Un pas de plus vers le décodage automatique des pensées

Standard

Un algorithme capable de saisir la pensée en temps réel... on s'en approche (Ph. Wade M via Flickr CC BY 2.0)

Un algorithme capable de saisir la pensée en temps réel… On s’en approche (Ph. Wade M via Flickr CC BY 2.0)

La technologie conquière chaque jour un peu plus de terrain sur notre esprit, notamment par sa capacité à lire dans les ondes cérébrales les contenus de pensée qu’elles charrient. Cette fois, le paramètre qui a rendu les armes c’est la vitesse : des neurologues et informaticiens de l’université de Washington ont réussi à décoder certains éléments de pensée quasiment en même temps que celles-ci se formaient dans la matière grise de volontaires à l’expérience.

Mais attention, il s’agit seulement de pensées “visuelles”, soit les informations primaires liés à la vision qui circulent dans le cortex avant même qu’elles soient saisies par la conscience et deviennent matière à réflexion. Néanmoins ces nouveaux résultats sont un très bel exploit pouvant conduire à des applications médicales auprès de patients cérébrolésés.

Des électrodes implantées dans le cerveau pour saisir les pensées

La technique utilisée est la même que pour la traduction de pensées en paroles dont nous avions parlé en juin dernier : 7 volontaires, des patients épileptiques portant déjà des électrodes implantées sur la surface de leur cerveau pour le traitement contre l’épilepsie (entre 30 et 60), se sont soumis à une expérience consistant à regarder défiler 300 images sur un écran, à raison d’une image tous les 0,4 secondes.

Un algorithme conçu par les chercheurs analysait en simultané les signaux recueillis par les électrodes pour extraire de chaque image une information visuelle particulière, ce en moins de 20 millisecondes ! C’est dans cette quasi-simultanéité que réside l’intérêt de l’expérience.

Maison, visage ou écran vide ?

Plus précisément, les signaux mesurés par l’algorithme, sur des groupes de 5 millions de neurones par électrode, étaient de deux types : les pics électriques survenant quelques millisecondes après l’apparition de l’image (“potentiels évoqués”) et la phase de relaxation de ces groupes de neurones après le pic.

Les images projetées représentaient, de manière aléatoire, des maisons,  des visages, ou encore un écran vide, l’algorithme étant conçu non pas pour pouvoir reproduire les images vues mais simplement pour savoir les classer à vitesse réelle dans l’une ou l’autre des trois catégories prédéfinies : “maison”, “visage”, “ni l’un ni l’autre”.

Apprendre à l’algorithme à réagir en 20 millisecondes

L’expérience a comporté trois séances de projection de 300 images (0,4 s par image) dont 50 maisons, 50 visages et le reste en écrans vides. Les deux premières séances ont servi à apprendre à l’algorithme à distinguer les images en fonction des ondes mesurées : une phase où chaque image portait la mention de ce qu’elle représentait, ce qui informait l’algorithme de sa catégorie.

La troisième séance présentait 300 images non annotées que l’algorithme devait alors classer en fonction des signaux cérébraux et de ce qu’il avait appris précédemment.

Un taux de réussite de 96 %

Une tâche très simple, surtout au regard de l’idéal rêvé d’une machine à lire dans les pensées, mais menée à un rythme “temps réel” (20 ms pour classer chaque image), avec un taux de réussite de 96 %.

Cela ouvre la voie à des systèmes qui à terme permettraient à un patient atteint d’une paralysie sévère incluant la parole (AVC avec aphasie, locked-in syndrome, etc.) de communiquer en temps réel via l’ordinateur par des choix visuels, sur un ensemble d’images prédéfinies pouvant exprimer chacune une intention du patient.

–Román Ikonicoff

 

> Lire aussi:

 

> Lire également dans les Grandes Archives de Science & Vie :

  • La science sait lire dans les pensées – S&V n°1098 – 2009. C’est dans la décennie 2000 que sont apparus les premiers résultats sur la reconstruction des pensées via le captage des signaux cérébraux, en particulier des images vues par l’individu.

1098

  • C’est parti pour la télépathie high-tech ! – S&V n°1054 – 2005. Il y a 10 ans déjà les premières expériences d’interface cerveau-machine permettaient d’anticiper ce que les progrès en imagerie cérébrale et en traitement statistique des signaux permettrait de faire. L’idée de communiquer ses pensées sans les vocaliser apparaissait comme l’objectif recherché.

1054

  • Cerveau : voici la première carte de nos idées – S&V n°1146 – 2013. La connaissance sur l’écosystème cérébral ne cesse de progresser, notamment grâce au mariage entre les système d’imagerie et l’analyse statistique numérique. Au point de pouvoir  tracer la carte de nos idées.

1146

 

Thérèse Hargot : "Aujourd’hui, la norme c’est le devoir de jouissance"

Standard

Qu’est-ce qui a changé ces trente ou vingt dernières années dans la sexualité des jeunes ?

La génération de 68 a vécu une période qui devait être très grisante : elle s’est affranchi des interdits. Les « tabous » ont été levés. Par la suite, les jeunes ont donc grandi dans une société où il n’y avait plus vraiment d’interdits ni de limites. Cela a généré chez eux un sentiment d’angoisse dans le champ de la question affective et sexuelle. On a donc une génération qui ne respire pas le sentiment de liberté de la génération précédente : la sexualité est devenue un champ anxiogène, ce qui montre d’ailleurs qu’il y a une quête existentielle qui se joue dans la question sexuelle. Cette génération a toujours un rapport normatif à la sexualité, mais aujourd’hui, la norme s’est renversée : c’est le devoir de jouissance. Nous sommes encore dans une société extrêmement normative et les jeunes ne sont pas plus libres qu’on ne l’était à l’époque, mais la norme n’est plus donnée par l’Eglise, elle est donnée par l’air du temps, et notamment la culture pornographique, qui s’impose dès le plus jeune âge…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


Le "burn-out" ou l’équilibre du don

Standard

En cette année de jubilé de la Miséricorde lancée par le pape François, le carême offre l’occasion privilégiée de réfléchir sur nos façons de donner. Dans cette optique, nous avons sollicité Pascal Ide, prêtre, médecin, auteur du livre le Burn-Out, une maladie du don (éditions Emmanuel et Quasar). Il évoque comment cette situation d’épuisement général s’installe à bas bruit et finit par priver les personnes de toute vitalité. Selon cet enseignant et formateur au séminaire de Bordeaux, elle surviendrait souvent chez les personnes particulièrement généreuses. Sa thèse peut surprendre, surtout venant d’un prêtre. Toutefois, il ne s’agit pas de moins donner, mais de mieux donner. Pour La Vie, Pascal Ide propose des pistes qui permettront de profiter des huit semaines nous séparant…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


Prévenir l’infarctus du myocarde chez les femmes

Standard

À force de calquer leur train de vie sur celui des hommes, les femmes ont vu leur coeur s’emballer. Cholestérol, tabac et stress le touchent de plein fouet : 11% des Françaises victimes d’infarctus du myocarde ont moins de 50 ans ! Sans attendre, chacune peut prévenir ce fléau.

Tabac, stress, sédentarité

« Les facteurs modifiables constituent 90 % du risque d’infarctus du myocarde », avance la Pr Claire Mounier-Vehier, cardiologue au CHRU de Lille et présidente de la Fédération française de cardiologie. À commencer par l’excès de stress. Pour l’évacuer, plusieurs leviers possibles : la cohérence cardiaque (des exercices pour apprendre à contrôler sa respiration), la méditation de pleine conscience et…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


Thérèse Hargot : "Aujourd’hui, la norme c’est le devoir de jouissance"

Standard

Qu’est-ce qui a changé ces trente ou vingt dernières années dans la sexualité des jeunes ?

La génération de 68 a vécu une période qui devait être très grisante : elle s’est affranchi des interdits. Les « tabous » ont été levés. Par la suite, les jeunes ont donc grandi dans une société où il n’y avait plus vraiment d’interdits ni de limites. Cela a généré chez eux un sentiment d’angoisse dans le champ de la question affective et sexuelle. On a donc une génération qui ne respire pas le sentiment de liberté de la génération précédente : la sexualité est devenue un champ anxiogène, ce qui montre d’ailleurs qu’il y a une quête existentielle qui se joue dans la question sexuelle. Cette génération a toujours un rapport normatif à la sexualité, mais aujourd’hui, la norme s’est renversée : c’est le devoir de jouissance. Nous sommes encore dans une société extrêmement normative et les jeunes ne sont pas plus libres qu’on ne l’était à l’époque, mais la norme n’est plus donnée par l’Eglise, elle est donnée par l’air du temps, et notamment la culture pornographique, qui s’impose dès le plus jeune âge…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


Le "burn-out" ou l’équilibre du don

Standard

En cette année de jubilé de la Miséricorde lancée par le pape François, le carême offre l’occasion privilégiée de réfléchir sur nos façons de donner. Dans cette optique, nous avons sollicité Pascal Ide, prêtre, médecin, auteur du livre le Burn-Out, une maladie du don (éditions Emmanuel et Quasar). Il évoque comment cette situation d’épuisement général s’installe à bas bruit et finit par priver les personnes de toute vitalité. Selon cet enseignant et formateur au séminaire de Bordeaux, elle surviendrait souvent chez les personnes particulièrement généreuses. Sa thèse peut surprendre, surtout venant d’un prêtre. Toutefois, il ne s’agit pas de moins donner, mais de mieux donner. Pour La Vie, Pascal Ide propose des pistes qui permettront de profiter des huit semaines nous séparant…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


Prévenir l’infarctus du myocarde chez les femmes

Standard

À force de calquer leur train de vie sur celui des hommes, les femmes ont vu leur coeur s’emballer. Cholestérol, tabac et stress le touchent de plein fouet : 11% des Françaises victimes d’infarctus du myocarde ont moins de 50 ans ! Sans attendre, chacune peut prévenir ce fléau.

Tabac, stress, sédentarité

« Les facteurs modifiables constituent 90 % du risque d’infarctus du myocarde », avance la Pr Claire Mounier-Vehier, cardiologue au CHRU de Lille et présidente de la Fédération française de cardiologie. À commencer par l’excès de stress. Pour l’évacuer, plusieurs leviers possibles : la cohérence cardiaque (des exercices pour apprendre à contrôler sa respiration), la méditation de pleine conscience et…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


Une expérience à bord de la Station spatiale prouve que la vie peut résister aux conditions martiennes

Standard

Les deux types de champignons des roches antarctiques (haut à gche), Cryomyces antarcticus (bas à gche) et Cryomices minteri (bas à dte), qui ont survécu pendant 18 mois à des conditions "martiennes" (Silvano Onofri et al., ASTROBIOLOGY Vol. 15, n° 12, 2015)

Champignons des roches antarctiques (A, B), dont deux espèces : Cryomyces antarcticus (C) et Cryomices minteri (D) ont survécu pendant 18 mois à des conditions “martiennes” (Silvano Onofri et al., ASTROBIOLOGY
Vol. 15, n° 12, 2015)

Après un an et demi de séjour dans l’espace sous des conditions semblables à celles de la surface de la planète Mars, deux espèces de champignons microscopiques ont démontré des capacités de survie étonnantes. Tel est le résultat d’une expérience menée à bord de la Station spatiale internationale (ISS) par une équipe conjointe de l’ESA (agence spatiale européenne) et de la NASA.

Ce résultat permet aux exobiologistes d’affiner leur connaissance sur le type de vie que l’on pourrait détecter sur la planète Rouge et de déterminer le type de “biomarqueurs” que les futurs missions martiennes doivent être capables de détecter.

 Deux champignons à bord de la Station spatiale

Les deux survivants de l’expérience LiFE (Lichens and Fungi Experiment) se nomment : Cryomyces antarcticus et Cryomyces minteri. Ce sont des champignons terrestres, bien sûr, que l’on trouve dans l’un des milieux les plus extrêmes de notre Planète : les vallées sèches de McMurdo en Antarctique. Ils ont été sélectionnés de par leur capacité à vivre et se développer dans un milieu sec, froid et sombre, à l’intérieur même des roches poreuses (espèces cryptoendolithes).

Aspect des colonies de cryptoendolithes dans les roches de l'Antarctique (Guillaume Dargaud via Wikiommons CC BY 2.5)

Aspect des colonies de cryptoendolithes dans les roches de l’Antarctique (Guillaume Dargaud via Wikiommons CC BY 2.5)

Placées dans un dispositif extérieur de la Station, la plateforme EXPOSE-E, des colonies de ces deux champignons ont subi pendant 18 mois une irradiation sévère par les UV solaires, dans une atmosphère artificielle composée de 95% de dioxyde de carbone CO2 (et sans oxygène) sous une pression d’à peine 1% de la pression terrestre (0,01 bar) à des températures variant entre -22 °C et +43 °C. En comparaison, sur Mars, la pression varie entre 0,0003 et 0,011 bar, l’atmosphère est chargée de CO2 à 96 % et les températures oscillent entre -133 °C et -3 °C.

Vue de la plateforme EXPOSE fixée à l'extérieure de la station spatiale internationale (ESA)

Vue de la plateforme EXPOSE fixée à l’extérieure de la Station spatiale internationale (ESA)

Cliche d'EXPOSE avant sa mise en service sur la Station (ESA)

Cliche d’EXPOSE avant sa mise en service sur la Station spatiale (ESA)

Vivantes à 60 % !

Après donc ce traitement choc, l’analyse de l’état de ces colonies a montré que 60 % étaient vivantes, et l’étude de leur ADN a révélé que celui-ci était demeuré stable (peu de mutations liées au rayonnement UV). En revanche, moins de 10 % avaient réussi à poursuivre leur développement (par division cellulaire).

Schéma de la plateforme EXPOSE (ESA)

Schéma de la plateforme EXPOSE (CNES)

Néanmoins, la vie sur Mars, s’il y en a, pourrait être enfouie sous la couche de poussière de la planète (régolithe) voire plus profondément dans le sol, et donc subir d’autres conditions physiques, peut-être moins extrêmes au regard des irradiations. De fait, des expériences en cours sur la plateforme EXPOSE, visant à déterminer le rôle protecteur du régolithe, pourraient donc réserver de bonnes surprises.

Orienter la recherche de la vie par les futures missions

Une vie martienne proche de ces champignons terrestres extrêmes ? Peut-être… Dans tous les cas, ces résultats orientent les chercheurs sur le type d’activité biologique que devraient rechercher les futures missions martiennes, en particulier le rover ExoMars de l’ESA, qui doit être lancé en 2018, et un nouveau rover de la NASA prévu pour 2020.

Surtout espérons, vue l’incroyable résistance des microorganismes bien de chez nous, que ces missions seront bien stérilisées. Il serait dommage d’exporter involontairement sur Mars de tels champions de la survie…

–Román Ikonicoff

 

> Lire également :

 

 

> Lire aussi dans les Grandes Archives de Science&Vie :

S&V 1121 - Mars eau

  • De la vie au cœur de la Terre — S&V n°1151, 2013. Quelle incroyable hypothèse : l’origine de la vie aurait pu avoir lieu sous la surface de notre planète ! Les microbes retrouvés dans les profondeurs de la croûte terrestre sont légion. Ils portent un nom aussi étrange qu’eux : les “intraterrestres”.

S&V 1151 - couv

  • Voici les nouveaux extrêmophiles S&V n°1129 (2011). Une foule d’espèces animales survit à des conditions extrêmes : crustacés, vers, insectes et même des poissons !

S&V 1129 - extremophiles

Thérèse Hargot : "Aujourd’hui, la norme c’est le devoir de jouissance"

Standard

Qu’est-ce qui a changé ces trente ou vingt dernières années dans la sexualité des jeunes ?

La génération de 68 a vécu une période qui devait être très grisante : elle s’est affranchi des interdits. Les « tabous » ont été levés. Par la suite, les jeunes ont donc grandi dans une société où il n’y avait plus vraiment d’interdits ni de limites. Cela a généré chez eux un sentiment d’angoisse dans le champ de la question affective et sexuelle. On a donc une génération qui ne respire pas le sentiment de liberté de la génération précédente : la sexualité est devenue un champ anxiogène, ce qui montre d’ailleurs qu’il y a une quête existentielle qui se joue dans la question sexuelle. Cette génération a toujours un rapport normatif à la sexualité, mais aujourd’hui, la norme s’est renversée : c’est le devoir de jouissance. Nous sommes encore dans une société extrêmement normative et les jeunes ne sont pas plus libres qu’on ne l’était à l’époque, mais la norme n’est plus donnée par l’Eglise, elle est donnée par l’air du temps, et notamment la culture pornographique, qui s’impose dès le plus jeune âge…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


Le "burn-out" ou l’équilibre du don

Standard

En cette année de jubilé de la Miséricorde lancée par le pape François, le carême offre l’occasion privilégiée de réfléchir sur nos façons de donner. Dans cette optique, nous avons sollicité Pascal Ide, prêtre, médecin, auteur du livre le Burn-Out, une maladie du don (éditions Emmanuel et Quasar). Il évoque comment cette situation d’épuisement général s’installe à bas bruit et finit par priver les personnes de toute vitalité. Selon cet enseignant et formateur au séminaire de Bordeaux, elle surviendrait souvent chez les personnes particulièrement généreuses. Sa thèse peut surprendre, surtout venant d’un prêtre. Toutefois, il ne s’agit pas de moins donner, mais de mieux donner. Pour La Vie, Pascal Ide propose des pistes qui permettront de profiter des huit semaines nous séparant…

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.