En course à pied, il faut savoir se dépasser à toutes jambes

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Jeunes et moins jeunes, ils sont partout. En tee-shirt sans âge, baskets élimées aux pieds, ou en fuseau technologique, montre GPS au poignet. Portés sur la pinte ou sur la diète, voire les deux. Masochistes se délectant des poussées d’acide lactique carbonisant leurs quadriceps ou jouisseurs tranquilles de la petite foulée. Meute urbaine branchée lors des belles journées printanières ou solitaires des chemins de campagne sous la drache belge. Des trottoirs parisiens aux chemins de campagne, du bord de mer normand aux cimes des Pyrénées… Mais après quoi courent-ils donc ?


« La course est un des rares moments où j’arrive à ne penser à rien. Même en plein massage, même chez l’esthéticienne, je cogite. La course est donc un moment de respiration, même quand je cherche mon second souffle »,raconte Volana, qui aime courir seule dans la campagne malgache. Marie partage également ce besoin de solitude, voire d’isolement. Mais contrairement à Volana, la course est aussi pour elle un moment de réflexion, de prise de recul.