"Nous épousons notre semblable"

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Les études montrent que nous ne tombons pas amoureux de n’importe qui. Par quoi sommes-nous déterminés ?

Les individus ont tendance à épouser leur semblable. C’est un fait. En 1959, le sociologue Alain Girard a popularisé, dans son étude le Choix du conjoint, le concept d’homogamie. Il montrait qu’un dentiste avait plus de chances d’épouser une dentiste ou une fille de dentiste qu’une fille d’agriculteurs. On peut le décliner selon toutes sortes de critères : la proximité spatiale ou géographique, le statut social et les caractéristiques sociodémographiques tels l’âge, le niveau d’instruction ou la religion, les qualités personnelles, la beauté et la santé, etc. Et c’est toujours valable en 2015 !

Pourquoi cherchons-nous des personnes qui nous ressemblent ?

Cette homogamie a longtemps servi à la…

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Vidéo : voici le secret de l’invisibilité du saphir de mer

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Une ancienne gravure de Sapphirina darwinii, un saphir de mer décrit par Darwin lui-même. - Ph. ArtVintage / Flickr / CC BY 2.0

Une ancienne gravure de Sapphirina darwinii, un saphir de mer décrit par Darwin lui-même. – Ph. ArtVintage1800s. / Flickr / CC BY 2.0

Telles de minuscules paillettes iridescentes, ces petits crustacés se colorent de bleu, de rouge ou de violet… si bien qu’on les surnomme les “saphirs de mer”. Il existe une vingtaine d’espèces de Sapphirina, appartenant au groupe des copépodes (signifiant “pieds en forme de rames” en grec), chacune avec ses nuances de couleurs que les mâles arborent pour attirer les femelles.

Toutes sont étudiées depuis longtemps par les biologistes marins, sans que l’on ait jusqu’à présent saisi le secret de ces effets chromatiques chatoyants. Ni de leur capacité la plus époustouflante : les saphirs de mer vont jusqu’à disparaître complètement ! L’effet est saisissant, comme le montre la vidéo ci-dessous.

La réflectivité des cristaux de ses écailles est la clé de sa couleur

A présent, une recherche parue dans le Journal of the American Chemical Society perce le mystère. Il tient aux écailles hexagonales recouvrant le dos de ces copépodes. Composées d’une structure cristalline, ces écailles présentent une réflectivité (capacité de réfléchir la lumière) différente selon l’espacement des différentes couches de cristaux.

Et ces différences de réflectivité créent toute la palette de couleurs que l’on peut admirer. De plus, les chercheurs ont compris l’origine de l’invisibilité d’au moins une des espèces de Sapphirina. La structure des cristaux de ses écailles est faite de telle manière que lorsque la lumière les frappe avec un angle de 45°, elle est entièrement réfléchie dans la même direction : du coup, l’animal devient invisible !

—Fiorenza Gracci

 

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  • Intelligence de la nature : la science s’y intéresse enfin – S&V n°1112, 2010. Revêtements antibactériens inspirés de la peau des requins, écrans inspirés des écailles des ailes des papillons… Les scientifiques comme les industriels planchent sur les secrets de fabrication à l’œuvre chez les êtres vivants.

S&V 1112 - biomimetisme

S&V 1072 - metamateriaux

"L’identité masculine se cherche"

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Vous êtes taxé d’antiféminisme et accusé de tenir des propos très « genrés ». Sur quoi s’appuient vos propos ?

Je reçois en consultation beaucoup de jeunes désemparés. Mon analyse s’appuie sur des études récentes et tient compte des données neurobiologiques. Ainsi, chez l’homme, on observe des connexions plus importantes au sein d’un même hémisphère cérébral. Elles permettent une plus grande vitesse de traitement des informations lorsque les tâches associent la perception à l’action. Chez les femmes, ces connexions seraient plus nombreuses entre les deux hémisphères, ce qui permettrait une meilleure intuition, un raisonnement plus grand et une meilleure intelligence émotionnelle. Or, nous vivons à l’ère de l’expression émotionnelle. Les valeurs dites féminines sont aujourd’hui…

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