L’héritage dans la Bible, toute une histoire 

Standard
  • Partager par Facebook
  • Partager sur Twitter
  • Envoyer par email
  • Pour imprimer cet article, vous devez être abonné


Dans la comédie italienne d’Edoardo Falcone Tout mais pas ça ! un personnage se plonge dans l’Évangile selon saint Matthieu. Il est vite découragé par l’exposé liminaire : « Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham : Abraham engendra Isaac ; Isaac engendra Jacob ; Jacob engendra Juda et ses frères ; Juda engendra Pharès et Zara, de Thamar ; Pharès engendra Esrom ; Esrom engendra Aram… »


La Bible elle-même est une gigantesque histoire de familles, souvent recomposées, et parfois très tordues, ce qui assurément les rend sinon sympathiques, du moins assez proches de nous. Cette succession des générations peut quelquefois nous importuner, comme les souvenirs d’un vieil oncle lors d’un trop long déjeuner de famille. Le poids d’une existence, avec ses joies et ses drames, suffit à remplir le cœur de l’être humain. Pourquoi y…

Jacques Arènes : “Dans la fratrie, chacun n’a pas la même part ”

Standard
  • Partager par Facebook
  • Partager sur Twitter
  • Envoyer par email
  • Pour imprimer cet article, vous devez être abonné


Johnny Hallyday, Liliane Bettencourt… Pourquoi les affaires d’héritage suscitent-elles autant de passions ?


Elles réactivent des rivalités fraternelles d’enfance qui sont encore vivantes et brûlantes. Parce que ces questions renvoient très rapidement à l’amour donné. Récemment, je regardais une très belle série israélienne, les Shtisel. Cela se passe dans le milieu orthodoxe. Un homme de mon âge vient de perdre sa très vieille maman et se querelle avec son frère revenu d’Anvers pour l’enterrement parce que l’autre a hérité d’un appartement. Ce n’est pas une question d’argent, car il n’en a pas besoin. Mais ressurgit une souffrance de longue date qui n’a jamais été résolue : le frère aîné, qui est resté à Jérusalem pour s’occuper de sa mère, reçoit moins que le cadet, le préféré, parti en Europe faire du commerce. C’est le syndrome du fils aîné de la parabole du fils prodigue. Ce genre de situation est très courant.


S’il y a une telle…

Politique familiale : pourquoi le rapport a-t-il fait “pschitt“ ?

Standard
  • Partager par Facebook
  • Partager sur Twitter
  • Envoyer par email
  • Version imprimable





Désaccord entre les deux co-rapporteurs






Famille : pourquoi Macron revoit sa copie




Un glissement de la politique familiale vers une politique sociale ?





La fin des prestations pour tous entraînerait une économie de 160 millions d’euros. Sur un budget de 12 milliards d’euros pour l’ensemble de la politique familiale, ce n’est pas conséquent.





“Il ne faut pas réduire la politique familiale à une politique sociale“

Donner l’envie de livre

Standard
  • Partager par Facebook
  • Partager sur Twitter
  • Envoyer par email
  • Pour imprimer cet article, vous devez être abonné


Les portes automatiques du bâtiment s’ouvrent sur l’hiver glacial. Une nuée de bambins en gilet fluorescent s’engouffre à l’intérieur. « Oh ! C’est grand ! » s’exclame l’un d’entre eux en tournant la tête de gauche à droite comme s’il ne voulait pas en perdre une miette. Inaugurée en novembre 2015 au Petit Volcan, complexe culturel emblématique du Havre, la bibliothèque Oscar-Niemeyer est impressionnante : 5000 m2 de bois et de béton, des murs colorés et une verrière monumentale, rien n’est trop beau pour stimuler l’appétit de la lecture. Une des marottes de l’ancien maire et actuel Premier ministre Édouard Philippe, qui a lancé dès 2012 le plan Lire au Havre. « L’objectif était de permettre à ceux qui aimaient déjà les livres de vivre plus intensément leur passion et à ceux qui en étaient éloignés de les rencontrer », explique Sandrine Dunoyer, adjointe chargée de la culture, du patrimoine et des relations internationales. Mais on n’attire pas…

5 règles d’or pour préparer sa succession 

Standard
  • Partager par Facebook
  • Partager sur Twitter
  • Envoyer par email
  • Pour imprimer cet article, vous devez être abonné


« En France, l’argent, le patrimoine et la mort sont souvent des sujets tabous, pointe Hélène Courtonne, notaire à La Ferté-Macé, dans l’Orne. Autant dire qu’il n’est guère aisé d’envisager sa succession ! » Pourtant, mieux vaut anticiper et la préparer de son vivant, plutôt que de laisser ses héritiers seuls avec leur chagrin, ou risquer qu’un conflit s’immisce dans la fratrie. Expliquer ses intentions, obtenir leur accord et respecter quelques règles : autant de facteurs qui favoriseront la paix familiale.


Au-delà de l’affaire Johnny, l’héritage en question


1. Avec qui parler de mes volontés ?


« Avant d’écrire leur testament, les parents peuvent discuter avec chaque enfant de leurs…

Au-delà de l’affaire Johnny, l’héritage en question

Standard
  • Partager par Facebook
  • Partager sur Twitter
  • Envoyer par email
  • Pour imprimer cet article, vous devez être abonné


Johnny Hallyday, une vraie passion française. Après nous avoir offert un grand moment d’union nationale lors de son décès, la rock star alimente un nouveau feuilleton émotionnel. Autour de son héritage de plusieurs dizaines de millions d’euros, ses descendants se déchirent sous nos yeux. Deux clans se font face. Entre Læticia, son épouse, et Laura Smet et David Hallyday, ses enfants, qui récupérera la mise ? Avec une audience le 30 mars portant sur le droit de regard sur l’album posthume et la demande du gel du patrimoine, la bataille judiciaire ne fait que commencer. Elle durera de longues années. En attendant, le sujet alimente les conversations, remplit les colonnes des magazines sur papier glacé et remue chacun dans sa chair et ses tripes, quand il ne déclenche pas des coups de fil au notaire de famille. 


L’héritage est un sujet sensible. Tout le monde a été confronté de près ou de loin à ce moment solennel devant le notaire. Avec son lot…

Ces patrons ne sont pas des chrétiens du dimanche

Standard
  • Partager par Facebook
  • Partager sur Twitter
  • Envoyer par email
  • Pour imprimer cet article, vous devez être abonné


Comment mon entreprise favorise-t-elle la dignité de ses collaborateurs ? Contribue-t-elle au bien de chacun ? Comment faire d’elle une communauté solidaire ? Y a-t-il des idoles de l’entreprise à dénoncer ? Toutes ces questions alimentent régulièrement la réflexion des membres des Entrepreneurs et dirigeants chrétiens (EDC), soucieux de mettre en application la doctrine sociale de l’Église dans l’entreprise et de faire valoir une image plus « catholique » du patron. Ces thématiques seront au cœur des ateliers, tables rondes et témoignages proposés par le mouvement à l’occasion de ses assises annuelles, qui réuniront 2000 chefs d’entreprise sur le thème « Oser pour une foi(s) ». Fondé en 1926, le mouvement compte aujourd’hui 3500 membres, répartis en 330 équipes sur le territoire.


« Les dirigeants qui nous rejoignent cherchent à être cohérents. Ils ne veulent pas cloisonner leurs vies professionnelle et spirituelle en étant patrons la…

“Je n’ai jamais vraiment eu de chance en amour“

Standard
  • Partager par Facebook
  • Partager sur Twitter
  • Envoyer par email
  • Version imprimable


« J’ai 29 ans, j’ai un bon emploi, des parents et des sœurs qui me soutiennent. Le métier que je fais était une véritable passion, un but ultime depuis que j’ai commencé mes études universitaires. Je me suis donnée à fond dans mes études pour avoir ce poste et avant de réussir je me répétais sans cesse que lorsque je l’aurais, je serais enfin heureuse. La vérité c’est que je ne le suis pas du tout maintenant. Je n’ai jamais vraiment eu de chance en amour. Je rencontre très souvent des personnes qui s’intéresse à moi au début, mais ça finit toujours de la même manière, on me laisse tomber à la fin, et je rentre dans une solitude insoutenable, je ne supporte pas d’être seule. J’aimerais avoir quelqu’un à mes côtés, que ce soit une relation solide et j’aimerais par-dessus tout fonder une famille, avoir un enfant. C’est toujours le même problème, soit je suis appréciée ou aimée par des personnes que je n’arrive absolument pas à aimer, soit j’aime des personnes qui n’arrivent pas à m’aimer. Mon ami vient de me quitter dernièrement, sans raison plausible, j’ai demandé pourquoi ? Il a répondu: je ne sais pas. C’est l’histoire de ma vie, on me quitte et j’ai l’impression que je ne rencontrerai jamais quelqu’un qui m’aimera réellement, et que j’aimerais aussi, j’ai l’impression que je vais finir ma vie seule, malheureuse sans mari, sans enfants. J’ai l’impression que les jours passent, que la vie continue sans moi, et que je suis à coté à regarder les gens faire leur vie, faire des enfants, être heureux. Je n’arrive plus à me lever le matin, je n’arrive plus à vivre. » 


> La réponse de Jacques Arènes : 


Vous décrivez un contraste, un contraste frappant entre le registre passionné, et volontaire, de votre engagement professionnel – après des études universitaires réussies – et la dimension fataliste de votre vie amoureuse. Autant vous saviez ce que vous vouliez d’un côté, et vous l’avez eu, autant vous semblez passive d’un autre côté, vouée à vous retrouver seule, à être abandonnée.


Evidemment, cela ne dépend pas seulement de vous. Il faut rencontrer la bonne personne, et bien la choisir. Peut-être est-ce du côté de ce choix que le bât blesse. Le choix amoureux est mystérieux, et on ne sait pas trop pourquoi on est attiré par tel ou tel. Dans la mythologie grecque Éros – l’amour – sert de messager entre les humains et les dieux. Dans les mythes rapportés par Platon, Éros est le fils de Poros – divinité des passages fluviaux ou maritimes – et de Pénia, qui personnifie la pauvreté. Éros est rude et dur. Il va pieds nus et couche à la belle étoile. « Il fait ménage avec l’indigence ». Le « besoin » ou l’indigence, l’amènent à chasser et à mendier. Il quête l’autre, mais est en partie obscur à lui-même. Cette image mythologique nous dit que nous sommes « pauvres » dans la vie amoureuse, que nous mendions et que nous quêtons, et que notre recherche nous est en partie obscure. Nous sommes aussi « durs » les uns avec les autres comme votre ami se révèle ainsi brutal quand il vous annonce sans ambages, et sans beaucoup de délicatesse qu’il ne sait pas pourquoi il vous quitte. J’aborde en profondeur cette question de la difficulté de faire couple aujourd’hui, dans mon dernier livre La fabrique de l’intime.


C’est heureux que les paramètres de la rencontre amoureuse ne soit jamais complètement clairs, parce que la réussite de celle-ci détient une forme de mystère qui la rend si captivante. Mais, il vous faudrait cependant clarifier un minimum vers quels types de partenaires vous porte votre quête, et dans quelle mesure cette quête vous mène vers des personnes ou des relations impossibles. Au fond, la réussite de la trajectoire universitaire est plus simple, et plus rationnelle ; de la méthode et du travail y suffisent souvent. Pour ce qui concerne la quête amoureuse, on navigue plus dans le clair-obscur, et nos choix sont moins faciles à élucider. Prenez le temps d’y réfléchir, et peut-être de vous faire accompagner par un psychothérapeute, d’autant qu’il y a autre chose de plus profond et de plus douloureux, ce sentiment d’un destin qui vous est tombé dessus et vous colle à la peau, cet intuition d’être condamnée à la solitude.


Les premiers échecs ont sans doute initié en vous cette névrose « destinale ». Le danger est que cela devienne une conviction enfermante : « J’ai l’impression que je ne rencontrerai jamais quelqu’un qui m’aimera réellement. » Vous êtes certes en ce moment dépressif de la rupture amoureuse, avec cette impression d’échec et cette perte du goût de vivre. Viendront ensuite nécessairement d’autres périodes plus créatives où des rencontres se feront. En attendant, ne vous laissez pas piéger par ses pensées de ne pas être comme les autres, ceux qui « possèdent » un conjoint et des enfants. Et concentrez-vous sur votre énigmatique question. « Soit je suis appréciée ou aimée par des personnes que je n’arrive absolument pas à aimer, soit j’aime des personnes qui n’arrivent pas à m’aimer. » Vous pouvez retourner cette phrase dans tous les sens. Elle constitue le cœur de votre symptôme. Qu’est ce qui est en jeu quand vous tombez amoureuse de personnes qui ne pourront pas vous aimer ? Quel est cette recherche inconsciente de rejet ? Votre imaginaire amoureux vous porte vers ceux qui ne vous aiment pas, peut-être en un défi impossible ou inconscient que vous vous lancez à vous-même. Mais, le défi amoureux n’est pas aussi simple que les challenges universitaires ou professionnels… On peut se tendre à soi-même des pièges, ou nourrir des illusions, dans lesquels on s’enferre… Cela n’est pas cependant un « destin ».


 


Posez vos questions à Jacques Arènes


Donner du sens à une épreuve, poser des choix délicats, comprendre une période de la vie… Vous avez des questions existentielles ou spirituelles ?
Adressez-les à Jacques Arènes, psychologue et psychanalyste :


> Par e-mail en écrivant à j.arenes@lavie.fr

> Par courrier postal en écrivant à Jacques Arènes, La Vie, 80 boulevard Auguste-Blanqui, 75013 Paris.


Chaque semaine, Jacques Arènes publie sa réponse à une des questions sur notre site internet.

Retrouvez toutes ses réponses passées dans notre rubrique
Questions de vie

“Je n’ai jamais vraiment eu de chance en amour“

Standard
  • Partager par Facebook
  • Partager sur Twitter
  • Envoyer par email
  • Version imprimable


« J’ai 29 ans, j’ai un bon emploi, des parents et des sœurs qui me soutiennent. Le métier que je fais était une véritable passion, un but ultime depuis que j’ai commencé mes études universitaires. Je me suis donnée à fond dans mes études pour avoir ce poste et avant de réussir je me répétais sans cesse que lorsque je l’aurais, je serais enfin heureuse. La vérité c’est que je ne le suis pas du tout maintenant. Je n’ai jamais vraiment eu de chance en amour. Je rencontre très souvent des personnes qui s’intéresse à moi au début, mais ça finit toujours de la même manière, on me laisse tomber à la fin, et je rentre dans une solitude insoutenable, je ne supporte pas d’être seule. J’aimerais avoir quelqu’un à mes côtés, que ce soit une relation solide et j’aimerais par-dessus tout fonder une famille, avoir un enfant. C’est toujours le même problème, soit je suis appréciée ou aimée par des personnes que je n’arrive absolument pas à aimer, soit j’aime des personnes qui n’arrivent pas à m’aimer. Mon ami vient de me quitter dernièrement, sans raison plausible, j’ai demandé pourquoi ? Il a répondu: je ne sais pas. C’est l’histoire de ma vie, on me quitte et j’ai l’impression que je ne rencontrerai jamais quelqu’un qui m’aimera réellement, et que j’aimerais aussi, j’ai l’impression que je vais finir ma vie seule, malheureuse sans mari, sans enfants. J’ai l’impression que les jours passent, que la vie continue sans moi, et que je suis à coté à regarder les gens faire leur vie, faire des enfants, être heureux. Je n’arrive plus à me lever le matin, je n’arrive plus à vivre. » 


> La réponse de Jacques Arènes : 


Vous décrivez un contraste, un contraste frappant entre le registre passionné, et volontaire, de votre engagement professionnel – après des études universitaires réussies – et la dimension fataliste de votre vie amoureuse. Autant vous saviez ce que vous vouliez d’un côté, et vous l’avez eu, autant vous semblez passive d’un autre côté, vouée à vous retrouver seule, à être abandonnée.


Evidemment, cela ne dépend pas seulement de vous. Il faut rencontrer la bonne personne, et bien la choisir. Peut-être est-ce du côté de ce choix que le bât blesse. Le choix amoureux est mystérieux, et on ne sait pas trop pourquoi on est attiré par tel ou tel. Dans la mythologie grecque Éros – l’amour – sert de messager entre les humains et les dieux. Dans les mythes rapportés par Platon, Éros est le fils de Poros – divinité des passages fluviaux ou maritimes – et de Pénia, qui personnifie la pauvreté. Éros est rude et dur. Il va pieds nus et couche à la belle étoile. « Il fait ménage avec l’indigence ». Le « besoin » ou l’indigence, l’amènent à chasser et à mendier. Il quête l’autre, mais est en partie obscur à lui-même. Cette image mythologique nous dit que nous sommes « pauvres » dans la vie amoureuse, que nous mendions et que nous quêtons, et que notre recherche nous est en partie obscure. Nous sommes aussi « durs » les uns avec les autres comme votre ami se révèle ainsi brutal quand il vous annonce sans ambages, et sans beaucoup de délicatesse qu’il ne sait pas pourquoi il vous quitte. J’aborde en profondeur cette question de la difficulté de faire couple aujourd’hui, dans mon dernier livre La fabrique de l’intime.


C’est heureux que les paramètres de la rencontre amoureuse ne soit jamais complètement clairs, parce que la réussite de celle-ci détient une forme de mystère qui la rend si captivante. Mais, il vous faudrait cependant clarifier un minimum vers quels types de partenaires vous porte votre quête, et dans quelle mesure cette quête vous mène vers des personnes ou des relations impossibles. Au fond, la réussite de la trajectoire universitaire est plus simple, et plus rationnelle ; de la méthode et du travail y suffisent souvent. Pour ce qui concerne la quête amoureuse, on navigue plus dans le clair-obscur, et nos choix sont moins faciles à élucider. Prenez le temps d’y réfléchir, et peut-être de vous faire accompagner par un psychothérapeute, d’autant qu’il y a autre chose de plus profond et de plus douloureux, ce sentiment d’un destin qui vous est tombé dessus et vous colle à la peau, cet intuition d’être condamnée à la solitude.


Les premiers échecs ont sans doute initié en vous cette névrose « destinale ». Le danger est que cela devienne une conviction enfermante : « J’ai l’impression que je ne rencontrerai jamais quelqu’un qui m’aimera réellement. » Vous êtes certes en ce moment dépressif de la rupture amoureuse, avec cette impression d’échec et cette perte du goût de vivre. Viendront ensuite nécessairement d’autres périodes plus créatives où des rencontres se feront. En attendant, ne vous laissez pas piéger par ses pensées de ne pas être comme les autres, ceux qui « possèdent » un conjoint et des enfants. Et concentrez-vous sur votre énigmatique question. « Soit je suis appréciée ou aimée par des personnes que je n’arrive absolument pas à aimer, soit j’aime des personnes qui n’arrivent pas à m’aimer. » Vous pouvez retourner cette phrase dans tous les sens. Elle constitue le cœur de votre symptôme. Qu’est ce qui est en jeu quand vous tombez amoureuse de personnes qui ne pourront pas vous aimer ? Quel est cette recherche inconsciente de rejet ? Votre imaginaire amoureux vous porte vers ceux qui ne vous aiment pas, peut-être en un défi impossible ou inconscient que vous vous lancez à vous-même. Mais, le défi amoureux n’est pas aussi simple que les challenges universitaires ou professionnels… On peut se tendre à soi-même des pièges, ou nourrir des illusions, dans lesquels on s’enferre… Cela n’est pas cependant un « destin ».


 


Posez vos questions à Jacques Arènes


Donner du sens à une épreuve, poser des choix délicats, comprendre une période de la vie… Vous avez des questions existentielles ou spirituelles ?
Adressez-les à Jacques Arènes, psychologue et psychanalyste :


> Par e-mail en écrivant à j.arenes@lavie.fr

> Par courrier postal en écrivant à Jacques Arènes, La Vie, 80 boulevard Auguste-Blanqui, 75013 Paris.


Chaque semaine, Jacques Arènes publie sa réponse à une des questions sur notre site internet.

Retrouvez toutes ses réponses passées dans notre rubrique
Questions de vie

Un calendrier de carême pour la dernière ligne droite avant Pâques

Standard
  • Partager par Facebook
  • Partager sur Twitter
  • Envoyer par email
  • Pour imprimer cet article, vous devez être abonné


Cette infographiste de 37 ans, qui se fait appeler « Tante Menoue » (tantemenoue.com), s’est lancée dans l’art créatif religieux, afin de renouveler images et objets à caractère spirituel. Cette année, avec une autre mère de famille, elle a créé un calendrier de carême destiné aux collégiens.


D’un ton léger et décalé, elle les invite à faire des choix, comme en témoignent les 40 phrases distillées jour après jour : «…