Familities, une application pour veiller sur ses aînés

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Les cofondateurs de Familities, Lisa Bouam et Edwin Semmeley, se sont rencontrés à Shanghai, à la fin de leurs études en école de commerce. « C’est là que l’idée de Familities a commencé à germer. Nous étions tous les deux éloignés de nos familles, avec un décalage horaire rendant encore plus compliqués les liens. Ma grand-mère, veuve, s’était cassé le col du fémur et Lisa avait une problématique similaire dans sa famille. C’était très difficile à distance d’être informés et de pouvoir être présents pour nos proches », raconte Edwin Semmeley.


Un outil de coordination


Liste e-mail, groupe WhatsApp… Ils se rendent…

Du répit pour les aidants !

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Ce samedi de février, le ciel est bas et une pluie fine tombe sans discontinuer. C’est l’un de ces jours d’hiver où l’on apprécie la douceur d’un foyer. Sur l’avenue du 11-Novembre-1918, à Tassin-la-Demi-Lune (Rhône), dans la proche banlieue lyonnaise, une maison ouverte en octobre 2018, unique en son genre, fait office de home sweet home pour une dizaine de résidents, venus s’offrir une parenthèse de répit.


Une vigilance permanente


Dans la grande pièce à vivre, au rez-de-chaussée, Virgile, un adolescent handicapé, s’est assoupi sur le canapé vert, devant le film Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. D’un côté de l’écran, une reproduction tissée d’une oeuvre du Douanier Rousseau. De l’autre, un piano droit semble attendre qu’une âme musicienne vienne faire courir ses doigts sur ses touches. Quelques mètres derrière, Aude berce depuis plus d’une heure le petit Charlie, qui, dans son fauteuil, semble décidé à ne pas se laisser aller à une…

Michel Billé : “Les professionnels de l’aide sont les alliés des aidants”

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Un Français sur six serait un aidant. Comment définissez-vous cette notion ?


L’aidant est une personne qui s’engage auprès d’une personne en déficit d’autonomie à titre non professionnel dans une proportion qui varie, selon les situations, de quelques heures par semaine à du 24 h/24 h. L’aidant a souvent un lien familial avec l’aidé : c’est un conjoint, un parent, un enfant. On ajoute souvent au mot « aidant », celui de naturel. Je pense qu’il faudrait l’éliminer car il contient une injonction. Comme s’il allait de soi qu’il faille s’occuper de son proche vulnérable. Par ailleurs, l’usage du mot « naturel » vient masquer l’assignation sexuée des rôles, qui est, elle, culturelle. La majorité des aidants sont des femmes car culturellement, on considère qu’elles sont les mieux à même de prendre soin des vieillards et de ceux qui souffrent. Comment réclamer de la reconnaissance si on estime qu’il est naturel d’être un aidant ?

Petit florilège pour s’évader en février

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1. Feuilleter l’album familial 


En vacances chez ses grands-parents, un petit garçon ouvre le gros album vert et découvre l’histoire de ses aïeux qu’il ignorait. Les photos d’époque sont intégrées avec talent dans les dessins par cette illustratrice italienne de 29 ans. Un joli album qui donne envie de sortir les siens de leur étagère… Feuilletez-les avec vos canailles et préparez-vous à répondre à leurs mille questions !
Mon extraordinaire histoire de famille, d’Elisa Sartori, Éditions du Trésor, 14,90 EUR. Dès 5 ans.


2. Conquérir le monde 


Envie…

Michel Billé : “Les professionnels de l’aide sont les alliés des aidants”

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Un Français sur six serait un aidant. Comment définissez-vous cette notion ?


L’aidant est une personne qui s’engage auprès d’une personne en déficit d’autonomie à titre non professionnel dans une proportion qui varie, selon les situations, de quelques heures par semaine à du 24 h/24 h. L’aidant a souvent un lien familial avec l’aidé : c’est un conjoint, un parent, un enfant. On ajoute souvent au mot « aidant », celui de naturel. Je pense qu’il faudrait l’éliminer car il contient une injonction. Comme s’il allait de soi qu’il faille s’occuper de son proche vulnérable. Par ailleurs, l’usage du mot « naturel » vient masquer l’assignation sexuée des rôles, qui est, elle, culturelle. La majorité des aidants sont des femmes car culturellement, on considère qu’elles sont les mieux à même de prendre soin des vieillards et de ceux qui souffrent. Comment réclamer de la reconnaissance si on estime qu’il est naturel d’être un aidant ?

Petit florilège pour s’évader en février

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1. Feuilleter l’album familial 


En vacances chez ses grands-parents, un petit garçon ouvre le gros album vert et découvre l’histoire de ses aïeux qu’il ignorait. Les photos d’époque sont intégrées avec talent dans les dessins par cette illustratrice italienne de 29 ans. Un joli album qui donne envie de sortir les siens de leur étagère… Feuilletez-les avec vos canailles et préparez-vous à répondre à leurs mille questions !
Mon extraordinaire histoire de famille, d’Elisa Sartori, Éditions du Trésor, 14,90 EUR. Dès 5 ans.


2. Conquérir le monde 


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8 pistes pour trouver du temps pour soi quand on est aidant

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1. Les cafés des aidants


Ces rencontres mensuelles, organisées par l’Association française des aidants, sont ouvertes à ces derniers. Il en existe environ 200 dans toute la France, animées par un psychologue et un travailleur social, autour d’un thème prédéfini. D’une durée moyenne de deux heures, elles réunissent sept à huit aidants dans un lieu convivial (café associatif, salon de thé, etc.) qui y échangent leurs expériences et s’enseignent mutuellement. Pour trouver le café le plus proche de chez vous : www.aidants.fr


2. La journée des mamans


Pour les mères d’une personne malade ou handicapée, l’Office chrétien des personnes handicapées (OCH) propose des journées pour souffler, prendre soin de soi, retrouver confiance. En mars : à Lyon, le 14 ; à Tours, le 19 ; à Lille, le 21 ; à Toulouse, le 26 ; à Marseille, le 28 mars ; à Dijon le 30. En avril : à Paris le 4, Versailles le 6, Rennes le 25. Tél. : 01 53 69 44 30. E-mail : journeedesmamans@och.fr/


3. L’accueil de nuit en Ehpad


Vous ne dormez plus la nuit sans être réveillé et sollicité de nombreuses fois pour apporter de l’aide ? Certains Ehpad proposent aux personnes âgées aidées de n’y résider que la nuit. Ces dernières quittent leur domicile en fin de journée, reviennent le lendemain matin et passent ainsi une grande partie de la journée chez elles. Les établissements prennent en charge la prise de médicaments, les repas et la toilette. Le plus souvent, le transport est aussi prévu dans l’accueil. Comme pour l’accueil de jour, le séjour peut être financé via l’Apa et ne peut excéder 90 jours. Pour trouver l’Ehpad le plus proche de chez vous : www.ehpad.fr


4. Les séjours de vacances


Partir ensemble en vacances, tout en ayant du temps pour soi ? Que vous aidiez un parent dépendant ou un proche en situation de handicap, des organismes proposent des séjours à destination des familles, des aidés et des aidants, ou seulement des aidés. Ces établissements prennent en charge l’organisation du séjour, l’animation quotidienne ainsi que l’accompagnement et les soins des personnes accueillies. Le coût (500 à 700 EUR la semaine pour deux personnes en pension complète) est à la charge des familles. Certaines caisses de retraite complémentaire accordent une participation financière. l Les Villages répit familles sont présents à Saint-Lupicin (39), Fondettes (37), Saint-Georges-sur-Loire (49) et bientôt en Savoie. 05 57 88 58 85 ; contact@vrf.fr ; www.vrf.fr l Int’act, association créée en 2006 par des ingénieurs santé pour les personnes âgées fragiles, organise des séjours en Normandie, Alsace, Haute-Savoie, Sologne et dans le Var. www.int-act.fr ou 01 42 93 67 27. l Les séjours de vacances France Alzheimer : www.francealzheimer.org l Les séjours de vacances organisés par l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam) : www.unafam.org


5. Les Maisons de Répit


Ces structures accueillent, de manière régulière et programmée, des personnes en situation de handicap. Elles sont accessibles sur notification de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) et assurent la continuité des soins reçus à domicile. Le Centre médico-social Lecourbe, à Paris, accueille gratuitement les enfants franciliens de 4 à 20 ans en situation de handicap moteur ou mental. Il dispose de 15 places d’hébergement, du vendredi soir au lundi matin et de 5 places d’accueil de jour pour le samedi et/ou le dimanche. Accueil également prévu durant les vacances scolaires. www.cmslecourbe.fsjd.fr l La Maison de répit de la métropole de Lyon (voir p. 62) accueille les personnes malades ou en situation de handicap de 0 à 60 ans résidant dans la métropole lyonnaise. www.maison-repit.fr l À Créteil (94), la maison d’accueil temporaire, Handi-répit 94, propose une prise en charge ponctuelle ou régulière de personnes en situation de handicap de 6 à 60 ans. Il s’agit d’un accueil de jour, ouvert entre 9 h et 17 h. www.lavieadomicile.fr/handi-repit-94


6. Les centres de jour pour personnes âgées


Il en existe trois types :


o L’hôpital de jour gériatrique, qui offre une approche curative des pathologies liées au vieillissement.


o L’accueil de jour thérapeutique, qui propose aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, ou de syndromes apparentés, des ateliers qui stimulent leur mémoire. Il est accessible sur prescription médicale. Le tarif est fixé à la journée et dépend des conventions passées avec la Sécurité sociale. Celle-ci peut prendre en charge une partie des dépenses en fonction de la situation familiale.


o Le centre de jour non médicalisé, qui peut être indépendant ou adossé à une maison de retraite ou un Ehpad. Il occupe les personnes âgées via des activités collectives. Son coût n’est pas pris en charge par la Sécurité sociale mais peut être financé par l’Allocation personnalisée d’autonomie (Apa). L’accueil de jour en Ehpad est limité à 90 jours par an.


À qui s’adresser ? À votre médecin traitant ou hospitalier, à votre centre communal d’action sociale (CCAS) ou votre service départemental d’action sociale.


7. SOS Répit, le site de l’accueil temporaire


Depuis décembre 2018, les aidants de personnes en situation de handicap, de perte d’autonomie ou atteintes de maladies chroniques invalidantes ont accès à l’ensemble des disponibilités des places d’accueil temporaire proposées par plus de 4 000 établissements de toute la France, grâce au site https://www.sos-repit.fr


Il a été créé par le Grath (Groupe de réflexion et réseau pour l’accueil temporaire des personnes en situation de handicap) qui a été à l’origine de l’inscription du droit au répit dans la loi (2015) relative à l’adaptation de la société au vieillissement. « En 2005, j’ai accompagné la création à Bouvelinghem (Pas-de-Calais) de la Maison de Pierre, la première structure d’accueil temporaire tous âges et handicaps en France, qui met à disposition 24 chambres », raconte Jean-Jacques Olivin, directeur du Grath. La maison accueille dans l’année entre 100 et 300 personnes originaires d’une dizaine de départements. Pour gérer en temps réel les turnovers conséquents, un outil informatique avait été créé. C’était l’ancêtre de SOS Répit. Depuis, ce portail a été déployé sur l’ensemble du territoire français. « Si le moteur de recherche est jugé un peu lourd, note le directeur, il sera prochainement allégé et une application androïde ou IOS verra bientôt le jour. »


8. Un temps d’écoute à tout moment


Pouvoir parler de manière anonyme à une personne qui a vécu une situation d’aidant est souvent utile et réconfortant. C’est l’ambition de Avec nos proches, un réseau d’anciens aidants qui se relaient depuis 2012 pour assurer une écoute téléphonique, tous les jours de 8 heures à 22 heures : 01 84 72 94 72.


Vous pouvez aussi joindre le Relais des aidants qui vous accueille par téléphone du lundi au vendredi, de 9 h 30 à 13 h, au 01 79 64 48 99.


À lire


Des liens (presque) ordinaires de Blandine Bricka

Monique, Charlotte ou Marie-Pierre… Six personnes en situation de handicap et qui nécessitent un accompagnement au quotidien racontent comment elles s’organisent pour ne pas empêcher leurs proches de mener leur vie. Se tissent ainsi des liens forts et presque informels avec leurs aidants. Éditions de l’Atelier, 13 EUR.


Être proche-aidant par Rosette Poletti 

Infirmière en soins généraux et en psychiatrie, l’auteure côtoie depuis 50 ans les aidants familiaux. Dans ce guide pratique, elle les invite à prendre soin d’eux, et propose des pistes pour s’octroyer des moments pour soi à travers diverses pratiques, certaines inattendues. Jouvence Éditions, 8,70 EUR.


Ma vie pour deux par Suzana Sabino et Philippe Croizon

Suzana Sabino a rencontré Philippe Croizon, à 39 ans, sur un site de rencontres. À cette époque, cet homme amputé des quatre membres n’est pas encore le héros qui a décidé de traverser la Manche à la nage. Pendant deux ans, elle sacrifie tout pour lui permettre de relever ce défi. Femme de l’ombre, souvent blessée et épuisée, elle raconte à son tour cette aventure. « Ma propre souffrance m’empêche de voir celle des autres », confie rétrospectivement et en écho Philippe. On retient surtout comment d’une tragédie on peut faire une force quand on aime. Arthaud, 19,90 EUR.

Mère, entrepreneuse et écolo, le tryptique gagnant de Delphine Chouvet 

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Assise sur un fauteuil en bambou dans son salon à Givry, près de Chalon-sur-Saône, Delphine Chouvet énumère, implacable : « Un plastique met 500 ans à se décomposer dans l’environnement ; le polystyrène, 1000 ans ; le verre, 4000 ans… » Mais en Saône-et-Loire, ce serait compter sans son entreprise, les Valoristes bourguignons, qui collecte et recycle ces déchets. À la manoeuvre : des personnes en voie de réinsertion professionnelle. Un cocktail gagnant conçu par la quadragénaire, mère de quatre enfants et véritable concentré d’énergie.


Cette diplômée de Sup de Co a travaillé dans la microfinance : deux ans en Tunisie, cinq ans en Inde, notamment auprès d’une ONG qui oeuvre dans la production d’énergie propre, à partir de déchets collectés par des chiffonniers. Là-bas, elle découvre avec son mari, Cyril, que leur aîné alors âgé de 9 mois est atteint d’une maladie génétique orpheline qui entraîne une ataxie, c’est-à-dire un défaut…

Pour les vacances d’hiver, combinez culture et cocooning

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Tout le monde ne part pas au ski en février… C’est pourquoi nous avons demandé ses bons tuyaux à une spécialiste des sorties en famille. Céline Lollier est en effet cofondatrice de Kidiklik.fr, une plateforme qui propose moult activités testées et approuvées par les enfants. 


Les vacances scolaires ont commencé le 9 février pour la zone B et s’achèveront le 10 mars. Quelle est la particularité de ces vacances d’hiver ?


Pendant ces vacances, on privilégie les occupations au chaud, les loisirs d’intérieur. C’est le moment idéal pour les visites culturelles. Il y a beaucoup de sorties de films et de festivals de cinéma pour enfants. Les grands parcs de loisirs n’ont pas encore ouvert leurs portes, alors on…

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