Des astronomes détectent un sursaut gamma d’une intensité exceptionnelle

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Le mystère du chauffage de la couronne solaire serait résolu

Un sursaut gamma d’une puissance exceptionnellement élevée a été détecté le 27 avril par une équipe internationale d’astronomes, révèle la revue Science dans son édition du 22 novembre 2013 au sein de quatre articles.

Qu’est-ce qu’un sursaut gamma ? C’est une très brève émission de rayons gamma (un rayon gamma est un rayonnement électromagnétique extrêmement énergétique), généralement causée par l’effondrement d’une étoile massive sur elle-même. Un phénomène qui occasionne la libération d’une quantité d’énergie gigantesque, bien supérieure à celle libérée par le Soleil au cours de toute son existence. De ce fait, les sursauts gamma sont les événements cosmiques observables les plus lumineux.

Ce sursaut gamma exceptionnellement puissant a été détecté le 27 avril 2013 grâce aux télescopes spatiaux Fermi et Swift ainsi que par le réseau de télescopes terrestres RAPTOR.

Selon les auteurs de ces travaux, ce sursaut gamma a probablement été généré par l’effondrement d’une étoile massive sur elle-même, dont la taille serait de 4 à 5 fois supérieure à celle du Soleil.

L’évènement se serait produit à une distance de 4 milliards d’années-lumière de la Terre (cela signifie que le rayonnement gamma émis par cet effondrement a donc mis 4 milliards d’années pour atteindre la Terre). C’est une information qui n’est pas anodine car jusqu’ici, les sursauts gamma précédemment détectés avaient généralement été localisés à des distances plus importantes.

La detection de ce sursaut gamma a fait l’objet de quatre articles publiés dans la revue Science le 22 novembre 2013, sous les titres suivants :  « GRB 130427A: A Nearby Ordinary Monster Fermi-LAT », « Observations of the Gamma-Ray Burst GRB 130427A », « The First Pulse of the Extremely Bright GRB 130427A: A Test Lab for Synchrotron Shocks » et « The Bright Optical Flash and Afterglow from the Gamma-Ray Burst GRB 130427″.

Faire du sport durant la grossesse favorise le développement cérébral du bébé

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Pratiquer des exercices physiques trois fois par semaine durant la grossesse, au cours de sessions n’excédant pas les 20 minutes, favoriserait le développement du cerveau du bébé. C’est en tout cas ce qu’ont affirmé des neurologues canadiens lors du congrès annuel de la Société pour les Neurosciences, organisé à San Diego du 9 au 13 novembre 2013.

Pour parvenir à ce résultat, le neurologue Dave Ellemberg (Centre de Recherche du CHU Ste Justine à Montréal, Canada) et ses collègues ont formé deux groupes de mamans enceintes : le premier groupe de mamans n’a fait aucun exercice sportif au cours de la grossesse, alors que le second groupe a effectué 20 minutes d’activité physique durant la grossesse, et ce trois fois par semaine. L’intensité de l’effort demandé était modéré, puisque l’objectif était, pour les mamans volontaires, d’être légèrement essoufflées à la fin de l’exercice.

Puis, une à deux semaines après la naissance des enfants, l’activité électrique cérébrale de ces bébés a été analysée par électroencéphalographie.

Grâce à ce dispositif, les chercheurs canadiens ont pu évaluer les performances des nourrissons en matière de mémoire auditive. Pour y parvenir, ils ont évalué la réaction du cerveau des nourrissons à des sons familiers, ainsi qu’à des sons nouveaux. Résultat : les scientifiques canadiens ont constaté que le cerveau des nourrissons dont les mamans avaient fait du sport durant la grossesse s’activait plus intensément lors de l’émission de sons déjà entendus, que le cerveau des nourrissons dont les mamans n’avaient eu aucune activité physique au cours de la grossesse. Ce qui suggère des performances en matière de mémoire auditive plus élevées pour le premier groupe de nourrissons.

Selon les auteurs de l’étude, l’activité sportive au cours de la grossesse permettrait non seulement d’améliorer la mémoire auditive des nourrissons, mais plus globalement d’accélérer le développement de leur cerveau. Pour valider cette hypothèse, des tests menés sur des capacités autres que celle de la mémoire auditive seule devront être menées, comme par exemple sur les performances motrices et langagières des enfants.

 

Donnez votre avis avant le prochain synode sur la famille

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QUE DIT L’ÉGLISE CATHOLIQUE SUR LA FAMILLE ?

1) Si vous voulez connaître ce que l’Eglise enseigne sur la famille, comment faites-vous ?

2) Avez-vous des difficultés dans la mise en pratique de l’enseignement de l’Eglise ? Vous semble-t-il problématique pour aujourd’hui (difficile à tenir, pas en phase avec la société, contestable sur le fond ou autre) ?

3) La différence entre contraception et régulation des naissances vous parle-t-elle ? Diriez-vous que toutes les méthodes de contraception se valent, d’un point de vue moral ? Pourquoi ?

4) Que signifie « loi naturelle » ?

5) Qu’est-ce que la « paternité responsable » ?

VIE CONJUGALE

6) Avez-vous vécu ou vivez-vous en concubinage ? Est-ce une réalité pour les chrétiens que vous connaissez, pour vos enfants ou vos proches ? S’agit-il d’une façon de tester votre (ou leur) capacité à vivre ensemble avant de décider de se marier ? Que vous inspire ce choix ?

7) Connaissez-vous des chrétiens qui choisissent de ne pas vivre ensemble avant le mariage ?

8) Avez-vous suivi une préparation au mariage ? Si oui, en quoi a-t-elle consisté ? Avec du recul, considérez-vous qu’elle vous a bien préparé au mariage ?

9) Conseilleriez-vous à des baptisés non pratiquants de se marier à l’Église ? Que suggérez-vous de la part de l’Eglise? Et pour des baptisés se déclarant non croyants ?

10) Avez-vous eu le nombre d’enfants que vous imaginiez ? Si non pourquoi, le regrettez-vous ?

11) Votre couple est en crise. Vers qui vous tournez-vous au sein de l’Eglise : prêtre, couple chrétien, groupe de prière, mouvement ou autre ? L’Eglise catholique soutient-elle suffisamment les couples en difficulté ?

LA FOI EN FAMILLE

12) La prière a-t-elle une place dans votre vie de famille ? Si oui, comment s’exprime-t-elle ?

13) Votre famille est-elle un lieu privilégié pour vivre les valeurs de l’Evangile ? Lesquelles, par exemple ?

14) Comment assurez-vous la transmission de la foi vis à vis de vos enfants? Par quoi passe-t-elle (catéchèse, exemple et témoignage des parents, participation à la vie paroissiale, à des groupes etc) ? Quelles difficultés rencontrez-vous ?

15) Votre famille est-elle proche d’un mouvement ou d’un lieu spirituel ? Si oui, lequel ? Que vous apporte-t-il ?

16) Quelles souffrances vécues dans la famille peuvent-elles faire obstacle à la rencontre du Christ ou à la transmission de la foi ?

DIVORCÉS REMARIÉS

17) Que propose-t-on aux séparés, divorcés remariés dans votre paroisse ?

18) Si vous êtes divorcé(e) remarié(e), comment vivez-vous cette situation (indifférence, souffrance, revendication ou autre), notamment à l’Eucharistie et au sacrement de la Réconciliation ? Avez-vous des enfants ou des proches dans cette situation, a-t-elle un impact sur leur vie de foi ?

19) Savez-vous que, dans certains cas, un mariage peut être déclaré nul par l’Eglise ? Pensez-vous qu’en simplifier l’accès soit une solution pour les personnes qui aspirent à une nouvelle union ?

HOMOSEXUALITÉ

20) Connaissez-vous une proposition pastorale pour les personnes homosexuelles ?

21) Quel type d’attention l’Eglise peut-elle avoir à l’égard des personnes vivant avec une personne de même sexe ?

22) Quand les couples de même sexe ont des enfants, comment votre paroisse accueille-t-elle leur demande de baptême et de catéchèse ?

23) Comment parler du mariage chrétien aux enfants de couples de même sexe ?

 

24) Y a-t-il d’autres sujets qui vous semblent prioritaires pour l’Eglise, concernant la famille ?
(Vous pouvez répondre à cette question directement sous cet article.)

Quelques rites de l’Avent pour avancer vers Noël

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Quatre bougies sur une couronne

Couronnes de l’Avent, illuminations dans les rues, veilleuse dans la crèche… À l’approche de Noël, nos longues nuits d’automne s’éclairent. La date de Noël, fixée au IVe siècle, n’a pas été choisie par hasard : à Rome, on fêtait alors le solstice d’hiver. Aux jours qui commencent à rallonger, les chrétiens ont associé la naissance de Jésus, celui qui éclaire leur chemin. C’est cette progression vers la lumière qu’illustre la couronne de l’Avent. Imaginée au XVIe siècle par un pasteur allemand, cet assemblage de branchages et de rubans, piqué de quatre bougies que l’on allume dimanche après dimanche, évoque le soleil, mais aussi la couronne d’épines du Christ le vendredi saint et l’espérance du retour du Sauveur. « En préparant Noël, observe l’écrivaine Colette Nys-Mazure, nous sentons l’espérance d’un renouveau : celui de voir le meilleur germer dans nos difficultés, de pouvoir croître et aider ceux qui nous entourent à croître… »

En Europe du Nord, on fête aussi la sainte Lucie, dont le nom signifie « lumière », condamnée à mort au IVe siècle pour avoir apporté des vivres à des chrétiens persécutés. Le 13 décembre, les Lucie choisies dans chaque famille, école ou village revêtent une robe blanche et une couronne avec quatre bougies pour offrir à leur entourage du café et des biscuits.

Des lentilles germées et un sapin vert

Quatre semaines d’attente avant la naissance de Jésus, qui, pour les chrétiens, sont source de vie. De même que la graine germe en profondeur avant que la plante sorte de terre… « Chaque année, on sait que tout va renaître. La preuve : les tulipes et les crocus pointent déjà leur nez ! », remarque Florence Blondon, pasteure du temple réformé de l’Étoile à Paris.
En Provence, on dépose, à la Sainte-Barbe, le 4 décembre, du blé ou des lentilles dans une soucoupe remplie d’eau ou sur du coton que l’on humidifie chaque jour. À Noël, on place les tiges hautes, symbole de la fécondité de la terre, dans la crèche. « Cette inscription dans le cycle de la vie nous rappelle que Noël est bien la fête de l’Incarnation », explique Colette Nys-Mazure.

Depuis le XVIe siècle, le sapin, toujours vert comme celui du paradis d’Adam et Ève, signifie aux chrétiens que le Christ apporte la vie à tous les hommes. Pour Florence Blondon, cet arbre annonce déjà toute la vie du Christ. « En Arménie dont je suis originaire, les extrémités de la croix sont prolongées par des branchages ou des fleurs. Quand je regarde un sapin de Noël, je vois déjà la mort et la résurrection du Christ. C’est parce qu’il est éclairé par la lumière de Pâques que Noël est un événement incroyable ! », dit-elle.

Un grand ménage d’hiver

« Quand on attend quelqu’un, il faut lui faire de la place. » Spontanément, à l’approche de Noël, Colette Nys-Mazure ouvre ses armoires pour en vider le surplus, faire le tri. Dans certaines familles, de la Norvège à la Provence, on prend encore le temps de faire, aux premiers jours de l’Avent, un grand « ménage d’hiver ».

Créer de l’espace dans sa vie, en son for intérieur, se recentrer, passer peut-être plus de temps en famille, avec ceux qui sont seuls, consacrer un moment à la prière ou à la lecture d’un livre de spiritualité… C’est aussi cela l’invitation de l’Avent. « En Occident, les jours sont courts, il fait froid. Même si je suis très sollicitée à cette période, raconte Florence Blondon, j’ai l’impression que le temps ralentit, que je suis plus ­disponible aux autres, que je retrouve le rythme naturel de mon humanité profonde ». Faire de la place, c’est aussi pour Colette Nys-Mazure, « rechercher la sobriété dans l’organisation de la fête, la
simplicité et le partage joyeux des tâches »
. En demandant, par exemple, à chacun d’apporter un plat pour le réveillon, ou en tirant au sort le nom d’un convive en particulier, cousine, frère, oncle, belle-sœur ou ami, pour qui on prendra le temps, pendant l’Avent, de bricoler ou de cuisiner une surprise.

Du pudding et des lumignons

La veille de Noël, c’est autour d’un repas mitonné dans l’espoir de réjouir les palais et les cœurs, que se réunissent de nombreuses familles. Au Royaume-Uni et en Irlande, le fameux Christmas pudding se prépare cinq dimanches avant le réveillon, le Stir-Up Sunday (dimanche du mélange). La tradition veut que toute la famille mette la main à la pâte, en remuant avec une cuillère en bois pour rappeler la crèche, dans le sens des aiguilles d’une montre, c’est-à-dire d’est en ouest, comme le voyage des mages. Une prière est même associée à la recette. En Alsace, on prépare au début de l’Avent les bredele, petits fours qui évoquent la douceur de l’enfant et empruntent leurs formes à l’ange Gabriel, à l’étoile du berger…

Le premier dimanche de l’Avent, Florence Blondon prend le temps de décorer son intérieur : « Mais je ne le fais jamais seule ! Il ne s’agit pas seulement que la maison soit belle… Je tiens à ce rituel parce qu’il rassemble, permet d’échanger des souvenirs, de papoter, de rire ensemble », précise-t-elle. Dans sa maison en Belgique, Colette Nys-Mazure fixe à des rubans les cartes et les photos qu’elle a reçues avant Noël : « Je décore la maison de signes d’amitié », dit la poétesse, convaincue que « l’Avent est une occasion sans pareil de faire circuler la tendresse », en rendant aussi visite à des proches seuls ou malades. La crèche, où Dieu naît dans le dénuement, sera justement le signe de cette attention aux plus fragiles. « Noël ouvre aussi notre conscience, fait de nous des vigiles, le cœur en éveil, bienveillants, dit Colette Nys-Mazure. Se rappeler que d’autres passent cette période derrière des barreaux ou dans la précarité passe par des gestes simples comme les lumignons d’Amnesty International ou du Secours catholique, à placer au bord des fenêtres ou sur la table. »