Pourquoi s’étire-t-on au réveil ?

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Effacer la raideur des membres due à l'immobilité prolongée ou sortir le cerveau du sommeil : les deux sont avancées pour expliquer les étirements. - Ph. Chillmimi / Flickr / CC BY 2.0

Effacer la raideur des membres due à l’immobilité prolongée ou sortir le cerveau du sommeil : les deux hypothèses sont avancées pour expliquer les étirements. – Ph. Chillmimi / Flickr / CC BY 2.0

C’est, à l’évidence, une façon pour l’organisme de reprendre pied dans la réalité au sortir du sommeil. Sauf que les scientifiques ne disposent pas d’une, mais de deux explications pour justifier ce comportement. Baptisé “pandiculation”, cet étirement généralisé des muscles, le plus souvent assorti de bâillements, concerne presque tous les vertébrés.

Or, en se contractant, tous les muscles qui permettent de se tenir debout provoquent une vraie dépense énergétique pour l’organisme : aussi, ce mécanisme doit-il nécessairement être utile pour avoir été retenu par l’évolution… Mais, comme l’avoue Olivier Walusinski, médecin généraliste et spécialiste du bâillement, “il n’y a pas de consensus”. La pandiculation, qui apparaît chez le fœtus vers la douzième semaine de grossesse, semble d’abord répondre à la raideur des membres après une immobilité prolongée.

Souplesse, flexibilité… et contact corps-esprit

Stimulées par ces contractions, les enveloppes de tissu conjonctif autour des muscles conserveraient ainsi toute leur souplesse, garantissant ampleur et flexibilité aux mouvements. Mais ces étirements stimulent aussi l’intéroception, c’est-à-dire la perception que nous avons de notre propre corps via l’activation d’une zone du cerveau appelée insula.

“Cette puissante contraction musculaire nous fait percevoir notre schéma corporel de manière plus intense, explique Olivier Walusinski. On se sent mieux.” On sait par ailleurs que le bâillement accélère la circulation du liquide céphalo-rachidien qui baigne le cerveau, et où s’accumulent des substances induisant le sommeil.

Bâiller pourrait donc hâter l’élimination de ces substances et éloigner le sommeil. De quoi accentuer, là aussi, l’état d’éveil. S’étirer le matin permettrait de se préparer à l’action en assurant le fonctionnement optimal du système musculo-squelettique, mais aussi la vivacité du système nerveux.

—V. E.

D’après S&V Questions-Réponses n°12

 

> Lire aussi :

 

> Lire également dans les Grandes Archives de S&V :

  • Le sommeil en 16 questionsS&V n°1128 (2011). Comment connaître son rythme biologique ? La grasse matinée n’a-t-elle que des effets bénéfiques ? A quelle heure s’endort-on le plus facilement ? Peut-on dormir moins sans risquer d’être fatigué ?… Une revue des questions essentielles qu’on se pose sur le sommeil.

1128

S&V 1141 - cerveau dechets

 

J’habite chez ma fille

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Une délicate odeur de légumes embaume la cuisine. Un tablier autour de la taille, Paule, 74 ans, saupoudre une pincée de sel dans la marmite fumante. « Voilà, c’est prêt ! », lance-t-elle en déposant son velouté de poireaux au milieu de la table. Suzanne, sa mère, se régale : « C’est bon comme la soupe au lait que faisait cuire autrefois grand-mère dans la cheminée… » Et de déballer, dans une longue tirade, des souvenirs de son enfance entre Ligugé et Arcachon. « À 98 ans, maman est un livre ouvert dans lequel je réapprends chaque jour à lire », commente Paule dans un sourire. Voilà bientôt un an que cette ancienne assistante maternelle, installée dans une petite maison à Saint-Grégoire, près de Rennes, accueille sa mère sous son toit. « Quand mon…

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Deuil : Comment recréer du sens à partir de l’insensé

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« La mort ne peut pas être utile, ou servir. Je déteste ces mots. Pourtant, je crois que Ferdinand aurait aimé ce que l’on fait avec l’association qui porte son nom. » C’est ainsi que l’acteur Patrick Chesnais évoquait dans nos pages en 2008 son combat contre l’alcool au volant, qui causa la mort de son fils de 20 ans, passager d’un chauffard imbibé de whisky. La mort n’a pas de sens. Et quand le traumatisme surgit, avec le décès brutal d’un enfant, mais aussi d’un mari, d’une soeur, d’un parent, viennent les questions : « Pourquoi ? Pourquoi à moi ? » « En psychologie, on parle de la théorie du monde juste, note Jacques Lecomte, psychologue, président de l’Association française de psychologie positive. La plupart d’entre nous, surtout issus d’un milieu relativement protégé, croient qu’il nous arrive ce qu’on mérite. Mais voilà que…

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Comment sait-on si on manque de vitamine D ?

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Principalement apportée par le soleil, la vitamine D peut aussi être apportée par l'huile de foie de morue. - Ph. Orange-kun / CC BY-SA 3.0 ou GFDL / Wikimedia Commons

Principalement apportée par le soleil, la vitamine D peut aussi être apportée par l’huile de foie de morue. – Ph. Orange-kun / CC BY-SA 3.0 ou GFDL / Wikimedia Commons

L’automne voit baisser l’ensoleillement. Et la vitamine D est une hormone dont la synthèse est stimulée à 90 % par l’astre du jour. Elle contribue au bon fonctionnement des muscles et des systèmes hormonal et immunitaire et permet notamment aux os et aux reins d’absorber le calcium et le phosphore.

Faut-il donc s’inquiéter de moins s’exposer au soleil, notamment depuis le changement d’heure ? Selon le rapport 2013 de la Haute Autorité de santé, seule une carence (moins de 20 nanogrammes/millilitre de sang) donne lieu à de graves pathologies comme l’ostéomalacie (qui entraîne de graves déformations des os). Par contre, les inquiétudes sont mineures en cas d’insuffisance en vitamine D (entre 20 et 30 ng/ml de sang).

Certains symptômes, tels une fatigue, une faiblesse musculaire, la peau sèche ou des crampes peuvent annoncer une carence. Toutefois, comme ils ne sont pas spécifiques, des analyses biologiques sont nécessaires pour poser un diagnostic. Et c’est là que les choses se compliquent.

Seul un test sanguin spécifique et très couteux permet de diagnostiquer une carence en vitamine D

Car les tests sanguins ne permettent pas de trancher entre insuffisance et carence. Seule la chromatographie liquide couplée à la spectrophotométrie de masse détermine le taux exact. Cette technique étant très coûteuse et praticable seulement dans une poignée de centres hospitaliers et de laboratoires, elle ne peut être prescrite massivement.

La vigilance reste donc de mise, surtout l’hiver et chez les personnes qui ne s’exposent jamais au soleil (bébés, personnes âgées). Car si certains experts avancent qu’une exposition au soleil des bras et des jambes à raison de cinq à trente minutes trois fois par semaine permettrait de produire la quantité suffisante de vitamine D, d’autres précisent qu’au-dessus de la latitude 33° (soit au nord du Maroc), l’exposition au soleil d’hiver ne permet pas la synthèse de cette vitamine.

—D.J.G.

D’après S&V Questions-Réponses n°14

 

> Lire aussi :

 

> Lire également dans les Grandes Archives de S&V :

  • Tous myopes S&V n°1173 (2015). Dans l’épidémie de myopie qui traverse les populations humaines des pays développés, l’une des hypothèses met également en cause le manque de vitamine D, les enfants passant de moins en moins de temps à l’extérieur.

S&V 1173 - tous myopes

S&V 1037 - osteoporose

 

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Une délicate odeur de légumes embaume la cuisine. Un tablier autour de la taille, Paule, 74 ans, saupoudre une pincée de sel dans la marmite fumante. « Voilà, c’est prêt ! », lance-t-elle en déposant son velouté de poireaux au milieu de la table. Suzanne, sa mère, se régale : « C’est bon comme la soupe au lait que faisait cuire autrefois grand-mère dans la cheminée… » Et de déballer, dans une longue tirade, des souvenirs de son enfance entre Ligugé et Arcachon. « À 98 ans, maman est un livre ouvert dans lequel je réapprends chaque jour à lire », commente Paule dans un sourire. Voilà bientôt un an que cette ancienne assistante maternelle, installée dans une petite maison à Saint-Grégoire, près de Rennes, accueille sa mère sous son toit. « Quand mon…

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Deuil : Comment recréer du sens à partir de l’insensé

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« La mort ne peut pas être utile, ou servir. Je déteste ces mots. Pourtant, je crois que Ferdinand aurait aimé ce que l’on fait avec l’association qui porte son nom. » C’est ainsi que l’acteur Patrick Chesnais évoquait dans nos pages en 2008 son combat contre l’alcool au volant, qui causa la mort de son fils de 20 ans, passager d’un chauffard imbibé de whisky. La mort n’a pas de sens. Et quand le traumatisme surgit, avec le décès brutal d’un enfant, mais aussi d’un mari, d’une soeur, d’un parent, viennent les questions : « Pourquoi ? Pourquoi à moi ? » « En psychologie, on parle de la théorie du monde juste, note Jacques Lecomte, psychologue, président de l’Association française de psychologie positive. La plupart d’entre nous, surtout issus d’un milieu relativement protégé, croient qu’il nous arrive ce qu’on mérite. Mais voilà que…

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Interview : Ugo Bellagamba présente les Utopiales – La SF fait son festival à Nantes

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Le festival des Utopiales se déroule du 29 octobre au 2 novembre à la Cité des congrès de Nantes - Crédit : Manchu

Le festival des Utopiales se déroule du 29 octobre au 2 novembre à la Cité des congrès de Nantes – Ph. © Manchu

À la Cité des congrès de Nantes, la science prend par la main l’imaginaire des visiteurs, pour quatre jours de cinéma, de littérature, d’expositions, de jeux et d’ateliers : c’est la seizième édition des Utopiales.

Cette année, le festival de science-fiction aborde le thème des Réalité(s), autrement dit la réalité et ses alternatives, vues sous le prisme de disciplines aussi différentes que l’astrophysique ou la psychologie. Son délégué artistique, l’auteur Ugo Bellagamba, nous en parle.

“La science n’occulte pas l’imaginaire”

S&V : Comment la science et la fiction peuvent-elles éclairer les “Réalité(s)” ?

Ugo Bellagamba : “La science occupe une place centrale dans notre démarche. Mais elle n’occulte pas l’imaginaire. Nous allons ainsi explorer, lors de nos tables rondes, comment l’état des connaissances actuelles nous renseigne sur l’existence de réalités alternatives et nourrit cet imaginaire. Par exemple, les astrophysiciens vont nous parler des univers parallèles, qui sont envisagés aujourd’hui comme un exercice de la pensée.

Nous pouvons aussi rêver à d’autres sociétés, car il n’existe pas qu’une seule société possible. Grâce à l’utopie, on est encouragé à en imaginer des alternatives, fondées sur des constructions différentes. De même que la psychologie, en explorant nos mondes intérieurs et imaginaires, montre que notre regard sur le réel n’es pas le même pour tout le monde. Chacun vit dans sa réalité et la projette sur le réel.”

Deux grandes scènes de débat seront consacrées aux tables rondes sur le thème des Réalité(s) aux Utopiales 2015. - Ph. © Ludovic Failler

Deux grandes scènes de débat seront consacrées aux tables rondes sur le thème des Réalité(s) aux Utopiales 2015. – Ph. © Ludovic Failler

S&V : Quel est le rôle de la technologie dans la construction des alternatives à la réalité ?

U.B. : “Elle est à la base d’une autre forme d’alternative : celle des réalités augmentées, à la frontière entre réel et virtuel. Ce sera un sujet de premier plan dans nos tables rondes. Car si l’un des grands thèmes de la science-fiction est, depuis des années, de savoir si le virtuel va remplacer le réel, actuellement on observe que les nouvelles générations adoptent les deux et naviguent de l’une à l’autre avec aisance. Le virtuel agrémente le réel.

Ainsi, le mouvement cyberpunk, porteur de la crainte que l’humanité évolue vers une vie en réseau, entièrement dépendante des machines, est désormais dépassé. À preuve que nos inquiétudes ne sont que transitoires.”

S&V : Quels sont les moments à ne pas rater cette année aux Utopiales ?

U.B. : “Le célèbre auteur Robert Silverberg va explorer avec nous le thème de l’uchronie (réécriture de l’Histoire, ndlr), au cœur de son œuvre. Chi Ta-Wei, un écrivain taïwanais dont les romans tournent autour de l’identité génétique, sera “l’étrange rencontre du festival”. Nous célébrerons aussi, dans le domaine de la bande dessinée, les vingt ans de Série B, le label de BD de genre sous lequel ont été publiés plus de 200 titres à succès depuis 1995.

Côté cinéma, nous hébergerons cette année une très belle compétition de courts-métrages, ainsi que 7 longs-métrages, dont le documentaire “Moonwalkers” (d’Antoine Bardou-Jacquet) présenté en avant-première. Il nous plonge dans la théorie du complot qui voudrait que l’homme n’ait jamais mis réellement le pied sur la Lune. Flamboyant de fantaisie, le film “Baahubali” (de S.S. Rajamouli), surnommé le “Seigneur des anneaux indien” est également très attendu.

Et pour les enfants, les Utopiales prévoient des ateliers pratiques : programmation du robot NAO, exposition de milliers de pièces de Lego pour construire des vaisseaux spatiaux. À la fin du festival, ils seront tous suspendus au plafond de la Cité des congrès.

—Propos recueillis par Fiorenza Gracci

 

> Pour en savoir plus : http://www.utopiales.org/

> Lire aussi dans les Grandes Archives de S&V :

  • Les animaux du futur S&V n°1175 (2015). Invités des Utopiales, Marc Boulay et Jean-Sébastien Steyer décrivent à quoi ressembleront, dans 10 millions d’années, les animaux peuplant un Terre sans humains… d’après leur modèle informatique.

S&V 1175 - animaux du futur

  • Voir plus ? Les secrets des lunettes connectéesS&V n°1154 (2013). C’est l’outil par excellence qui promet de faire entrer la réalité augmentée dans notre quotidien. Les “Google Glass” déclencheront-elles la révolution annoncée ? Quels effets ont-elles sur notre cerveau ?

S&V 1154 lunettes connectées

  • Les premiers signes de l’au-delàS&V n°1134 (2012). Le satellite Planck concrétise la possibilité de capter des signes du cosmos d’avant le big bang. Certains de ces signes pointent l’existence d’univers parallèles…

S&V 1134 - signes au dela


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