Le voyage dans le temps est-il possible ?

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N’y allons pas par quatre chemins, mais par le plus évident : voyager dans le temps est d’une navrante banalité. Seconde après seconde, inlassablement, nous avançons dans le futur. « Le voyage dans le futur est non seulement possible, mais c’est la règle ! Plus précisément, chacun de nous, durant son existence, voyage dans son propre futur, d’une manière qu’il ne contrôle pas. En relativité générale, on appelle cela une “ligne de vie”, ou une “ligne d’univers” », explique le théoricien et astrophysicien Marc Lachièze-Rey. Voilà de quoi réjouir l’indécrottable optimiste qui envisagerait de faire rugir le moteur d’une clinquante DeLorean, le bolide de la trilogie cinématographique Retour vers le futur, pour bourlinguer entre les époques. Pour autant, Marc Lachièze-Rey, cosmologue du CNRS, n’a rien du Doc, le fantaisiste savant Emmett Brown de la saga de science-fiction : il nous ramène vite sur Terre. Ce n’est pas demain que nous visiterons le Moyen Âge. « Pour…

L’éducation lente revisite le rapport au temps 

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Comment est né votre intérêt pour l’éducation lente ?


J’ai été interpellée par ce courant à la suite d’une prise de conscience à la fois professionnelle et personnelle. J’ai vu beaucoup de maltraitance dans le cadre de l’Éducation nationale, à l’égard tant des adultes que des enfants. Trop de pression, d’enjeux, de stress, de punitions… En tant que mère, j’ai moi-même commencé à crier sur ma fille. Je me suis alors demandé comment faire autrement. J’ai découvert la parentalité bienveillante, notamment plébiscitée par la psychothérapeute Isabelle Filliozat, puis le courant « slow » décliné en éducation. Car on ne peut être bienveillant dans l’urgence. Devenir bienveillant suppose de revisiter son rapport au temps.


Pourquoi revisiter son rapport au temps ?


Dans une pièce de théâtre qu’il a écrite, le psychothérapeute Thomas d’Ansembourg fait dire à un enfant : « Mais je ne m’appelle pas “Dépêche-toi” ! » Qu’est-ce…

“L’idée du Pélé VTT, c’est l’évangélisation des collégiens”

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« Resucito ! Aleluya ! » Danses, cris de joie et haie d’honneur accueillent, essoufflés et rayonnants, les pèlerins à vélo qui terminent leur course effrénée au pied de la basilique Saint-Just de Valcabrère (Haute-Garonne) ce mercredi 10 juillet. Après cinq jours d’aventure, c’est ici que se retrouvent deux des trois routes organisées par le diocèse de Toulouse, la « via tolosa » et la « via occitania ». Les deux groupes fusionnent pour une messe en présence de Robert Le Gall, archevêque de Toulouse, et un repas partagé.


Trente-quatre routes en France


Deux heures plus tard, direction le véritable objectif : la cathédrale Notre-Dame…