Comment les bourdons peuvent-ils voler avec de si petites ailes ?

Standard

Par rapport à la taille de leur corps, les ailes des bourdons paraissent bien petites... - Ph. Arripay / Flickr / CC BY SA 2.0

Par rapport à la taille de leur corps, les ailes des bourdons paraissent bien petites… – Ph. Arripay / Flickr / CC BY SA 2.0

Dès le mois de mars, les bourdons – ou plutôt les reines des bourdons –, tout juste sortis de leur hibernation, volent au ras du sol et au-dessus des haies à la recherche de fleurs à butiner. Durant deux à trois semaines, les reines se gavent de nectar et de pollen avant de chercher un lieu propice pour nidifier et créer leur nouvelle colonie.

Avec leur corps massif et leurs petites ailes, elles semblent défier les lois de l’aérodynamisme. Déjà en 1930, l’entomologiste français Antoine Magnan notait que le bourdon, trop lourd pour la portance de ses ailes, devrait rester cloué au sol. Et pourtant, il vole !

Les bourdons ont une technique de vol qui inspire les concepteurs de drones

Quel est leur secret ? Une technique ultra-perfectionnée de 200 battements d’ailes par seconde, où chaque mouvement, en forme de huit, génère des effets d’ascenseur donnant lieu à un retour d’information sensori-nerveux et permet au bourdon de se stabiliser et d’ajuster son vol de façon très réactive. Autant de stratégies que les concepteurs de drones ultralégers étudient, sans parvenir encore à les imiter.

—A.P.

D’après S&V Questions-Réponses n°15

 

> Lire également :

 

> Lire aussi dans les Grandes Archives de S&V :

S&V 1170 - insectes

S&V 1444 invertébrés

 

Cultiver l’élan du matin

Standard

Est-ce le début du printemps ? Est-ce l’annonce des fêtes de Pâques célébrant le Christ ressuscité ? Il se passe quelque chose autour de nous. Le jour se lève plus tôt, éclairant une nature en plein renouveau. Le matin, nous nous réveillons plus facilement, comme pour répondre à l’appel de vivre pleinement notre journée. Après ce temps de carême, a priori la vie devrait ainsi devenir plus légère. Voilà 40 jours que les croyants s’efforcent de marcher à la suite du Christ. Le dimanche de Pâques, certains célèbrent cette fête en se retrouvant ensemble dès l’aube. Tous témoignent de l’ambiance particulière de ce moment où ils contemplent les premiers rayons du soleil. Mais, passé la nuit pascale, la routine reprend rapidement le dessus. Les petits matins se révèlent plus…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


Cultiver l’élan du matin

Standard

Est-ce le début du printemps ? Est-ce l’annonce des fêtes de Pâques célébrant le Christ ressuscité ? Il se passe quelque chose autour de nous. Le jour se lève plus tôt, éclairant une nature en plein renouveau. Le matin, nous nous réveillons plus facilement, comme pour répondre à l’appel de vivre pleinement notre journée. Après ce temps de carême, a priori la vie devrait ainsi devenir plus légère. Voilà 40 jours que les croyants s’efforcent de marcher à la suite du Christ. Le dimanche de Pâques, certains célèbrent cette fête en se retrouvant ensemble dès l’aube. Tous témoignent de l’ambiance particulière de ce moment où ils contemplent les premiers rayons du soleil. Mais, passé la nuit pascale, la routine reprend rapidement le dessus. Les petits matins se révèlent plus…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.