À découvrir le 26 août dans Science & Vie

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De miraculeux baumes au cœur

De nombreux travaux scientifiques sur le cœur ont été publiés ces derniers mois, sans que personne n’en entende vraiment parler… alors que les menaces (sédentarité, tabac, etc.) qui pèsent sur notre organe vital sont, elles, brandies haut et fort ! La bonne surprise de notre enquête, c’est qu’ont surgi des résultats spectaculaires, globalement tous prometteurs. Pour l’instant, les chercheurs gardent leurs trouvailles plutôt cachées, mais les exploits que vous allez découvrir mettent déjà du baume au cœur.

Caroline Tourbe  c.tourbe@mondadori.fr

Mais aussi…

Nucléaire : de nouveaux arguments pour un vieux débat

Cet aveu surprendra peut-être : le débat sur l’énergie en France nous ennuie ferme ! Les positions sont solidement installées, l’idéologie omni­présente, les intérêts industriels bien connus, les arguments toujours aussi caricaturaux. Les seules perspectives un tant soit peu audacieuses étant tracées sur le coin d’une table par quelques énergéticiens amateurs : citons le groupe de Bellevue à la fin des années 1970 ou l’association négaWatt aujourd’hui. Mais voilà que des chercheurs de premier plan s’emparent du sujet et simulent une “France sans nucléaire” – oui, vous avez bien lu. Cela devient tout de suite plus intéressant…

Vincent Nouyrigat  v.nouyrigat@mondadori.fr

 

Mathématiques à l’école : l’échec n’est pas une fatalité

Thomas Cavaillé-Fol  t.cavaille@mondadori.fr





























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Science et vie

Science & Vie : quand la science décrypte la société.​






"Les élèves ont besoin de professeurs passionnés"

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À en croire la ministre de l’Éducation nationale, les élèves de France s’ennuient. Un peu au primaire, beaucoup au collège, où il serait donc nécessaire de déconstruire les savoirs disciplinaires et d’introduire la fine fleur de l’expérimentation pédagogique, classes inversées et tablettes numériques à l’appui, pour activer le premier facteur de la réussite scolaire, à savoir la « motivation pour apprendre ». Encore faudrait-il préciser que, si la libido sciendi (désir de connaissance) est inchoative au développement vital de l’enfant, c’est dans le rapport au professeur qu’elle s’enracine et s’oriente – ce que signifiait le beau nom d’instituteur, malheureusement tombé quelque peu en désuétude aujourd’hui.

Le meilleur professeur de français n’est pas celui qui guide de façon experte les enfants dans les méandres des situations d’énonciation ou dans le repérage d’une succession de procédés stylistiques, mais celui qui leur permet une expérience littéraire, l’émerveillement face à la richesse du sens d’un texte. Le professeur de physique aura beau diversifier à l’envi les expériences qu’il propose à ses élèves, les faire travailler de manière collaborative, jeter des ponts entre disciplines et entre objets d’étude, ce qu’il leur transmettra (ou non) in fine, c’est son amour de la science. De même, je ne connais de philosophe qui ne doive sa vocation par la rencontre d’un maître en philosophie.

Pour retrouver l’envie d’apprendre, les élèves ont avant tout besoin de professeurs passionnés. Si toutes les méthodes ne se valent certes pas, la fécondité du rapport pédagogique repose d’abord sur la cohérence et l’engagement des équipes éducatives. L’avenir est à une école dont les acteurs (parents d’élèves, professeurs, chefs d’établissement) se choisissent.

*Elle prône notamment la méthode syllabique et a fait campagne contre l’exposition Zizi sexuel.

>Jean-Paul Mongin sera présent aux Etats généraux du christianisme, à Strasbourg du 2 au 4 octobre 2015, pour débattre sur le thème : « Éduquer à la bienveillance ? » avec avec Albert Sabat, responsable des formations en médiation par les pairs chez les Apprentis d’Auteuil et Dominique Campana, chef d’établissement dans l’enseignement catholique à Vienne (38) et vice-président de l’UNETP (Union nationale de l’enseignement technique privé). Inscrivez-vous dès maintenant (et gratuitement) en ligne !

Et si j’arrêtais de subir ?

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« Pas trop débordé ? » La question est en passe de perdre son sens plaisant pour devenir sérieuse. De façon générale, on ne demande plus aujourd’hui aux gens s’il leur reste un peu de temps pour eux ou pour les autres, mais s’ils en ont encore à donner une fois qu’ils n’en ont plus du tout. Le surmenage est devenu tellement commun qu’on a dû inventer un autre vocable, le burn-out, pour réussir à intéresser nos contemporains aux situations vraiment extrêmes… Tout le monde semble concerné, aussi bien les jeunes cadres que les retraités « actifs », voire les enfants, qu’on habitue dès le plus jeune âge à « optimiser » leurs journées ou leurs vacances. L’angoisse du vide nous fait remplir nos agendas, et parfois ceux des autres, mais chaque modification qu’on y apporte, chaque imprévu, ajoute au stress qui nous dévore. Le sociologue Hartmut Rosa, dans un livre fondamental, Aliénation et accélération (La Découverte), a montré comment cette tension résulte d’un processus social qui nous échappe largement et qu’il serait vain de psychologiser à outrance. Il n’en reste pas moins qu’une fois plongé dans l’eau il est possible d’apprendre à nager. Des astuces permettent de garder à peu près le contrôle, ou en tout cas de prendre un peu de distance. Avec un mot d’ordre général : accepter l’imperfection. Quel soulagement !

 

> Et si j’arrêtais de courir et de bousculer les enfants ?

> Et si j’arrêtais d’être débordé(e) ?

> Et si j’arrêtais de me laisser marcher sur les pieds ?

> « Il faut savoir dire stop et non ! »

Et si j’arrêtais de courir et de bousculer les enfants ?

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« Plutôt que de changer de vie, commençons par vivre la nôtre différemment », suggère la sophrologue Laurence Roux-Fouillet, élégante et volubile, en offrant une infusion ayurvédique. Tout un programme ! Dans son cabinet aux murs blancs et à la décoration végétale flotte une agréable odeur d’huile essentielle. Cette blogueuse qui tient le site espaceducalme.fr depuis une dizaine d’années, auteure de Ralentir (Ixelles éditions, 2014), invite à adopter de nouveaux réflexes, en commençant par mieux évaluer le temps : « On sous-estime toujours le temps dont on a besoin. Que ce soit pour un trajet ou une tâche à accomplir, il faut systématiquement ajouter 25 %. » 

Pour gagner du temps, elle préconise…

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