Comment aider les enfants à dormir la nuit ?

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Si vous avez de jeunes enfants, il y a de fortes chances que la boutade vous arrache un sourire un peu jaune… Couchers à rallonge, difficultés d’endormissement ou éveils réguliers des petits rythment souvent la vie nocturne des parents, voire de la fratrie. Résultat, tout le monde manque de sommeil et, à terme, l’ambiance générale dans la famille s’en ressent.


Petits et gros dormeurs


Un enfant qui semble monté sur ressorts au moment d’enfiler son pyjama est souvent un enfant que l’on couche trop tard. Pour amadouer les récalcitrants du dodo, il faut leur permettre de se dépenser dans la journée et, le soir, tenter de les mettre au lit à l’heure où le besoin de sommeil commence à se manifester. « Jusqu’à l’âge de 6 ans, certains enfants ont encore besoin d’une sieste en début d’après-midi, souligne Marie-Françoise Vecchierini, neuropsychiatre et membre du bureau de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV). Il faut leur…

Faites confiance à vos ados !

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Marie Rose Moro est l’une des pionnières de la consultation transculturelle pour les enfants de migrants et leurs familles. En écho, sans doute, à son histoire personnelle : née en Castille, dans une famille très pauvre de l’Espagne franquiste, elle arrive en France à l’âge de 9 mois et grandit dans les Ardennes. En novembre 2016, Marie Rose Moro a cosigné le rapport « Mission Bien-être et santé des jeunes », avec Jean-Louis Brison, inspecteur d’Académie.


En France, « on n’est pas si heureux à l’école, à l’université ou dans les lieux d’apprentissage », regrettez-vous. Pour quelles raisons ?


Le constat, d’abord : entre 11 et 21 ans, 8 à 10% des jeunes ne se sentent pas dans une position tranquille ni heureuse ; certains se sentent même totalement en dehors du système. C’est inadmissible, d’autant que ce taux atteint 15 à 20% dans certaines banlieues ou zones rurales. De plus, un jeune sur dix souffrirait d’un épisode dépressif entre 16 et…