Sur quatre générations, suivez la guide… 

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Dans la famille Tarralle, je voudrais le père, la mère, les frères et soeurs, les grands-parents et l’arrière-grand-mère ! Chez eux, depuis quatre générations, on se passe le foulard comme d’autres le sel. Vive et alerte, Marie est la doyenne avec ses 97 printemps. Cette Marseillaise a connu les débuts du guidisme, officiellement créé en France en 1923. Elle l’a découvert dans les années 1930, par son établissement scolaire le Cours Bastide, tenu par les Filles du Coeur de Marie, société religieuse de laïques d’inspiration jésuite. Elle se souvient avec émotion d’une enseignante et cheftaine de groupe, qu’elle évoque sans hésiter, huit décennies plus tard : « C’est elle qui nous a initiées, elle était très proche de nous, elle nous emmenait camper, elle nous apprenait les étoiles… »


Autonomie, insouciance…


Dans sa lignée, Marie devient cheftaine de jeannettes vers 17 ans, à Marseille. Elle savoure cette relation particulière de…

“Au-delà du savoir-faire, le scoutisme développe du « savoir-être »“

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Le scoutisme continue d’attirer et bénéficie d’une perception positive pour 67% des sondés. En quoi demeure-t-il pertinent ?


L’effectif a augmenté de 30% en 10 ans. La méthode scoute transcende les époques en répondant à des enjeux humains qui ne sont pas liés à un siècle : fraternité, respect de l’autre, simplicité, gestion de projets, etc. Il transmet des valeurs universelles. Alors que la société et l’école traversent des remous, les parents sont en quête de soutien pour contribuer à la croissance de leur enfant. Or le scoutisme est un acteur éducatif reconnu.


Scoutisme : Transmettre la flamme


Pour 76% des sondés, les jeunes sont bien encadrés. Trouver des chefs est un enjeu crucial afin de faire vivre l’aventure aux enfants…

Scoutisme : Transmettre la flamme 

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Sondage : Malgré une image positive, le scoutisme français reste méconnu


La fumée s’élève des tables à feu où mijotent des gamelles noircies. Un soleil printanier vient réchauffer les tentes plantées dans la prairie du château du Breuil, lieu de formation des Scouts et Guides de France (SGDF), situé près du Creusot (Saône-et-Loire). Dans tous les coins, les équipes s’activent. Ce stage d’approfondissement de huit jours réunit une quarantaine de jeunes chefs venus de toute la France. Ils portent des chemises orange, rouges, bleues, vertes, selon la branche dont ils s’occupent. À la clé : ateliers théoriques, animations assurées à tour de rôle et vie en équipe. Certains préparent le repas. Au bout d’une table construite en rondins, d’autres…

“Mon copain trouve que j’ai un comportement de bipolaire avec lui“

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« Alors, voilà aujourd’hui cela fait 1 an que je suis avec mon copain mais depuis vraiment quelques temps ça ne va plus, si je peux dire même depuis que ça a commencé. De base, ce n’était pas mon type physiquement il ne m’attirait pas, ce qui m’a poussé à me mettre avec c’est son caractère. De plus, vu qu’il est un peu rond je ne l’assumais pas. Du coup je lui ai fait souvent des phases je le quittais, je me remettais avec lui. Et voilà mon problème maintenant, je crois l’aimer, son physique me dérange moins qu’avant, j’ai appris à le trouver beau mais pas totalement, en fait c’est un garçon qui est toujours là pour moi, qui fait tout pour moi, qui ne veut pas me faire de mal. Mais moi il y a un truc qui cloche : quand je suis avec lui je fais tout le temps la tête et je ne sais pas, c’est comme ça. Quand il veut un rapport des fois j’accepte, et je stoppe pendant l’action. Ou carrément je dis non, je ne sais pas pourquoi je suis comme ça. Je l’ai quitté plus de 10 fois en 1 an mais. Après, quand il n’est pas là il me manque et vu qu’il cède rapidement il revient et après ça recommence. Je n’ai pas beaucoup d’amis, voire pas du tout qui sont là pour moi et j’ai beaucoup de soucis de famille. Ma mère a une maladie mentale « psychose blanche », et mon père « schizophrène ». J’ai beaucoup souffert de ça. Bref, et lui il est là, il comprend. Si je le perds je ne sais pas comment faire. Je serais seule, je n’ai pas de frère ni de sœur. Il me dit souvent que j’ai un comportement de bipolaire : je change d’humeur avec lui d’un coup… Et lui je lui fais beaucoup de mal à le quitter comme ça et à le revouloir après…

En espérant un retour de votre part et une aide »


> La réponse de Jacques Arènes :


J’aime votre parler un peu perdu et si vrai. Ce n’est pas lui le problème, c’est en vous. Et vous le dites bien : vous hésitez, vous tergiversez et vous savez qu’il vous attend. Je me demande même si vous ne vous posez pas une question étrange, inconsciente, derrière tout cela. Qui est-il cet homme qui vous aime, et reste auprès de vous ? Il faudrait qu’il soit nul pour s’intéresser autant à vous. Vous devez pas mal vous dévaloriser – vous avez peu ou pas d’amis – et trouvez donc bizarre que votre copain soit proche de vous d’une manière aussi insistante, aussi attentive. Je vous demande d’écouter d’abord la question qu’il vous pose : pourquoi est-il attaché à vous ? Qu’est-ce qui fait que, malgré ce que vous lui faites subir, il reste et même s’accroche. Il pourrait être « maso » ou dépendant. Et si cela n’était pas seulement cela ? Simplement en raison des qualités qui seraient les vôtres et auxquelles vous ne croyez pas. Il s’agit donc de sonder d’abord de quoi est faite votre relation amoureuse, qui ne consiste pas seulement en une attirance physique, même si cela compte. La sonder, c’est voir aussi pourquoi vous êtes attachée à lui malgré tous vos va-et-vient. Vous souhaitez une stabilité certes, mais quoi d’autre ? Vous ne le savez pas, en tous cas pas consciemment, mais ça vaut le coup d’y réfléchir.


En fait vous testez votre ami, vous guettez le moment où il ne vous supportera plus et vous abandonnera, comme vous le prévoyez secrètement. Mais cela n’arrive pas, et cela vous surprend. Et vous désoriente. Parce que la balle est dans votre camp. Et que vous avez à choisir ou non de rester avec lui. En prenant le temps. Bien sûr, vous ne maitrisez pas complètement vos changements d’humeur. A travers eux ou en dépit d’eux, de quoi et de qui avez-vous envie ? Quel est votre désir de couple, peut-être de famille ? Cela est à réfléchir, à laisser reposer, à discuter avec lui ou avec d’autres. En attendant, vous avez à faire la paix avec votre histoire douloureuse. C’est sans doute la première chose, et cela prendra du temps. Et cette histoire ne peut être réduite à la « psychose blanche » de votre mère ou à la « schizophrénie » de votre père. Et ne doit pas se poursuivre dans la conviction qu’à votre tour vous seriez « bipolaire ». Essayez de sortir de cette angoisse de déterminisme, et de ne pas être enfermée dans cette histoire de folie. Cela sera difficile, il vous faudra peut-être vous faire accompagner. Et vous fuirez alors sans doute moins la vie de couple. Bien sûr, celle-ci est angoissante. Justement parce que vous avez peur de répéter ce que vécurent vos parents, et vous à travers eux. Vous vous convaincrez progressivement que votre existence n’est pas inscrite à l’avance sur le même registre que la leur. Je vous souhaite du courage et de la lucidité.


 


Posez vos questions à Jacques Arènes


Donner du sens à une épreuve, poser des choix délicats, comprendre une période de la vie… Vous avez des questions existentielles ou spirituelles ?
Adressez-les à Jacques Arènes, psychologue et psychanalyste :


> Par e-mail en écrivant à j.arenes@lavie.fr

> Par courrier postal en écrivant à Jacques Arènes, La Vie, 80 boulevard Auguste-Blanqui, 75013 Paris.


Chaque semaine, Jacques Arènes publie sa réponse à une des questions sur notre site internet.

Retrouvez toutes ses réponses passées dans notre rubrique
Questions de vie