Préparer l’Avent jour après jour avec les enfants

Standard


Samedi 1er décembre Le calendrier de l’Avent démarre le 1er décembre. Mais l’Avent commence le quatrième dimanche avant Noël. Du latin adventus (« arrivée »), il est une période d’attente et de préparation à la venue du Christ. 


Dimanche 2 Tu allumes la première bougie de ta couronne de l’Avent, qui en compte quatre. Dimanche prochain, tu en allumeras deux, le troisième, trois, et le quatrième, quatre. Autant de jalons sur ton chemin vers la naissance de Jésus. 


Mardi 4 Aujourd’hui, on fête sainte Barbe, la patronne des artilleurs, des artificiers, des mineurs et des carriers ! Va découvrir l’histoire de cette martyre sur Internet. Tu peux aussi déposer des lentilles sur un coton mouillé, selon la tradition provençale. Par leur germination, elles évoqueront la venue du Messie. 


Jeudi 6 Jour de la fête de saint Nicolas. La légende raconte que cet évêque qui a vécu en Turquie au IIIe siècle a ressuscité des enfants tués par un boucher. Il s’est ainsi forgé la réputation de protecteur des enfants. Tu peux apporter des friandises aux enfants tout autour de toi. 


Samedi 8 En la fête de l’Immaculée Conception de Marie, tu peux déposer dans la nuit une bougie sur le rebord de ta fenêtre, comme à Lyon. 


Lundi 10 Sais-tu que, chaque semaine de l’Avent, le prêtre de ta paroisse peut célébrer une messe « rorate » ? Cette liturgie aux bougies, qui se déroule juste avant l’aurore, tire son nom latin d’un verset d’Isaïe (45, 8) : « Cieux, faites venir le Juste comme une rosée. »


Jeudi 13 À la sainte Lucie, pourquoi ne pas préparer, comme en Scandinavie, une brioche au safran, jaune comme la lumière ? Tu trouveras la recette sur Internet


Lundi 17 Une semaine avant Noël, il est temps d’intensifier notre prière. Autrefois, on célébrait les vêpres avec leurs célèbres Grandes Ô, antiennes du cantique de Marie ou du Magnificat (Luc 1, 45-55) qui invoquent le Seigneur sous des noms bibliques. Pourquoi ne pas reprendre leur conclusion : « Viens Seigneur, viens nous sauver » ? Tu peux aussi prier l’angélus, à midi, qui aide à méditer le mystère de l’Incarnation. 


Lundi 24 Dès le soir, trois messes sont proposées. La messe de la nuit, celle de l’aurore et celle du jour, le 25 décembre au matin, évoquent chacune une naissance du Christ : engendrement par le Père, nativité à Bethléem, naissance en nos âmes. 


Mardi 25 Jour de Noël. N’oublie pas de placer l’Enfant-Jésus dans la crèche ! La tradition dit même qu’il faut le déposer la veille à minuit. Tu pourras le contempler jusqu’à la Chandeleur, où tu rangeras la crèche en attendant l’année prochaine.

Préparer l’Avent jour après jour avec les enfants

Standard


Samedi 1er décembre Le calendrier de l’Avent démarre le 1er décembre. Mais l’Avent commence le quatrième dimanche avant Noël. Du latin adventus (« arrivée »), il est une période d’attente et de préparation à la venue du Christ. 


Dimanche 2 Tu allumes la première bougie de ta couronne de l’Avent, qui en compte quatre. Dimanche prochain, tu en allumeras deux, le troisième, trois, et le quatrième, quatre. Autant de jalons sur ton chemin vers la naissance de Jésus. 


Mardi 4 Aujourd’hui, on fête sainte Barbe, la patronne des artilleurs, des artificiers, des mineurs et des carriers ! Va découvrir l’histoire de cette martyre sur Internet. Tu peux aussi déposer des lentilles sur un coton mouillé, selon la tradition provençale. Par leur germination, elles évoqueront la venue du Messie. 


Jeudi 6 Jour de la fête de saint Nicolas. La légende raconte que cet évêque qui a vécu en Turquie au IIIe siècle a ressuscité des enfants tués par un boucher. Il s’est ainsi forgé la réputation de protecteur des enfants. Tu peux apporter des friandises aux enfants tout autour de toi. 


Samedi 8 En la fête de l’Immaculée Conception de Marie, tu peux déposer dans la nuit une bougie sur le rebord de ta fenêtre, comme à Lyon. 


Lundi 10 Sais-tu que, chaque semaine de l’Avent, le prêtre de ta paroisse peut célébrer une messe « rorate » ? Cette liturgie aux bougies, qui se déroule juste avant l’aurore, tire son nom latin d’un verset d’Isaïe (45, 8) : « Cieux, faites venir le Juste comme une rosée. »


Jeudi 13 À la sainte Lucie, pourquoi ne pas préparer, comme en Scandinavie, une brioche au safran, jaune comme la lumière ? Tu trouveras la recette sur Internet


Lundi 17 Une semaine avant Noël, il est temps d’intensifier notre prière. Autrefois, on célébrait les vêpres avec leurs célèbres Grandes Ô, antiennes du cantique de Marie ou du Magnificat (Luc 1, 45-55) qui invoquent le Seigneur sous des noms bibliques. Pourquoi ne pas reprendre leur conclusion : « Viens Seigneur, viens nous sauver » ? Tu peux aussi prier l’angélus, à midi, qui aide à méditer le mystère de l’Incarnation. 


Lundi 24 Dès le soir, trois messes sont proposées. La messe de la nuit, celle de l’aurore et celle du jour, le 25 décembre au matin, évoquent chacune une naissance du Christ : engendrement par le Père, nativité à Bethléem, naissance en nos âmes. 


Mardi 25 Jour de Noël. N’oublie pas de placer l’Enfant-Jésus dans la crèche ! La tradition dit même qu’il faut le déposer la veille à minuit. Tu pourras le contempler jusqu’à la Chandeleur, où tu rangeras la crèche en attendant l’année prochaine.

Préparer l’Avent jour après jour avec les enfants

Standard


Samedi 1er décembre Le calendrier de l’Avent démarre le 1er décembre. Mais l’Avent commence le quatrième dimanche avant Noël. Du latin adventus (« arrivée »), il est une période d’attente et de préparation à la venue du Christ. 


Dimanche 2 Tu allumes la première bougie de ta couronne de l’Avent, qui en compte quatre. Dimanche prochain, tu en allumeras deux, le troisième, trois, et le quatrième, quatre. Autant de jalons sur ton chemin vers la naissance de Jésus. 


Mardi 4 Aujourd’hui, on fête sainte Barbe, la patronne des artilleurs, des artificiers, des mineurs et des carriers ! Va découvrir l’histoire de cette martyre sur Internet. Tu peux aussi déposer des lentilles sur un coton mouillé, selon la tradition provençale. Par leur germination, elles évoqueront la venue du Messie. 


Jeudi 6 Jour de la fête de saint Nicolas. La légende raconte que cet évêque qui a vécu en Turquie au IIIe siècle a ressuscité des enfants tués par un boucher. Il s’est ainsi forgé la réputation de protecteur des enfants. Tu peux apporter des friandises aux enfants tout autour de toi. 


Samedi 8 En la fête de l’Immaculée Conception de Marie, tu peux déposer dans la nuit une bougie sur le rebord de ta fenêtre, comme à Lyon. 


Lundi 10 Sais-tu que, chaque semaine de l’Avent, le prêtre de ta paroisse peut célébrer une messe « rorate » ? Cette liturgie aux bougies, qui se déroule juste avant l’aurore, tire son nom latin d’un verset d’Isaïe (45, 8) : « Cieux, faites venir le Juste comme une rosée. »


Jeudi 13 À la sainte Lucie, pourquoi ne pas préparer, comme en Scandinavie, une brioche au safran, jaune comme la lumière ? Tu trouveras la recette sur Internet


Lundi 17 Une semaine avant Noël, il est temps d’intensifier notre prière. Autrefois, on célébrait les vêpres avec leurs célèbres Grandes Ô, antiennes du cantique de Marie ou du Magnificat (Luc 1, 45-55) qui invoquent le Seigneur sous des noms bibliques. Pourquoi ne pas reprendre leur conclusion : « Viens Seigneur, viens nous sauver » ? Tu peux aussi prier l’angélus, à midi, qui aide à méditer le mystère de l’Incarnation. 


Lundi 24 Dès le soir, trois messes sont proposées. La messe de la nuit, celle de l’aurore et celle du jour, le 25 décembre au matin, évoquent chacune une naissance du Christ : engendrement par le Père, nativité à Bethléem, naissance en nos âmes. 


Mardi 25 Jour de Noël. N’oublie pas de placer l’Enfant-Jésus dans la crèche ! La tradition dit même qu’il faut le déposer la veille à minuit. Tu pourras le contempler jusqu’à la Chandeleur, où tu rangeras la crèche en attendant l’année prochaine.

Qu’avons-nous fait du calendrier de l’Avent ?

Standard


De petits cadeaux, cachés derrière des fenêtres en carton à ouvrir délicatement chaque matin de décembre. Un jour, des friandises pour enfants, adultes et désormais pour animaux, un petit élément de Playmobil, une bière trappiste, une crème hydratante… et même un vibromasseur ! 


Désormais les industries se sont toutes emparées, sans complexe, du traditionnel calendrier de l’Avent pour en faire leur affaire et le décliner pour tous les âges. Ce commerce juteux rapporte plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, des chiffres qui ne cessent d’augmenter. Tous les ans, plus de 12 millions de calendriers s’introduisent ainsi dans les foyers, ravissant petits et grands. 


Si cette coutume est devenue le prélude au consumérisme capitaliste en laquelle Noël s’est mué, il serait une erreur d’oublier que son but premier est d’abord de préparer à la venue du Christ dans une mangeoire. Pour les chrétiens en effet, petits ou grands, ouvrir une case pendant l’Avent marque de manière pédagogique l’avancée vers la naissance de Jésus.


À ses origines, des images pieuses


Né dans l’Allemagne luthérienne du XIXe siècle, le calendrier de l’Avent consistait à donner aux enfants des images pieuses – des représentations de saint Nicolas à la scène de la mangeoire –, chaque matin de décembre. « L’Avent, tout comme le Carême, est un temps privilégié pour se mettre à l’écoute de la Parole, se mettre en action et en prière dans l’attente de Noël », explique Jean-François Marie Auclair, frère franciscain et gardien du couvent Saint-François-d’Assise-de-Cholet (49). Depuis 7 ans, ses frères réalisent leur propre calendrier à destination des familles qui en font désormais pour certaines un rituel : « Ça devient un lieu d’échange privilégié entre parents et enfants », assure le frère.


Un modèle franciscain qui s’arrache


Leur modèle 2018 est appelé à s’arracher comme ils l’annoncent cette année encore, dans la vidéo réalisée avec humour par les jeunes de la Jeunesse Franciscaine. Il s’agit d’une proposition spirituelle quotidienne qu’il résume en 3 mots : « Comprendre, agir, prier. Chaque jour, nous avons une phrase de l’Évangile, accompagnée de conseils pour mettre cette phrase en pratique. Une petite méditation pour prier. Et une photo prise dans un de nos cinq couvents en France et Belgique, qui illustre l’Évangile. »



Où trouver l’authentique


Pour tous ceux qui veulent renouer avec l’esprit d’origine, et privilégier la dimension spirituelle à la dimension marchande, les calendriers classiques (de Mame, Bayard, Artège) vendus dans les librairies chrétiennes, proposent une prière quotidienne. Les modèles gratuits en ligne se dévorent à tout heure et sans modération : avec les dominicains « Avent dans la Ville 2018 », sur le thème « Je vous annonce une grande joie » (Luc 2, 10) où les méditations sont accompagnées chaque matin d’un cadeau offert par les enfants d’une école primaire pour inaugurer votre journée ; avec les ignatiens « Notre Dame du web », etc.



Le fait main


Dans un autre style et pour les plus bricoleurs, le calendrier de l’Avent peut également faire l’objet d’un après-midi « loisirs créatifs » en famille. Sarah Poulin-Chartrand, journaliste et fondatrice du blog québécois tatribu.com, propose un calendrier fait maison : 24 petites enveloppes suspendues avec une ficelle à une branche de bois ramassée lors d’une randonnée. Mais cette fois-ci, dans les enveloppes, point de chocolats trop sucrés ou de figurines en plastique. Les surprises contenues dans les enveloppes sont tout simplement des activités à faire en famille : une soirée cinéma en famille, trente minutes de plus avant d’aller au lit, fabriquer des cartes pour les professeurs ou encore cuisiner des biscuits. « Pour accueillir la joie de Noël, il nous faut 24 jours d’entrainement à la joie ! » comme prévient frère Philippe Verdin, dominicain. Tous les moyens sont bons pour passer du temps ensemble, dans l’attente du matin de Noël… quand l’heure sera vraiment venue de découvrir ses cadeaux et faire honneur aux chocolats !


 


 


 


 


 

Valérie de Larauze : “La maladie de ma fille nous a tirés vers le haut”

Standard


Nantes, décembre 2009. Je suis en plein dîner de travail à la maison lorsque le téléphone retentit. Je décroche : c’est le Canada. Ma fille va être hospitalisée pour une rage de dents persistante, nécessitant une opération. Laurène a 16 ans. La savoir seule à l’hôpital me noue le ventre. À peine ai-je raccroché que je congédie mes invités et cherche sur Internet le premier billet d’avion pour Toronto. Mon histoire personnelle me rattrape : alors que j’avais 5 ans, je me suis retrouvée seule, à l’hôpital, sans ma mère – alors incapable d’affronter la situation. Quelques jours plus tard, la « bombe atomique » du diagnostic nous tombe dessus : leucémie.


5 conseils de Valérie de Larauze aux parents d’enfants malades


Sur le moment, prier m’est impossible. En revanche, je demande aussitôt la…

Éducation : Encore de l’audace, toujours de l’audace !

Standard


Photographe, traductrice, journaliste, Joanna Nylund vit à Helsinki. Elle vient de publier Sisu. L’art finlandais du courage (Les Éditions de l’Homme), qui fait découvrir une composante méconnue de l’éducation finnoise. Cette qualité invite à repousser ses limites. Et permet de réaliser des prouesses en éducation, aux antipodes de l’enfant-roi. Interview réalisée par la magie de Skype.


Quelle est la définition du sisu, qui se prononce « si-zou » ?


Il n’existe pas de synonyme en français. En finlandais, le terme sisu désigne un ensemble de qualités : courage, résilience, persévérance, intégrité. J’y vois une forme de « détermination joyeuse », ce réservoir de forces que vous ignorez posséder, mais qui devient votre carburant si vous le sollicitez. Cette ressource intérieure est universelle et n’est pas réservée aux Finlandais !



5 conseils de Valérie de Larauze aux parents d’enfants malades

Standard


1. Identifier ses besoins


Parfois, c’est : « De quoi ai-je besoin aujourd’hui ? » D’un jour à l’autre, la situation peut changer. Certains amis, par exemple, voulaient m’aider en préparant le dîner, mais ce n’était pas toujours ajusté. Il faut être libre de dire non quand on sent que ce n’est pas ce qu’il nous faut, ou quand on n’a pas envie de parler tandis que des gens vous demandent de…

Valérie de Larauze : “la maladie de ma fille nous a tirés vers le haut“

Standard


Nantes, décembre 2009. Je suis en plein dîner de travail à la maison lorsque le téléphone retentit. Je décroche : c’est le Canada. Ma fille va être hospitalisée pour une rage de dents persistante, nécessitant une opération. Laurène a 16 ans. La savoir seule à l’hôpital me noue le ventre. À peine ai-je raccroché que je congédie mes invités et cherche sur Internet le premier billet d’avion pour Toronto. Mon histoire personnelle me rattrape : alors que j’avais 5 ans, je me suis retrouvée seule, à l’hôpital, sans ma mère – alors incapable d’affronter la situation. Quelques jours plus tard, la « bombe atomique » du diagnostic nous tombe dessus : leucémie.


5 conseils de Valérie de Larauze aux parents d’enfants malades


Sur le moment, prier m’est impossible. En revanche, je demande aussitôt la…

Éducation : Encore de l’audace, toujours de l’audace !

Standard


Photographe, traductrice, journaliste, Joanna Nylund vit à Helsinki. Elle vient de publier Sisu. L’art finlandais du courage (Les Éditions de l’Homme), qui fait découvrir une composante méconnue de l’éducation finnoise. Cette qualité invite à repousser ses limites. Et permet de réaliser des prouesses en éducation, aux antipodes de l’enfant-roi. Interview réalisée par la magie de Skype.


Quelle est la définition du sisu, qui se prononce « si-zou » ?


Il n’existe pas de synonyme en français. En finlandais, le terme sisu désigne un ensemble de qualités : courage, résilience, persévérance, intégrité. J’y vois une forme de « détermination joyeuse », ce réservoir de forces que vous ignorez posséder, mais qui devient votre carburant si vous le sollicitez. Cette ressource intérieure est universelle et n’est pas réservée aux Finlandais !



5 conseils de Valérie de Larauze aux parents d’enfants malades

Standard


1. Identifier ses besoins


Parfois, c’est : « De quoi ai-je besoin aujourd’hui ? » D’un jour à l’autre, la situation peut changer. Certains amis, par exemple, voulaient m’aider en préparant le dîner, mais ce n’était pas toujours ajusté. Il faut être libre de dire non quand on sent que ce n’est pas ce qu’il nous faut, ou quand on n’a pas envie de parler tandis que des gens vous demandent de…