CO2 : le rôle décisif de la végétation

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Sans la présence de la végétation, quelques 186 à 192 milliards de tonnes de carbone supplémentaires auraient été relâchées dans l’atmosphère depuis le milieu du 20e siècle. Tel est le résultat d’une étude menée par une équipe de biologistes de l’Université de Princeton (États-Unis), publiée le 15 octobre 2013 dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

On le sait en effet, la végétation au sol (forêts, exploitations agricoles…) est un puissant « puits de carbone » : elle absorbe des quantités très importantes de carbone atmosphérique, ce qui contribue à faire baisser la quantité de CO2 atmosphérique.

Selon les auteurs de l’étude, ce phénomène naturel a été renforcé par un changement dans les stratégies humaines relatives à l’utilisation des terres, opéré à partir des années 1950. Ce changement s’est notamment matérialisé par une tendance visant à la restauration des forêts, ainsi que par le développement de l’agriculture à grande échelle.

Ces travaux ont été publiés le 15 octobre 2013 dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) sous le titre « Historical warming reduced due to enhanced land carbon uptake »

 

Photo : By Σ64 (Own work) [GFDL or CC-BY-3.0], via Wikimedia Commons

La bosse des maths prédite dès le berceau ?

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Les bébés capables de faire facilement la différence entre les quantités auront de bonnes compétences en mathématiques à l’âge adulte. C’est en tout cas ce que suggère une étude publiée le 21 octobre 2013 par des neurologues de l’Université de Duke (États-Unis), dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

Pour obtenir ce résultat, le neurologue Ariel Starr et ses collègues ont mis au point un protocole expérimental en deux étape de ce s, qui s’est étalé sur près de quatre ans. Lors de la première étape de l’expérience, les scientifiques américains ont présenté à 48 bébés âgés de six mois deux écrans, dont l’un affichait toujours un groupe de huit points, tandis que l’autre affichait des groupes de points dont le nombre variait (il était soit de huit, soit de 16). Résultat : certains bébés parvenaient facilement à repérer lorsque le nombre de points affichés par le deuxième écran variait (ce qui se manifestait par un temps de regard posé sur le deuxième écran plus long), alors que d’autres avaient plus de difficultés pour le faire.

Trois ans et demi plus tard, les neurologues américains ont entamé la deuxième étape de l’expérience, avec les mêmes enfants. Ces derniers ont été soumis à divers tests, destinés à évaluer leur aptitude à manier les quantités et les nombres.

Verdict ? Les enfants qui à l’âge de six mois, étaient le plus facilement parvenu à faire la différence entre les groupes de points lorsque la quantité de ces derniers variait, se sont avérés être ceux qui, à l’âge de quatre ans, ont obtenu les meilleurs scores à l’issue des tests auxquels ils ont été soumis au cours de cette deuxième phase.

Un constat qui suggère que l’aisance des bébés à faire la différence entre les quantités avant l’apprentissage des nombres, est prédictive des compétences en mathématiques qu’ils présenteront à l’âge adulte.

Image : By UlrikeRR (Alfred Viehhofer GmbH (Alvi)) [GFDL or CC-BY-SA-3.0-2.5-2.0-1.0], via Wikimedia Commons