La maladie d’Alzheimer pourrait être transmissible

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A l'origine de la maladie d'Alzheimer chez certains patients : des injections d'hormone de croissance contaminé par l'agent responsable de la maladie. - Ph. WerbeFabrik / Pixabay / CC0

A l’origine de la maladie d’Alzheimer chez certains patients : des injections d’hormone de croissance contaminé par l’agent responsable de la maladie. – Ph. WerbeFabrik / Pixabay / CC0

Impensable ! La maladie d’Alzheimer, maladie dégénérative du cerveau la plus répandue, avec plus de 800 000 malades en France, pourrait être contagieuse ! C’est ce que suggère une étude anglaise publiée ce 9 septembre par la revue Nature.

Mais le mode de transmission révélé ici est d’un type bien particulier… Il n’a rien à voir avec celui d’un rhume ou d’une grippe ! En effet, les six patients étudiés Zane Jaunmuktane et ses collègues de l’University College de Londres auraient été contaminés par des injections d’hormone de croissance humaine.

Déjà mise en cause dans le scandale de la maladie de Creuzfeld-Jacob, autre maladie neurodégénérative, la préparation de l’hormone de croissance humaine était obtenue à l’aide de prélèvements dans la glande pituitaire du cerveau de cadavres.

Des injections d’hormones de croissance contaminées avaient provoqué un scandale sanitaire

Certains des échantillons ainsi obtenus contenaient le prion PrP, une forme d’agent infectieux qui déclenchait la maladie de Creuzfeld-Jacob des années après le traitement. Un destin partagé par 220 autres personnes par le monde, dont 119 en France, sur un total de 30 000 personnes ayant reçu l’hormone (destinée à soigner les retards de croissance des enfants) de 1958 à 1985.

C’était d’ailleurs le cas des six patients étudiés ici, tous décédés des suite de Creutzfeld-Jacob. Sauf que les chercheurs ont également découvert que leur cerveau renfermait des amas de peptide bêta-amyloide, responsable de la maladie d’Alzheimer. Bien connu pour s’accumuler petit à petit dans la matière grise, ce peptide provoque la dégénérescence cérébrale à la base de l’Alzheimer. Lentement mais inexorablement, cette accumulation se traduit par une démence progressive, qui se manifeste généralement au troisième âge.

Même jeunes et non prédisposées à la maladie, ces patients ont développé des signes d’Alzheimer après l’injection

Le détail important ici est que ces patients étaient jeunes (36 à 51 ans), trop jeunes pour développer la forme classique de la maladie liée au grand âge. Or, leur cerveau présentait pourtant des dépôts bêta-amyloïde, très étendus même chez quatre d’entre eux. De plus, aucun de ces patients n’était porteur de prédispositions génétiques aux formes précoces de la maladie, ce qui auraient permis d’expliquer la présence des dépôt de peptide.

Les neuroscientifiques anglais suggèrent donc que ces plaques ont été introduites de l’extérieur, et ne se sont pas développées spontanément dans le cerveau. Leur hypothèse, même s’ils n’en fournissent pas la preuve directe, est que les injections de l’hormone de croissance étaient également contaminées par le peptide bêta-amyloïde.

Alzheimer contagieux : une hypothèse d’il y a six ans

Si leur recherche fait tant de bruit, c’est que l’idée d’une possible contagiosité de la maladie d’Alzheimer ne date pas d’aujourd’hui : en 2009, déjà, Science&Vie rapportait cette hypothèse. Elle avait été avancée par une équipe anglo-suisse, qui avait observé le développement de la maladie dans le cerveau de souris ayant reçu une injection de peptide bêta-amyloïde.

Si la transmissibilité d’Alzheimer est confirmée chez l’homme (des études plus approfondies débuteront sous peu, notamment à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière sur des cerveaux de patients décédés suite à l’hormone de croissance contaminé au prion PrP), le monde médical devra s’y adapter rapidement. Entre autres, il faudra renforcer les mesures de stérilisation des outils chirurgicaux, car éliminer les prions et les peptides, de nature très adhésive, est plus complexe que stériliser contre les bactéries et les virus, comme on se limite à le faire actuellement.

—Fiorenza Gracci

 

> Lire aussi dans les Grandes Archives de S&V :

S&V 1133 - maladies cerveau microbes

  • Parkinson, l’incroyable hypothèse — S&V n°1130, 2011. Due à une dégradation des neurones qui commandent le mouvement, elle est la deuxième maladie neurodégénérative la plus répandue. Des indices s’accumulent indiquant qu’elle pourrait découler d’une infection intestinale !

S&V 1130 - Parkinson contagieuse

  • Alzheimer, une maladie contagieuse ? — S&V n°1104, 2009. C’est la première fois qu’une telle idée est formulée : cette maladie se comporterait comme une maladie infectieuse. Son agent principal, le peptide bêta-amyloïde, contamine en effet les cellules saines !

S&V 1104 - Alzheimer contagieuse

 

A l’école, ils font tomber les barrières

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« Tu veux venir jouer avec nous Théophile ? » L’enfant au visage pâle et aux yeux clairs accepte d’être doucement entraîné par Fatouma, 11 ans. « Il est autiste, glisse-t-elle au passage. Il a parfois du mal à communiquer. J’essaie de parler avec lui, il faut qu’il apprenne. » L’école primaire Saint-Charles, à Paris, en lien avec l’institut médico-éducatif (IME) du quartier, est dite « à pédagogie particulière et personnalisée » et favorise l’inclusion. La mixité repose aussi sur l’internat, qui a accueilli jusqu’à 70 enfants, dont les parents travaillent en horaires décalés ou de nuit, ou boursiers de l’État, ou placés par l’ASE sur ordonnance d’un juge. « Si vous savez à cet âge que vous pouvez être le meilleur ami d’un camarade venu d’ailleurs…

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Ces sports qui aident l’enfant à se concentrer

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Si rien ne vaut un match de foot pour que l’enfant se défoule, il existe aussi des activités qui allient dépense physique et concentration, permettant aux garçons et aux filles de canaliser leur énergie. En voici quelques-unes.

L’escalade

« En un an, ils parviennent à se concentrer, à appréhender la verticalité et le vide, pour grimper en toute sécurité », assure Nathalie Clément, responsable de la salle de la FFME de Fontainebleau (77)….

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"Selon moi, la spasmophilie relève d’un conflit entre le corps et l’esprit"

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Syndrome mal défini par la médecine, la spasmophilie concernerait près de 20 % de la population. Entretien avec le Dr Jean Dupire, médecin homéopathe et auteur de Spasmophiles ? Libérez vos émotions !

1. Qu’est-ce que la spasmophilie ?

Fatigue chronique, spasmes, tremblements… la spasmophile rassemble des symptômes encore mal compris. Pour certains médecins, elle se définit par une hyperexcitabilité nerveuse et musculaire sans qu’une cause identifiable soit pour autant repérable. Pour d’autres, ce problème médical concerne des personnes hypersensibles ayant un émotionnel très développé. Ces personnes sont parfois considérées comme des « petits fonctionnels »…

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Un goûter durable à la récré

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1. Recycler davantage

Le goûter pris à l’école génère beaucoup de déchets : pour des raisons pratiques, les enfants utilisent souvent des portions individuelles et des contenants « sans couverts », qui n’entrent pas dans les programmes de tri classiques. Et notamment des gourdes de compote, appréciées des petits gastronomes comme de leurs parents. L’entreprise TerraCycle (www.terracycle.fr) a mis en place un programme de collecte de ces stars du goûter. L’école peut…

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Corps et esprit, comment trouver l’équilibre ?

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Guérir, jeûner, marcher, méditer, se soigner autrement… Vous l’aurez remarqué : chaque mois, La Vie aborde en « une » une question de santé, une nouvelle manière de se soigner ou de retrouver le lien entre corps et esprit. Notre hebdomadaire chrétien d’actualité a toujours eu le souci d’accompagner la vie de tout l’homme, « corps et âme » tout en informant sur le monde et en se mettant à l’écoute de toutes les formes de quête de sens afin de les comprendre et de les éclairer. Désormais, des enquêtes sociologiques le montrent (page 25), c’est par ces problématiques de santé que passent nombre d’interrogations sur le sens de la vie, sur la recherche spirituelle et même de nouveaux engagements pour le monde. Ainsi, par exemple, l’intérêt écologique et l’engouement pour une nourriture végétarienne, pour le jeûne, le biologique ou la nourriture saine révèlent-ils aussi bien un souci de mieux et moins manger que de respecter la planète. Ce sont de nouvelles formes de « militance » qui touchent beaucoup les jeunes. Autre exemple : l’engouement pour la méditation et un retour vers le silence intérieur, au sein d’une vie agitée et dispersée, plus qu’une quête anti-stress, devient pour des personnes qui se sont éloignées de leur culture chrétienne (ou ne la connaissent plus) une voie de redécouverte de la dimension spirituelle et d’une nouvelle ouverture au monde.

Devant une médecine sans cesse en progrès, mais de plus en plus technique, qui traite une maladie plus qu’une personne, qui touche de moins en moins le corps du malade mais l’examine au scanner, la relation humaine du thérapeute au patient retrouve toute son importance. Les médecines dites parallèles ou complémentaires rencontrent ainsi un nouveau public, soucieux de tout conjuguer pour guérir mais aussi de donner du sens à la traversée de la maladie. C’est pourquoi l’homme occidental semble si attiré par les pratiques venues d’Orient. D’autres conceptions de la personne, comme celle de la médecine chinoise, par exemple, qui envisage le soin dans une approche globale de l’homme, s’intéressant à l’être physique, émotionnel, spirituel, en cherchant à préserver un équilibre avec l’univers, répondent à ce besoin de cohérence.

Retrouver le lien entre corps et esprit, dans un rapport plus équilibré à soi-même, une relation intime et respectueuse à la nature, c’est aussi ce que cherche l’adepte contemporain de la marche, une pratique par ailleurs recommandée par tous les observatoires de santé publique. Ce désir de reconnexion de l’homme à lui-même, à son environnement n’est sans doute pas une fin en soi. Et d’aucuns pourraient craindre, avec justesse, de voir s’installer une forme d’idolâtrie du bien-être, une nouvelle religion « de la bonne santé ». Dans un monde globalisé qui nous met de plus en plus souvent face à la souffrance, la détresse ou la violence de l’autre, restaurer l’harmonie n’est pas qu’oeuvre individuelle et effort de volonté personnelle.

C’est à une conversion profonde de tout l’être que nous sommes conviés en commençant par ce sur quoi chacun a prise : son choix de vie, de nourriture, sa présence au monde, sa culture spirituelle, mais aussi son rapport à l’autre et au tout Autre. Écouter les aspirations du temps mais aussi affirmer que les chrétiens sont concernés par ces nouvelles recherches – et ont leur mot à dire, c’est le sens de notre journée de Strasbourg sur « Sens et santé ». Qui réunira des médecins et des patients, des praticiens de médecines occidentales, mais aussi orientales, des sociologues et des spirituels, des pratiquants du jeûne ou de la marche. Ensemble, nous chercherons comment, demain, « soigner tout l’homme ».

Jean-Gérard Bloch : « L’unité corps-esprit est démontrée jusque dans nos gènes » 

Pascal Ide : « Soigner tout l’homme ? »

Dominique Casaÿs : « Soigner tout l’humain en médecine chinoise »

Baptiste Beaulieu : « Tant qu’il y aura le soin, nous serons des hommes » 

Michel Maxime Egger : « Se nourrir, pour le corps ou pour l’esprit ? »

Françoise Wilhelmi de Toledo : « Les trois dimensions à l’oeuvre dans le jeûne »

Axel Kahn : « La marche, la tête et les jambes »

David Lebreton : « La condition corporelle de l’humanité »

  

> La journée Sens et santé aux Etats généraux du christianisme

Une journée complète d’échange sur les rapports entre corps et esprit. Exploration des nouveaux territoires de la médecine, de la psychologie et de la quête spirituelle. 

Vendredi 9 h 30-12 h 30 Église Saint-Thomas
Les nouveaux territoires de la santé Animé par Élisabeth Marshall, rédactrice en chef à La Vie, et Étienne Séguier, journaliste à La Vie.
Marcher, bouger Axel Kahn, écrivain, médecin, marcheur, David Le Breton, anthropologue, Alexandre Feltz, médecin.
Manger, jeûner Michel Maxime Egger, sociologue, Françoise Wilhelmi de Toledo, directrice de clinique. 

Vendredi 14 h 30-17 h 30 Église Saint-Thomas

Les nouveaux chercheurs de sens
Jean-François Barbier-Bouvet, chercheur au Groupe d’études recherches et pratiques spirituelles émergentes (Gerpse).
Traverser la maladie Baptiste Beaulieu, médecin, écrivain et blogueur, Samuel Pruvot, journaliste et écrivain, Marion Muller-Colard, pasteure, aumônier des hôpitaux et écrivaine.
Un dialogue entre l’Orient et l’Occident Pascal Ide, médecin et théologien, Jean-Gérard Bloch, médecin, directeur du diplôme universitaire Médecine, méditation et neurosciences. Dominique Casaÿs, kinésithérapeute spécialisé en médecine chinoise.

> Les Etats généraux du christianisme, auront lieu à Strasbourg du 2 au 4 octobre 2015. Inscrivez-vous dès maintenant (et gratuitement) en ligne !

À l’école en pédibus, c’est le pied !

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Emmener les enfants à l’école à pied… Un voeu pieux pour bien des familles, confrontées à une organisation chronométrée le matin. Résultat : selon une étude de l’Association pour la prévention routière de 2011, 73 % des 5-10 ans vont à l’école en voiture. Mais en cette période de rentrée, c’est peut-être le moment de se mettre au « pédibus »… Le principe de ces « autobus pédestres », qui fleurissent dans de nombreuses communes, est le même que celui des transports en commun. Une ou plusieurs lignes desservent un établissement scolaire et sont jalonnées d’arrêts où les enfants peuvent rejoindre la petite troupe à une heure fixée. Des parents volontaires, vêtus de chasubles fluo, accompagnent la file indienne jusqu’à l’école.

Plus alertes et moins excités

Les avantages de ce mode de transport doux sont multiples. Moins de voitures aux abords des écoles, c’est moins de gaz à effet de serre et un environnement plus sûr. « Les enfants qui arrivent à l’école en ayant marché une dizaine de minutes sont aussi plus alertes et moins excités que ceux qui sont déposés en auto devant le portail », souligne Alexandra Pamies, fondatrice du réseau Mille-Pattes, qui accompagne la mise en place de parcours. De plus, les enfants prennent le réflexe de se déplacer autrement qu’en voiture.

Une vie de quartier animée

Autre point positif de ces lignes, aussi appelées « carapattes » : la convivialité qu’elles créent. « Les enfants discutent entre eux sur le chemin, ils sont ravis de se retrouver. Et comme les parents sont amenés à échanger régulièrement, la vie du quartier est plus animée. Pour Noël ou pour le dernier trajet de l’année, il n’est pas rare qu’on se déguise. En été, on organise un apéro pour les familles. C’est un vrai plaisir », témoigne Tiphaine, dont les deux enfants n’imaginent plus aller à l’école autrement.

Pour les parents, enfin, le gain de temps est précieux : « Au lieu d’emmener mes enfants tous les matins, j’accompagne le pédibus un matin par semaine. Les quatre autres jours, j’échappe donc aux embouteillages », ajoute Tiphaine. Autant de bonnes raisons de se lancer.

 

> Mettre en place un pédibus

- Motivez d’autres familles, parlez-en autour de vous, par exemple au moment des élections de parents d’élèves. 

- Définissez les besoins pour tracer des lignes et imaginer les arrêts. Idéalement, un trajet complet ne doit pas dépasser 20 minutes, arrêts compris. 

- Contactez la mairie : elle peut vous aider en fournissant chasubles, panneaux pour les arrêts, supports de communication, voire en aménageant les abords de l’école.

Info : reseaumillepattes.org, carapattes.org, colibris-lemouvement.org