L’éducation lente revisite le rapport au temps 

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Comment est né votre intérêt pour l’éducation lente ?


J’ai été interpellée par ce courant à la suite d’une prise de conscience à la fois professionnelle et personnelle. J’ai vu beaucoup de maltraitance dans le cadre de l’Éducation nationale, à l’égard tant des adultes que des enfants. Trop de pression, d’enjeux, de stress, de punitions… En tant que mère, j’ai moi-même commencé à crier sur ma fille. Je me suis alors demandé comment faire autrement. J’ai découvert la parentalité bienveillante, notamment plébiscitée par la psychothérapeute Isabelle Filliozat, puis le courant « slow » décliné en éducation. Car on ne peut être bienveillant dans l’urgence. Devenir bienveillant suppose de revisiter son rapport au temps.


Pourquoi revisiter son rapport au temps ?


Dans une pièce de théâtre qu’il a écrite, le psychothérapeute Thomas d’Ansembourg fait dire à un enfant : « Mais je ne m’appelle pas “Dépêche-toi” ! » Qu’est-ce…

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