Un second souffle à la campagne

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La Pacaudière, Magali Wagner n’en avait jamais entendu parler jusqu’à ce que le nom de ce village de 1050 habitants situé dans la Loire apparaisse sur l’écran de son ordinateur, au hasard d’une recherche d’appartement sur Internet, il y a cinq ans. Ce soir-là, dans son appartement au 14ème étage d’une barre d’immeuble du quartier des Minguettes, à Vénissieux, la jeune femme ne rêve pas encore d’air pur et de promenades en forêt. Dans l’annonce de location publiée sur leboncoin.fr, une seule information attire son attention : 46 m2 pour 300€. 


Depuis quelques mois, Magali n’arrive plus à payer son loyer. Il a presque doublé après des travaux de rénovation de l’immeuble. Alors mère de deux filles de 3 et 6 ans, enceinte de 5 mois, la jeune femme de 30 ans risque l’expulsion. « Soit je restais, je m’enterrais, et mes enfants allaient être placés, raconte-t-elle. Soit je partais pour un logement moins cher, je payais mes dettes et…

“Il faut désacraliser la sortie au musée en famille“

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Non, visiter un musée avec des petits n’est pas forcément un calvaire. C’est ce que démontre la blogueuse Stéphanie Buhot dans son dernier livre, les Enfants au musée. Nous l’avons rencontrée.


À partir de quel âge peut-on emmener un enfant au musée ?


Dès tout petit. L’objectif, au départ, ne sera évidemment pas de lui faire découvrir des oeuvres, mais plutôt de lui montrer que le musée n’est pas un lieu réservé aux adultes. En effet, quand un enfant franchit la porte d’une institution culturelle pour la première fois, il découvre qu’il y a un certain nombre de codes à respecter à l’intérieur : ne pas courir, ne pas crier… Du coup, il peut avoir tendance à traîner les pieds pour y retourner. Plus tôt il s’imprégnera des codes, plus vite il pourra se sentir à l’aise et s’amuser.

Aziz Senn, le business angel de la banlieue

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« Il a su très bien faire ma bible », s’enthousiasme Roddy Tafial, dans les locaux de sa petite société Top Drive, qui fournit des véhicules à des chauffeurs de VTC. Depuis décembre, Aziz Senni a aidé ce chef d’entreprise d’Épinay-sur-Seine (93) à construire son business plan. Une activité de conseil que ce quadra réalise aussi pour huit autres sociétés, principalement orientées dans le transport, quand il n’est pas à Dakar pour aider les taxis locaux à devenir propriétaires de leur outil de travail.


Le secteur de la mobilité, ce chef d’entreprise dans l’âme connaît. En 2000, l’enfant du Val-Fourré, l’une des banlieues les plus chaudes d’Île-de-France, a lui-même fondé, avec ses menues économies et un BTS de transport et prestations logistiques en poche, sa propre boîte de taxis collectifs, Ata, avant de la quitter en 2016. « C’était Uberpool avant l’heure et sans le numérique. Les gens appelaient ou envoyaient un fax pour réserver »,…