Prévenir l’infarctus du myocarde chez les femmes

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À force de calquer leur train de vie sur celui des hommes, les femmes ont vu leur coeur s’emballer. Cholestérol, tabac et stress le touchent de plein fouet : 11% des Françaises victimes d’infarctus du myocarde ont moins de 50 ans ! Sans attendre, chacune peut prévenir ce fléau.

Tabac, stress, sédentarité

« Les facteurs modifiables constituent 90 % du risque d’infarctus du myocarde », avance la Pr Claire Mounier-Vehier, cardiologue au CHRU de Lille et présidente de la Fédération française de cardiologie. À commencer par l’excès de stress. Pour l’évacuer, plusieurs leviers possibles : la cohérence cardiaque (des exercices pour apprendre à contrôler sa respiration), la méditation de pleine conscience et…

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Pourquoi les voitures polluent-elles plus en hiver ?

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voitures hiver pollutionLa réponse n’est pas simple car tout dépend des conditions météo.

Certes, lorsque le moteur est froid, les émissions de polluants sont d’autant plus importantes que la température extérieure est basse. Et les régions où les hivers sont rigoureux sont plus touchées par cette surémission que les régions aux hivers doux.

Pour autant, toutes les voitures ne sont pas affectées de la même façon. Ainsi, les diesels sont beaucoup moins sensibles à cette surémission en hiver que les véhicules essence, équipés d’un pot catalytique qui ne dépollue les gaz d’échappement qu’au-delà de 250 à 300 degrés. Des températures atteintes après plusieurs dizaines de minutes de circulation ininterrompue.

En hiver, les moteurs à essence polluent donc plus que les diesels, malgré la surconsommation de ceux-ci au démarrage. De plus, en ville, les trajets courts, entrecoupés d’arrêts, permettent rarement aux véhicules d’atteindre leur température normale de fonctionnement, même en été.

Les anticyclones favorisent la stagnation des polluants

Reste que la météo influe jusqu’à un facteur 5 sur la pollution. C’est le cas des anticyclones dont les vents faibles ne favorisent pas la dispersion des polluants. Ils sont souvent à l’origine d’inversions de températures : la masse d’air près du sol est plus froide que la couche supérieure.

Les polluants sont alors bloqués à basse altitude et ne se dissipent pas bien dans la haute atmosphère. Un phénomène plus intense lors des anticyclones hivernaux. La pollution automobile, plus importante lors d’un été caniculaire, sera plus faible pendant un hiver doux et venteux. Et, inversement, plus importante lors d’un hiver rigoureux et sec que lors d’un été pluvieux.

Les pic de pollution ne dépendent donc pas des saisons, mais de conditions météo ponctuelles.

—S.P.

D’après S&V n°1131

 

> Lire aussi :

 

> Lire également dans les Grandes Archives de S&V ou sur Kiosquemag :

S&V 1169 pollution tabac

S&V 1158 particules mortalité

S&V1135

 

Combien pèsent les anneaux de Saturne ?

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La planète géante Saturne et ses anneaux, photographiés par la sonde américaine Cassini. Photo JPL/Nasa.

La planète géante Saturne et ses anneaux, photographiés par la sonde américaine Cassini. Photo JPL/Nasa.

C’est la merveille du système solaire. Un rêve d’enfant projeté dans les étoiles : cette bille jaune minuscule auréolée d’un cerceau éclatant, lorsqu’elle est vue pour la première fois dans un petit télescope d’amateur, stupéfie et émerveille. Nombre d’astronomes vous confieront qu’ils ont découvert leur vocation en contemplant les anneaux de Saturne…
Les anneaux de Saturne sont connus depuis quatre siècles, et depuis quatre cents ans, les astronomes s’interrogent sur leur nature et leur origine. C’est la sonde américaine Cassini, qui les scrute sous tous les angles depuis douze ans, qui va probablement, à la fin spectaculaire de sa mission, en 2017, lever le voile sur les derniers mystères des anneaux de Saturne.
Leur nature ? On la connaît, désormais : ils sont constitués à 99 % de glace pure. Une patinoire immense, alors, tournerait autour de Saturne ? Non, bien sûr, la rotation d’un disque plein autour d’une planète est interdit par les lois de la gravitation universelle. Les anneaux de Saturne sont constitués de poussière de glace et de blocs de glace. Des glaçons, comme ceux que vous mettez dans vos verres à l’heure de l’apéritif, ou des blocs de 10, 20, 50 centimètres, éloignés les uns des autres de quelques dizaines de centimètres seulement. S’ils ne sont pas pleins, les anneaux de Saturne sont relativement denses, même si les étoiles peuvent être vues à travers ce disque diaphane.
La sonde Cassini a révélé l’extraordinaire complexité des anneaux de Saturne, perpétuellement modelés par le ballet des satellites de la planète géante, qui les confinent et les sculptent au gré de leurs marées gravitationnelles.
La finesse extrême des anneaux – une dizaine de mètres seulement, dans leur région la plus dense et la plus brillante, la circularité remarquable des trajectoires des milliards de milliards de particules qui les composent, sont probablement le signe d’un grand âge des anneaux, sculptés au fil des éons par une infinité ou presque de collisions qui leur confère aujourd’hui leur quasi perfection.

Les divisions sombres et la multitude d'annelets concentriques visibles dans les anneaux de Saturne sur cette image mosaïque prise par la sonde Cassini sont dus à des résonances gravitationnelles entre les anneaux, Saturne et ses satellites. Les divisions sombres, dont la célèbre division de Cassini, sont des régions moins denses des anneaux. Photo JPL/Nasa/Gordan Urgakovic.

Les divisions sombres et la multitude d’annelets concentriques visibles dans les anneaux de Saturne sur cette image mosaïque prise par la sonde Cassini sont dus à des résonances gravitationnelles entre les anneaux, Saturne et ses satellites. Les divisions sombres, dont la célèbre division de Cassini, sont des régions moins denses des anneaux. Photo JPL/Nasa/Gordan Urgakovic.

La plupart des chercheurs pensent que les anneaux de Saturne sont aussi âgés ou presque que la planète géante autour de laquelle ils tournent. Voici donc environ 4,5 milliards d’années, un satellite de glace trop proche de Saturne, déformé par les marées gravitationnelles de celle-ci, se serait brisé et aurait créé un disque de matière autour de la planète, avant de dessiner progressivement les anneaux que nous contemplons aujourd’hui.
Autre possibilité, les anneaux seraient simplement le reliquat du disque de matière entourant Saturne à sa naissance. Les anneaux de Saturne, en effet, si ils sont spectaculaires, ne sont uniques qu’en apparence : toutes les planètes géantes sont entourées d’anneaux, mais ceux de Jupiter, Uranus et Neptune, très peu lumineux et peu denses, sont invisibles au télescope…
Les astronomes, pour mieux comprendre l’origine, la structure, la composition et l’évolution des anneaux de Saturne, voudraient connaître leur masse totale. Celle-ci n’est qu’imprécisément évaluée aujourd’hui : d’après les données de Cassini, les immenses anneaux de Saturne – ils mesurent deux cent quatre vingt mille kilomètres de diamètre – ont une masse probablement un peu inférieure à celle du petit satellite Mimas, ce qui correspond à environ dix millions de milliards de tonnes, et à une sphère de glace de 300 kilomètres de diamètre.
La masse exacte des anneaux de Saturne sera connue à la fin de la mission Cassini, en septembre 2017, lorsque la sonde plongera entre les anneaux en nous offrant des images probablement extraordinaires de ce disque de glace, juste avant d’être engloutie par les nuages de la planète géante…
Serge Brunier

L’évolution de certains types de cancer peut être prédite par une loi physique

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Derrière la croissance et l'expansion chaotiques des cellules cancéreuses, il existerait une loi qui permettrait d'anticiper leur évolution (NIH Image Gallery CC BY 2.0)

Malgré l’aspect chaotique de la croissance et l’expansion des cellules cancéreuses, il existerait une loi qui permettrait d’anticiper leur évolution (NIH Image Gallery CC BY 2.0)

Il existe des dizaines de cancers différents, et chacun évolue différemment selon le patient touché. Telle est la dure réalité à laquelle sont confrontés les victimes de ce mal, leur famille, les médecins traitants et les biologistes.

Mais une nouvelle étude vient de démontrer que sous cette terrible variabilité, il existerait une constance modélisable par une formule mathématique relativement simple et déjà connue des physiciens. Elle permettrait de prédire véritablement l’évolution du cancer chez un patient, et ainsi de pouvoir mieux anticiper et personnaliser le traitement.

Cancer : le roi des variations et de l’inconstance

Globalement, un cancer résulte de la multiplication chaotique de cellules ayant muté et perdu leur capacité à “jouer le jeu” de l’organisme qui les habite, envahissant peu à peu celui-ci jusqu’à sa défaillance globale.

Néanmoins, cette description générale cache le véritable visage du cancer, à savoir son hétérogénéité absolue : une cellule cancéreuse n’est génétiquement identique à aucune autre, même à l’intérieur d’une même tumeur chez un patient. Cette variabilité a empêché jusqu’ici de pouvoir développer des traitements véritablement ciblés.

 La découverte d’un ordre derrière le chaos

Mais il arrive parfois que derrière un apparent chaos de formes il existe une forme d’ordre, comme l’ont découvert des chercheurs de l’Institute of Cancer Research et du Queen Mary University de Londres, en analysant une myriade de données sur les profils génétiques de tumeurs cancéreuses stockées d’une base de données spécialisée.

Dans leur étude publiée dans la revue Nature Genetics, ceux-ci ont montré, sur la base de 900 tumeurs de 14 types différents de cancer, que plusieurs d’entre eux – cancer du colon, des poumons, de l’estomac… – suivent une loi d’évolution unique qui permet d’anticiper, individuellement, comment et à quelle vitesse la tumeur cancéreuse d’un patient va muter et s’étendre.

 La loi de puissance

Selon les chercheurs, le profil génétique des cellules cancéreuses dans une tumeur, ou plutôt le profil des allèles (soit les différentes mutation d’un gène), suit un processus dit en “loi de puissance” : au cours des divisions successives à partir d’une cellule initiale, le taux d’accumulation de ces mutations est inversement proportionnel à leur fréquence d’apparition – dit plus simplement, elles apparaissent d’autant moins qu’elles accumulent beaucoup de variations.

L’intérêt de cette loi est qu’elle s’exprime par une formule mathématique bien précise dont les paramètres peuvent être quantitativement mesurés pour un patient donné en séquençant les gènes de cellules de sa tumeur, ce à plusieurs stades de son évolution – ce qui peut se faire durant les premiers stades du cancer, avant que celui-ci ne soit trop développé.

Identification des gènes pilotant l’extension de la tumeur

Une fois ces paramètres mesurés, la formule (ci-dessous) fournit aux médecins des connaissances essentielles : la vitesse d’expansion et le taux de mutation de la tumeur, et les principaux gènes responsables de cette évolution cancéreuse – identifiés ainsi parmi la multitude de gènes mutants qui n’ont pas de rôle dans cette évolution.

La formule mathématique (loi de puissance) découverte par les chercheurs où figurent les paramètres et d'autres variables mesurables par l'observation.

La formule mathématique (loi de puissance) découverte par les chercheurs où figurent les paramètres et d’autres variables mesurables par l’étude génétique de la tumeur (biopsies).

L’étonnant dans la loi de puissance, c’est qu’on la retrouve dans de nombreux phénomènes, naturels ou non, comme l‘évolution d’un tas de sable, le fonctionnement du cerveau, la dynamique des marchés boursiers, etc. Une loi liée à la théorie du chaos déterministe.

Concernant les patients, précisons que la formule, qui a été validée à partir des données analysées par les chercheurs, doit maintenant passer au prochain stade de validation et montrer son efficacité dans des tests sur des patients en cours de traitement en anticipant par exemple l’apparition de mutations résistantes au traitement.

–Román Ikonicoff

 

>Lire aussi:

 

> Lire également dans le site des Grandes Archives de Science & Vie :

  • Vaccin anticancer, l’exploit de nos cellules immunitaires – S&V n°1170 (2015). Dans la lutte acharnée contre le fléau du cancer, de nouvelles armes se préparent, dont les vaccins anticancer qui permettraient au système immunitaire de détruire les cellules cancéreuses comme s’il s’agissait de bactéries. Les tests sont en cours…

1170

S&V 1145 - cancerigene Circ

  • Régimes anticancer : peut-on y croire ? S&V n°1120 (2011). Algues marines, choux, curcuma figurent au menu de régimes qui censés protéger du cancer. Problème : leurs prétendus effets bénéfiques ne sont tirés que de recherches isolées. Insuffisant.

S&V 1120 - regimes anticancer

 

 

 

Et si on pensait à l’intérêt de l’enfant adopté ?

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Pédiatre au CHU de Dijon, chercheur en anthropologie et père adoptif, Jean-Vital de Monléon a fondé il y a 16 ans la plus grande consultation de France pour l’accueil et l’accompagnement des enfants adoptés. Il y rencontre aussi des postulants à l’adoption qui s’interrogent sur leur démarche. Au total, 500 à 700 familles sont reçues chaque année. Dans N’oublions pas les enfants, il interroge le droit à l’enfant ouvert par la loi Taubira. En abordant les questions liées aux profils d’adoptants à risque – femmes seules, couples homosexuels, ou personnes d’âge avancé –, il remet l’enfant au centre de sa réflexion.

 

Comment créer les meilleures conditions pour une adoption réussie ?

Je ne veux pas faire…

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Royaume-Uni : les gènes d’embryons humains pourront être modifiés grâce à CRISPR

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    Un embryon humain à 4 jours, un stade appelé morula. - Ph. NinaSes / CC BY SA 4.0 / Wikimedia Commons

Un embryon humain à 4 jours, un stade appelé morula. – Ph. NinaSes / CC BY SA 4.0 / Wikimedia Commons

Pour la première fois, un laboratoire a obtenu l’autorisation de modifier des gènes dans les cellules d’embryons humains. Cette décision historique a été prise par le comité d’étique britannique compétent, le Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA), comme annoncé le 1er février.

Pour comprendre la portée de ce feu vert, voici les réponses aux principales questions que l’on se pose.

1. D’où viennent les embryons qui seront utilisés par les généticiens et quel sera leur destin ?

Il s’agit d’embryons donnés par des femmes qui ont bénéficié d’un fécondation in vitro (FIV). La plupart du temps, la FIV génère plusieurs embryons, dont certains sont implantés chez la femme et d’autres, congelés.

Ces derniers pourront être transmis, après accord de la donneuse, à l’équipe de la spécialiste des cellules souches Kathy Niakan, à l’institut Francis Crick de Londres — le seul laboratoire autorisé à appliquer des modifications génétiques à des embryons humains.

Après avoir servi pour la recherche, ceux-ci devront être détruits, au plus tard à l’âge de 14 jours. En aucun cas ils ne pourront être implantés chez des femmes.

2. Quel est l’objectif de ces recherches sur les embryons humains ?

A l’institut Francis Crick, l‘équipe de Kathy Niakan étudie les causes biologiques des fausses couches. Comment expliquer que sur 100 ovocytes fécondés, seuls 25 parviennent à s’implanter dans les parois de l’utérus, et 13 à peine survivent à 3 mois, comme le rapporte la BBC ?

Les biologistes ne saisissent pas encore les mécanismes qui permettent à l’ovule fécondé (zygote) de se développer correctement, donnant un embryon sain et capable d’aller jusqu’au bout de la grossesse.

En modifiant certains des gènes à l’œuvre dans le processus de division cellulaire, jusqu’à ce que l’embryon n’atteigne les 200 à 300 cellules (stade du blastocyste), les chercheurs espèrent approfondir les connaissances et trouver, à terme, des pistes pour mieux traiter l’infertilité.

Par une série de divisions, l'ovule fécondé ou zygote (en haut à gauche) se divise pour donner le blastocyste (en bas à droite), le stade à environ 200 cellules. - Ph. Kathy Niakan

Par une série de divisions, l’ovule fécondé ou zygote (en haut à gauche) se divise pour donner le blastocyste (en bas à droite), le stade à environ 200 cellules. – Ph. Kathy Niakan

3. Qu’est-ce que la technique de modification génétique CRISPR/cas9 ?

L’équipe de Kathy Niakan aura aussi l’occasion de tester, pour la première fois chez des embryons de notre espèce, une nouvelle technique de biotechnologie appelée CRISPR/cas9. Qualifiée de révolutionnaire, celle-ci permet d’éliminer ou de modifier des séquences d’ADN à l’intérieur de cellules déjà formées.

Derrière le terme CRISPR/cas9 se cachent des molécules issues des bactéries, qui leur permettent d’exécuter des copier-coller d’ADN en cas de besoin. Un outil formidable que les généticiens viennent d’apprendre à maîtriser, comme le détaillait le dossier de S&V n°1180.

Grâce à CRISPR, il serait possible de soigner, par la thérapie génique, des maladies incurables d’origine génétique. Il y à peine un mois, un exploit était annoncé à propos de la myopathie de Duchenne : pour la première fois, grâce à cette technique, cette maladie a pu être stoppée chez la souris !

4. Que faut-il en penser sur le plan éthique ?

Les recherches sur les embryons humains à l’institut Francis Crick seront étroitement surveillées par le comité d’éthique du HFEA. Les chercheurs n’auront que très peu de marge de manœuvre.

Si les opposants mettent en garde contre les risques d’eugénisme (fabrication et sélection des embryons dotés des meilleurs caractères), il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour le moment : aucun des embryons génétiquement modifiés ne sera conservé après 14 jours de développement, et encore moins implanté dans l’utérus d’une femme.

Par contre, gagner en connaissances sur les fausses couches présente un énorme potentiel pour lutter contre l’infertilité, qui touche un couple sur sept dans le monde.

—Fiorenza Gracci

 

> Lire aussi :

 

> Lire aussi dans les Grandes Archives de S&V :

  • Bricoleurs du vivant S&V n°1180 (2016) – acheter ce numéro. Ils ont trouvé l’outil ! Pour réparer, soigner ou même améliorer les gènes, CRISPR se présente comme l’instrument rêvé des généticiens.

S&V 1180 - CRISPR

S&V 1134 cellules souches embryonnaires

 

Science & Vie TV – Quel est le virus le plus dangereux du monde ?

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A l’heure où le virus Zika menace la planète, Caroline Tourbe, journaliste au magazine Science & Vie, raconte à Jérôme Bonaldi à quoi ressemble le virus le plus dangereux du monde. Enfermé dans un laboratoire aux Etats-Unis, ce virus de la grippe aviaire  génétiquement modifié pour pouvoir infecter l’homme est au coeur d’une controverse dans le milieu scientifique.

 

 

Pour en savoir plus, retrouvez l’article dans Les Grandes Archives de Science & Vie :

Rencontre avec le virus le plus dangereux du monde, par Yves Sciama, dans Science & Vie n°1174.

Acheter ce numéro.

Capture virus dangereux mensuel

 

Découvrez Science & Vie TV : http://www.science-et-vie.tv/

La Lune vue par la sonde Chang’e 3 et le robot Yutu

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Le petit robot Yutu a parcouru quelques dizaines de mètres à la surface de la Lune, non loin de la sonde Chang'e 3. CNSA/Emily Lakdawalla.

Le petit robot Yutu a parcouru quelques dizaines de mètres à la surface de la Lune, non loin de la sonde Chang’e 3. CNSA/Emily Lakdawalla.

En posant sur la Lune sa sonde Chang’e 3 et son petit robot mobile Yutu, le 14 décembre 2013, la Chine est entrée dans le club très fermé des puissances spatiales capables d’explorer d’autres mondes : les États-Unis, la Russie, l’Europe, le Japon et l’Inde. Ce programme au long cours vise, à terme, le retour sur Terre d’échantillons et, plus tard peut-être, la marche d’astronautes chinois dans la cendre lunaire.

La sonde Chang'e 3 s'est posée en décembre 2013 en bordure de la mer des Pluies : le site d'alunissage est marqué sur ces images par un petit drapeau chinois. Photos S.Brunier/Nasa.

La sonde Chang’e 3 s’est posée en décembre 2013 en bordure de la mer des Pluies : le site d’alunissage est marqué sur ces images par un petit drapeau chinois. Photos S.Brunier/Nasa.

En attendant, l’agence spatiale chinoise (CNSA) a rendu publiques les données transmises par Chang’e 3 et Yutu. Les deux engins ont longuement photographié la surface lunaire, dans la mer des Pluies où ils se sont posés.

Les images transmises par Chang'e 3 et Yutu n'ont rien à envier aux photographies prises entre 1969 et 1972 par les douze astronautes américaines qui ont marché sur la Lune. Photo CNSA/Emily Lakdawalla.

Les images transmises par Chang’e 3 et Yutu n’ont rien à envier aux photographies prises entre 1969 et 1972 par les douze astronautes américains qui ont marché sur la Lune. Photo CNSA/Emily Lakdawalla.

Ces images, traitées par la planétologue américaine Emily Lakdawalla, sont saisissantes, et n’ont rien à envier aux photographies prises voici un demi siècle ou presque par les douze astronautes des missions Apollo.

La sonde Chang'e 3, photographiée par le robot mobile Yutu. CNSA/Emily Lakdawalla.

La sonde Chang’e 3, photographiée par le robot mobile Yutu. CNSA/Emily Lakdawalla.

Si, désormais, Chang’e 3 et Yutu ne transmettent plus d’images, ces paysages austères – la « magnifique désolation » évoquée par Buzz Aldrin en juillet 1969 – font patienter les planétologues jusqu’à la prochaine mission, qui devrait, en 2018, voir pour la première fois une sonde spatiale, Chang’e 5, se poser sur la face cachée de la Lune…
Serge Brunier

 

Le petit robot Yutu a parcouru quelques dizaines de mètres à la surface de la Lune, non loin de la sonde Chang'e 3. CNSA/Emily Lakdawalla.

Le petit robot Yutu a parcouru quelques dizaines de mètres à la surface de la Lune, non loin de la sonde Chang’e 3. CNSA/Emily Lakdawalla.