Planteurs d’arbres

Standard

Khun Winas et Khun Ma, paysannes à la ferme témoin de Pur Projet, une entreprise sociale et solidaire, se dirigent vers la forêt de Don Jiang, dans la région de Chiangmai, en Thaïlande. Chapeau de paille, passe-montagne en toile, pantalon, bottes et manches longues : les deux agricultrices n’ont que quelques centimètres carrés de peau à découvert. Certains arbres, quant à eux, revêtent une tenue plus légère. Cerclés d’un foulard orange, ils ont été ordonnés moines par les villageois afin de les mettre à l’abri des tronçonneuses.

Arrivée sur une ancienne parcelle agricole replantée de graines de teck et d’autres arbres rustiques, en 2013, Khun Winas s’offre un petit tour du propriétaire. Pour évaluer l’état des plantations, elle sort son mètre ruban, mesure la taille des arbres, la…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


Une étude montre comment la fatigue cognitive s’empare des élèves

Standard

La baisse des performances cognitives des élèves se creuse d'heure en heure, sauf s'il y a une récré ( BiblioArchives/LibraryArchives via Flickr CC BY 2.0).

La baisse des performances cognitives des élèves se creuse d’heure en heure, sauf s’il y a une récré (BiblioArchives/LibraryArchives via Flickr CC BY 2.0).

Pour avoir fréquenté les bancs de l’école, nous nous souvenons sans doute comment notre attention diminuait et la fatigue mentale s’installait au fur et à mesure de l’avancement de la journée. Nous avons tous également expérimenté les bienfaits rafraîchissants des récrés, qui nous réveillaient et nous remettaient un peu d’aplomb…

Aussi, les résultats d’une nouvelle étude sur l’évolution de la fatigue cognitive (ou intellectuelle ou psychique) des élèves pourrait sembler “enfoncer des portes ouvertes”, n’était le détail de la quantification exacte de ce phénomène : au cours de la journée, par heure de cours passé, les performances d’un élève décroit de 0,9 %. Mais avec 20 à 30 minutes de récré, celles-ci s’améliorent de 1,7 %. Des chiffres inconnus jusqu’ici.

2 034 964 observations sur des élèves de 8 à 15 ans

En réalité l’étude, publiée dans les Comptes-rendus de l’académie des sciences américaine (PNAS), concerne les élèves de 8 à 15 ans des écoles danoises : 570 376 élèves de 2 105 écoles totalisant 2 034 964 observations (données) recueillies sur les années scolaires 2009/2010 et 2012/2013.

Les auteurs de l’étude, Danois et Anglais, ont profité de l’existence depuis 2010 au Danemark de tests au niveau national se déroulant plusieurs fois par an dans chaque école (lecture, maths, géographie, physique, chimie et biologie) via des ordinateurs reliés à une base de donnée centrale.

Profiter d’une base de données conçue dans un autre objectif

Comme l’heure du test dépend, dans chaque établissement, de la disponibilité dans la journée des salles munies d’ordinateurs, et comme les petits danois ont leur récré vers 10h et 12h, qui dure 20 à 30 minutes, les chercheurs ont profité d’un effet non voulu par les instances organisatrices : noter la variabilité des résultats en fonction de l’heure du test (enregistré également dans la base de données) et de l’élève concerné, en se focalisant notamment sur le délai séparant le test de l’heure de la récré.

Un arsenal statistique leur a ainsi permis de quantifier cette emprise de la fatigue cognitive et de l’effet ré-énergisant du “break”, en constatant également que le sexe ou le niveau de revenus des parents avait peu d’influence sur les résultats.

Une récré après chaque heure de cours ?

Ils ont remarqué que les élèves aux résultats les plus bas – les “mauvais élèves” – souffrent le plus de l’effet de fatigue cognitive lié à l’heure (une perte de performances un peu plus élevée que 0,9 %) mais également récupèrent plus durant la récré (un peu plus de 1,7 %).

Sur la base de leur conclusion, les chercheurs signalent qu’une récré après chaque heure de cours pourrait permettre d’améliorer les performances cognitives tout au long de la journée : on perd 0,9 % mais on récupère 1,7 % pour chaque heure de cours/récré, le bilan est positif. Mais qu’une récré toutes les deux heures se solde par une perte de performance globale à la fin de la journée.

Un phénomène du monde moderne qui concerne tout le monde

Comme le signalent les auteurs, l’étude demeure très globale et reste aveugle à des phénomènes plus subtils. Par exemple, il conviendrait d’étudier l’effet de la fatigue cognitive en fonction de l’age, car entre des enfants de 8 à 10 ans, des pré-ados de 11 à 13 ans et des adolescents de 14 et 15 ans, les caractéristiques cognitives changent. Mais ce résultat est le premier aussi global. Et il dépasse le cadre de l’école pour alimenter la réflexion sur un phénomène exacerbé dans nos sociétés modernes, qui touche tout le monde à tout age.

De fait, plusieurs études ont montré les effets néfastes de la fatigue cognitive chez les adultes (dont l’accumulation conduit au burnout), aussi bien chez les employés de bureau que chez les juges enchainant les audiences, les médecins enchaînant les rendez-vous ou les opérations, les pilotes, etc. Elle est le creuset des mauvaises décisions.

–Román Ikonicoff

 

>Lire aussi:

 

> Lire également dans le site des Grandes Archives de Science & Vie :

S&V 1147 école neurosciences

  • Faut-il continuer à noter les élèves ? – Le problème de la notation à l’école a été soulevé à l’occasion d’un projet visant à améliorer la qualité de vie des enfants. Si le projet est pour l’heure suspendu, la question mérité d’être clarifiée – S&V n°1164

S&V 1164 notes élèves

S&V 1149 écrans jeunes

 

 

Planteurs d’arbres

Standard

Khun Winas et Khun Ma, paysannes à la ferme témoin de Pur Projet, une entreprise sociale et solidaire, se dirigent vers la forêt de Don Jiang, dans la région de Chiangmai, en Thaïlande. Chapeau de paille, passe-montagne en toile, pantalon, bottes et manches longues : les deux agricultrices n’ont que quelques centimètres carrés de peau à découvert. Certains arbres, quant à eux, revêtent une tenue plus légère. Cerclés d’un foulard orange, ils ont été ordonnés moines par les villageois afin de les mettre à l’abri des tronçonneuses.

Arrivée sur une ancienne parcelle agricole replantée de graines de teck et d’autres arbres rustiques, en 2013, Khun Winas s’offre un petit tour du propriétaire. Pour évaluer l’état des plantations, elle sort son mètre ruban, mesure la taille des arbres, la…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


Planteurs d’arbres

Standard

Khun Winas et Khun Ma, paysannes à la ferme témoin de Pur Projet, une entreprise sociale et solidaire, se dirigent vers la forêt de Don Jiang, dans la région de Chiangmai, en Thaïlande. Chapeau de paille, passe-montagne en toile, pantalon, bottes et manches longues : les deux agricultrices n’ont que quelques centimètres carrés de peau à découvert. Certains arbres, quant à eux, revêtent une tenue plus légère. Cerclés d’un foulard orange, ils ont été ordonnés moines par les villageois afin de les mettre à l’abri des tronçonneuses.

Arrivée sur une ancienne parcelle agricole replantée de graines de teck et d’autres arbres rustiques, en 2013, Khun Winas s’offre un petit tour du propriétaire. Pour évaluer l’état des plantations, elle sort son mètre ruban, mesure la taille des arbres, la…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


Cérès, petite planète vivante

Standard

A la surface de la planète naine Cérès, le mystérieux mont Ahuna mesure 5000 mètres d'altitude. Cette formation géologique spectaculaire et récente est d'origine inconnue. Photo Nasa.

A la surface de la planète naine Cérès, le mystérieux mont Ahuna mesure 5000 mètres d’altitude. Cette formation géologique spectaculaire et récente est d’origine inconnue. Photo Nasa.

La sonde Dawn continue à scanner Cérès, depuis son orbite circulaire, à 385 kilomètres au dessus de la surface de la planète naine. Et si le petit monde, mesurant à peine moins de 1000 kilomètres de diamètre, est couvert de cratères d’impacts vieux de plusieurs milliards d’années, il est aussi, géologiquement s’entend, vivant…
Les planétologues ne s’attendaient pas à ça : un astre petit, froid, sans atmosphère, tournant autour du Soleil entre Mars et Jupiter, et qui révèle une véritable personnalité, en grande partie mystérieuse.
En témoigne le mont Ahuna, haut de 5000 mètres, aux parois lisses, et dont on peine aujourd’hui à comprendre l’origine sur cette mini planète. En témoigne, surtout, le désormais célèbre cratère Occator, dont les taches blanches qui parsèment son arène sont tellement brillantes que ce cirque de 90 kilomètres de diamètre est visible comme un point blanc, depuis la Terre…

Le cratère Occator mesure 90 kilomètres de diamètre. Son arène est presque dénuée de cratères d’impacts, c’est une formation très jeune, estimée à 80 millions d’années par les spécialistes. Le fond de son arène immense est couvert de salars, et les planétologues soupçonnent que cette région de Cérès est toujours active aujourd’hui, de la vapeur d’eau s’échappant probablement du sous-sol lorsque le cratère est ensoleillé. Photo Nasa.

Le cratère Occator mesure 90 kilomètres de diamètre. Son arène est presque dénuée de cratères d’impacts, c’est une formation très jeune, estimée à 80 millions d’années par les spécialistes. Le fond de son arène immense est couvert de salars, et les planétologues ont découvert que cette région de Cérès est toujours active aujourd’hui, de la vapeur d’eau ou un autre volatil s’échappant du sous-sol lorsque le cratère est ensoleillé. Photo Nasa.

Les astronomes de l’Observatoire européen austral (ESO) ont eu l’idée de pointer le télescope de 3,6 m de La Silla et son spectrographe à haute résolution Harps sur Cérès, pour tenter d’en apprendre un peu plus sur ce petit monde. Bien leur en a pris : l’équipe de Paolo Molaro a découvert que les taches blanches de Occator variaient d’éclat au fil de la journée !

Lorsque, en début de journée, le Soleil se lève sur Occator, la brillance de ces taches augmente, les chercheurs pensent que la chaleur matinale éveille des geysers, ou des panaches gazeux, puis ceux-ci se subliment très vite et la brillance des taches diminue… Le lendemain, le même processus reprend…
Les scientifiques de la mission Dawn ont analysé les plages de matériau blanc d’Occator : il s’agit de sel, de sulfate de magnésium plus précisément, un « sel d’Epsom » qui demeure lorsque l’eau qui le contenait s’est évaporée…La centaine de taches blanches trouvées dans Occator et un peu partout sur la planète sont des reliques de glace salée exposée en surface par des impacts météoritiques. L’eau sublimée, demeure ces salars extraterrestres.
L’âge du cratère Occator, évalué grâce à la faible densité d’impacts météoritiques de son arène de 90 kilomètres de diamètre, avoisine 80 millions d’années. Une formation jeune, donc, comparée à d’autres régions de Cérès, couvertes de cratères à saturation… Dawn avait déjà confirmé que le cratère est le siège d’une activité, des bancs de brume ayant été détectés dans son arène lorsque le Soleil est au plus haut. Cette observation vient donc d’être confirmée, depuis la Terre, par les astronomes européens : la glace du sous-sol de Cérès, comme les chercheurs le soupçonnaient, s’échappe donc probablement sous forme de vapeur d’eau. Reste que ces panaches résistent encore à l’analyse spectrale : impossible donc, aujourd’hui, d’affirmer définitivement qu’il s’agit bien de geysers d’eau salée. Dawn ne nous en apprendra peut-être pas plus, et, dans quelques mois, à cours de combustible, il va cesser d’observer la planète naine. L’ESO va donc pointer vers le ciel ses télescopes géants du réseau Very Large Telescope, pour tenter de lever le dernier mystère de Cérès.
Serge Brunier

Planteurs d’arbres

Standard

Khun Winas et Khun Ma, paysannes à la ferme témoin de Pur Projet, une entreprise sociale et solidaire, se dirigent vers la forêt de Don Jiang, dans la région de Chiangmai, en Thaïlande. Chapeau de paille, passe-montagne en toile, pantalon, bottes et manches longues : les deux agricultrices n’ont que quelques centimètres carrés de peau à découvert. Certains arbres, quant à eux, revêtent une tenue plus légère. Cerclés d’un foulard orange, ils ont été ordonnés moines par les villageois afin de les mettre à l’abri des tronçonneuses.

Arrivée sur une ancienne parcelle agricole replantée de graines de teck et d’autres arbres rustiques, en 2013, Khun Winas s’offre un petit tour du propriétaire. Pour évaluer l’état des plantations, elle sort son mètre ruban, mesure la taille des arbres, la…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


Planteurs d’arbres

Standard

Khun Winas et Khun Ma, paysannes à la ferme témoin de Pur Projet, une entreprise sociale et solidaire, se dirigent vers la forêt de Don Jiang, dans la région de Chiangmai, en Thaïlande. Chapeau de paille, passe-montagne en toile, pantalon, bottes et manches longues : les deux agricultrices n’ont que quelques centimètres carrés de peau à découvert. Certains arbres, quant à eux, revêtent une tenue plus légère. Cerclés d’un foulard orange, ils ont été ordonnés moines par les villageois afin de les mettre à l’abri des tronçonneuses.

Arrivée sur une ancienne parcelle agricole replantée de graines de teck et d’autres arbres rustiques, en 2013, Khun Winas s’offre un petit tour du propriétaire. Pour évaluer l’état des plantations, elle sort son mètre ruban, mesure la taille des arbres, la…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


L’intérieur des chambres secrètes du tombeau de Toutankhamon se précise

Standard

Derrière la chambre du sarcophage de Toutankhamon (en photo) se cachent deux chambres jamais ouvertes jusqu'ici. - Ph. Dalbera / Flickr / CC BY 2.0

Derrière la chambre du sarcophage de Toutankhamon (en photo) se cachent deux chambres jamais ouvertes jusqu’ici. – Ph. Dalbera / Flickr / CC BY 2.0

Le mystère se dissipe de plus en plus. Le tombeau du pharaon Toutankhamon contiendrait non pas une, mais deux chambres secrètes !

L’annonce a été donnée ce matin par le ministre égyptien des antiquités, Mamdouh El-Damaty, qui révélait les résultats des études menées au cours des derniers mois par une équipe japonaise dans la Vallée des rois.

Comme nous vous le rapportions début décembre, l’achéologue japonais Watanabe Hirokatsu a mené une série de mesures au radar dans la salle du sarcophage du célèbre pharaon. A l’époque, il confirmait l’existence d’un vide derrière la paroi du fond.

> Lire : Le tombeau de Toutankhamon cacherait une pièce supplémentaire !

Derrière la chambre du sarcophage de Toutankhamon, deux autres chambres

Aujourd’hui, d’après le ministre, il semble sûr à 90 % qu’il existe dans le tombeau non pas une, mais deux chambres cachées, comme les égyptologues le soupçonnaient ! Les mesures plus approfondies menées par l’équipe japonaise ont permis de le confirmer.

plan tombeau Toutankhamon ministere

Schéma des pièces du caveau de Toutankhamon. Au centre, la salle du sarcophage. Sur fond bleu, les emplacements des deux chambres secrètes. – Crédit : Ministère égyptien des antiquités.

Elles ont aussi montré que ces chambres contiennent du matériel métallique et organique. C’est à dire des momies ? Trop tôt pour le dire. Un radar plus performant sera utilisé le 31 mars pour affiner encore les observations : les résultats seront connus le 1er avril.

Les chambres supplémentaires pourraient abriter le sarcophage de Nefertiti !

Ce ne sera qu’une fois que les archéologues se seront frayé un accès aux chambres secrètes que l’on saura enfin si ce qu’elles contiennent est précieux, ou si ce ne sont que des pièces secondaires, souvent utilisées comme débarras.

Mais déjà, les égyptologues sont tenus en haleine par une hypothèse formulée par le britannique Nicholas Reeves (université de l’Arizona) : que le caveau de Toutankhamon était à l’origine destiné à la reine Nefertiti, la femme de son père Akhénaton.

La mort prématurée du jeune roi, à 19 ans seulement, aurait contraint de lui faire de la place dans le caveau de la reine (dont il n’est pas certain qu’elle soit sa mère). Ainsi, les chambres cachées recèlent l’espoir fou d’y trouver le sarcophage de Nefertiti ! Mais elles pourraient aussi contenir les dépouilles d’autres membres de la famille royale de Toutankhamon, comme sa sœur et prédécesseur Merytaton notamment, ou son épouse Ankhesenamon…

Près d’un siècle après la découverte du tombeau de Toutankhamon par Howard Carter en 1922, la question n’a jamais été aussi près d’être résolue.

—Fiorenza Gracci

 

> Retrouvez un dossier complet sur Toutankhamon dans les Cahiers de Science&Vie, chez votre marchand de journaux ou sur Kiosquemag.com

532-les-cahiers-de-science-vie

 

> Lire aussi dans les Grandes Archives de S&V :

  • Ils ont fait parler son ADN ! S&V n°1111 (2010). Les raisons de sa mort et les détails de sa généalogie : l’analyse génétique révèle bien des choses sur le jeune pharaon… “Young Lady” serait à la fois sa mère et sa tante !

2010-1111-p20-21-Toutankhamon-1

S&V 1177 - Nefertiti

 

Planteurs d’arbres

Standard

Khun Winas et Khun Ma, paysannes à la ferme témoin de Pur Projet, une entreprise sociale et solidaire, se dirigent vers la forêt de Don Jiang, dans la région de Chiangmai, en Thaïlande. Chapeau de paille, passe-montagne en toile, pantalon, bottes et manches longues : les deux agricultrices n’ont que quelques centimètres carrés de peau à découvert. Certains arbres, quant à eux, revêtent une tenue plus légère. Cerclés d’un foulard orange, ils ont été ordonnés moines par les villageois afin de les mettre à l’abri des tronçonneuses.

Arrivée sur une ancienne parcelle agricole replantée de graines de teck et d’autres arbres rustiques, en 2013, Khun Winas s’offre un petit tour du propriétaire. Pour évaluer l’état des plantations, elle sort son mètre ruban, mesure la taille des arbres, la…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


Planteurs d’arbres

Standard

Khun Winas et Khun Ma, paysannes à la ferme témoin de Pur Projet, une entreprise sociale et solidaire, se dirigent vers la forêt de Don Jiang, dans la région de Chiangmai, en Thaïlande. Chapeau de paille, passe-montagne en toile, pantalon, bottes et manches longues : les deux agricultrices n’ont que quelques centimètres carrés de peau à découvert. Certains arbres, quant à eux, revêtent une tenue plus légère. Cerclés d’un foulard orange, ils ont été ordonnés moines par les villageois afin de les mettre à l’abri des tronçonneuses.

Arrivée sur une ancienne parcelle agricole replantée de graines de teck et d’autres arbres rustiques, en 2013, Khun Winas s’offre un petit tour du propriétaire. Pour évaluer l’état des plantations, elle sort son mètre ruban, mesure la taille des arbres, la…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.