperloop.org/

 

À VOIR

> Et pour avoir une petite idée des tests qui ont déjà démarré…

D’autres devraient suivre dans les prochaines semaines.


SANTÉ PUBLIQUE

À CONSULTER

> La fédération française contre les maladies vectorielles à tiques propose une approche concertée et scientifique pour aider les malades :

http://ffmtv.org

 

> Un plan d’action sera présenté par le ministère de la santé en septembre 2016 :

http://social-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/maladie-de-lyme-un-plan-d-action-national-presente-aux-associations-en

 

GÉNOME ARTIFICIEL

À VENIR

 

SCIENCE & SOCIÉTÉ

À CONSULTER