Le vaccin contre la grippe est-il efficace ? 

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Pourquoi les recommandations de vaccination contre la grippe ont-elles été étendues ?


À l’origine on recommandait ce vaccin pour les plus de 75 ans. Puis les indications se sont élargies vers les plus de 70 ans et aujourd’hui les plus de 65 ans, les femmes enceintes, les personnes obèses et celles souffrant de pathologies cardiaques ou respiratoires. L’épisode de la grippe H1N1 a beaucoup joué sur cette surenchère de précautions. Il faut aussi savoir que les médecins traitants sont encouragés à pratiquer ce vaccin à travers des objectifs qui donnent lieu à des primes…


Est-il efficace ? Qu’en disent les médecins et les études ?


Le virus de la grippe (et sa gravité) varie tous les ans. Obtenir les bonnes souches du vaccin n’est donc pas évident quand on fabrique six mois à l’avance. Dans les faits, de nombreux médecins considèrent le vaccin comme moyennement efficace et il n’y a pas de preuves solides de son efficacité. Quand les études sont financées par l’industrie pharmaceutique, l’efficacité suggérée est toujours plus favorable mais les études indépendantes montrent un intérêt plus incertain et quasi nul pour les adultes en bonne santé, les enfants, les asthmatiques et même les plus de 65 ans. Seules les personnes vraiment très âgées et celles souffrant de BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive, ndlr) pourraient en tirer profit.


Enquête : les vaccins en questions


Existe-t-il des effets secondaires à ce vaccin ?


Comme tout médicament. C’est pourquoi il faut que le médecin soit attentif aux contre-indications et interroge le patient sur son état de santé. Cependant ce vaccin ne contient pas d’adjuvant (aluminium notamment) et donc il est plutôt bien toléré avec peu de risques. Ce qui est à interroger c’est son utilité. Sauf pour les personnes très âgées dont le système immunitaire est affaibli, certains médecins avancent qu’il vaudrait peut-être mieux attraper une grippe de manière à acquérir une immunité naturelle, supérieure, plutôt que de se faire vacciner tous les ans. Selon eux, si l’on vaccine toute une population de jeunes seniors, on risque peut-être dans 20 à 30 ans de se retrouver avec des personnes âgées ayant une immunité amoindrie face à un virus à la résistance accrue.

Et si nous arrêtions de courir sans cesse ?

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« En retard, toujours en retard ! » Le Lapin blanc de Lewis Caroll, 150 ans plus tard, est toujours d’actualité. Au pays des merveilles, que découvre Alice, le temps est déréglé au point qu’il n’y en a jamais assez (le Lapin blanc court sans cesse) ou bien qu’il s’immobilise (le Chapelier fou décide de ne vivre qu’à l’heure du thé). Sommes-nous si loin de cette fiction ? Alors que le développement des technologies de production et de communication n’a jamais été aussi poussé, dans les sociétés occidentales, les individus souffrent toujours plus du manque de temps et ont le sentiment de devoir courir toujours plus vite, prévient le sociologue allemand Hartmut Rosa, dans Aliénation et accélération (la Découverte). Au même moment, le temps s’arrête pour les plus vulnérables qui ne peuvent pas suivre la course. Autant de problématiques liées à l’accélération de nos modes de vie, de travail, de consommation, qui seront traitées au congrès national du Mouvement chrétien des cadres et dirigeants (MCC), à Paris, les 12 et 13 novembre. Autour du thème « Accélérer, jusqu’où ? L’homme au coeur du mouvement », divers intervenants à ce congrès, membres du MCC ou acteurs économiques et sociaux livrent ici des pistes pour replacer l’humain au centre, mais aussi pour ne pas négliger son identité propre au coeur de la course.


« Si je suis apaisée, j’apaise autour de moi »


Laure Le Douarec, Intervenante au congrès du MCC, auteure du Guide pratique de l’intelligence collective (Souffle d’or).


« L’accélération faisant partie de notre environnement, qu’on le veuille ou non, mieux vaut composer avec cela plutôt que de lutter contre en s’épuisant. Notre attitude individuelle a en outre un impact sur notre entourage. Si je suis apaisée, j’apaise le monde autour de moi. Pour garder l’équilibre au coeur du mouvement, la question est donc : quelle énergie est-ce que j’accepte de mettre dans telle mission, quelles sont mes limites ? Suis-je en train de me dénaturer ? Par exemple, il y a des missions éthiquement et/ou professionnellement bonnes, mais il y a aussi la manière dont je les mène à bien : si je bouscule les gens car je suis toujours en retard ou sous pression… Attention à ne pas se laisser emporter dans la course, au détriment de nous-mêmes et de ceux qui nous entourent. Face à la diversité de nos tâches et à l’amplification de nos champs d’action dans tous les domaines, l’enjeu est donc à la fois simple et complexe : respecter ce que je suis et savoir ce que je veux. Dans le “jargon” de “l’intelligence collective” (méthode pour favoriser la cohésion d’un groupe et la connaissance réciproque des membres, ndlr), cela s’appelle conserver sa “verticalité”. Dans les ateliers que je propose aux entreprises, je distingue ainsi ce qui est de l’ordre du “moi” : comment je me perçois dans le groupe et comment j’évolue dedans ; et ce qui est du “nous” : comment nous avançons ensemble ? Cette dernière étape dépend en effet en premier lieu de l’énergie que j’apporte au groupe en tant qu’individu. Parmi les ateliers proposés, certains permettent aux salariés, tous niveaux hiérarchiques confondus, d’apprendre à se connaître et à se présenter individuellement, hors des codes habituels. Cela consiste par exemple à s’asseoir en cercles, sans tables, pour établir un véritable échange d’être humain à être humain. D’habitude, les gens sont “cachés” derrière leur bureau, leur ordinateur, ou même derrière leur fonction – j’ai réalisé récemment que certains salariés n’osaient pas s’exprimer devant les plus “gradés”. Cet exercice dévoile les personnalités, provoque la parole et l’écoute. Celle-ci est d’ailleurs un axe central au coeur de l’action. Nous devrions parler et écouter en proportion équilibrée. Or nous sommes systématiquement en train de parler. Pourtant l’écoute libère une puissance génératrice : elle appuie sur le bouton “on” de celui qu’on laisse parler. Un employé écouté développe sa capacité à imaginer et à créer. Mais cette démarche demande de l’humilité : le manager ou le chef de projet qui agit ainsi brille parce qu’il fait briller l’autre. Et ce n’est pas intuitif. »


> Mon conseil : Conserver sa verticalité, prendre le temps d’écouter tout autant que de parler.


« Allier performance et humanité »


Yvan Wibaux, cofondateur de Evaneos.com, plate-forme de voyages sur mesure.


« Notre entreprise n’a cessé de croître depuis sa création, il y a sept ans. En moins d’un an, nous sommes passés en 2016 de 50 à 100 salariés. Malgré cette accélération, nous continuons de miser sur les envies et la créativité de nos salariés : ceux-ci sont porteurs de leurs projets. Nous proposons ainsi un management qui investit autrement le temps et les exigences de rentabilité : on s’éloigne de l’image du salarié « rivé » à son ordinateur de 9 h à 19 h sous la direction d’une hiérarchie « verticale », pour y mettre plus de flexibilité. Nos salariés travaillent en petites équipes au nombre variable selon les projets. Chapeautées par un chef d’équipe – qui n’est pas là pour imposer seul les objectifs, mais pour aiguiller, guider -, elles choisissent leurs propres horaires et leurs heures de réunions. Ceux qui veulent faire du télétravail, en concertation avec le groupe, sont libres de le faire. Les équipes sont maîtresses de leur organisation. Par ailleurs, les salariés ont accès à tous les chiffres de l’entreprise et sont libres de réagir à ce sujet auprès de la direction. Parmi les employés, nous avons aussi un groupe de volontaires qui réfléchit à la bonne organisation de l’entreprise au fur et à mesure de son développement, tandis qu’un autre pense à l’aménagement de nos locaux et à la manière dont nous pouvons être le mieux possible pour travailler (espaces de bureaux, plantes…). Notre philosophie revient finalement à considérer que le temps du salarié ne doit pas être seulement investi dans la course à la performance de l’entreprise mais aussi dans son développement “humain”. »


> Mon conseil : En entreprise, rendre les équipes maîtresses de leur organisation, libres de choisir ensemble leurs horaires et leurs heures de réunions.


« Il ne s’agit pas seulement de manger »


Albert Guihard, Membre du MCC, ancien cadre de la fonction publique territoriale, adjoint à l’urbanisme et à l’environnement, à Saint-Nicolas-de-Redon (44).


« Cela vaut le coup, pour nous tous, acteurs de la filière agroalimentaire, consommateurs compris, de nous arrêter cinq minutes pour réfléchir à notre alimentation. Aujourd’hui, nous avons tout. Nous pouvons manger tous les produits du monde, où que nous soyons ou presque. On ne souffre pas de faim en Occident. Mais au bout de la chaîne, en France, il y a un agriculteur qui se suicide tous les deux jours. Il est donc aberrant d’être indifférents à ce que nous mettons dans nos assiettes, à ne pas nous interroger sur la qualité de ce que nous mangeons ou d’où vient notre plat du jour. Cela passe non seulement par le fait de (re)prendre le temps de cuisiner, mais aussi de s’extraire de la course au produit le moins cher, sous prétexte de renforcer notre pouvoir d’achat. Car les agriculteurs subissent nos modes de consommation. Il faut observer que la part de l’alimentation dans le budget des ménages est passée de 21 % en 1970 à 13 % aujourd’hui. En outre, seulement 7 % ou 8 % de la valeur de notre assiette vont au producteur. Tout le reste est transformé. C’est toute une philosophie de vie que nous sommes en train de retrouver : il ne s’agit pas seulement de manger mais d’habiter un pays, d’en connaître les terroirs ; de donner de notre temps et aussi de notre argent aux gens qui fabriquent ce que nous mangeons, en rencontrant les producteurs dès que possible, par exemple. Dans cette folie de la vitesse, il y a quelque chose qui nous fait passer à côté de la saveur de la vie. Quels paramètres puis-je prendre en compte dans mes comportements sociaux pour atteindre mes objectifs ? Suis-je au service de ma propre personne ou d’un ensemble de personnes ? »


> Mon conseil : S’arrêter cinq minutes pour s’interroger sur la qualité de son assiette, reprendre le temps de cuisiner, de rencontrer des producteurs.


« Entrons dans la “slow city”, la mobilité douce »


Martin Lesage, Membre du MCC, intervenant au congrès, fondateur et directeur de CitéLib (38).


« En créant Citélib (système de partage de voitures pour des usages personnels ou professionnels, ndlr), je souhaitais mutualiser les flottes automobiles, encombrer moins, polluer moins, améliorer notre qualité de vie. 50 % de notre chiffre d’affaires est réalisé avec des usages professionnels. Cette initiative rejoint la “slow city”, ou “mobilité douce”. Le but est de réduire l’accélération liée à la voiture, notamment en agglomération. Nous invitons les usagers à raisonner en termes plus collectifs et économiques. Il y a tellement de voitures qui “dorment” sur leur parking ! Avec l’autopartage, les utilisateurs substituent à la voiture, dès qu’ils le peuvent, des moyens de déplacement qui font gagner du temps dans les bouchons. On transforme ainsi de grosses accélérations en mouvements plus lents et plus réguliers. En général, chez nos clients, un changement de comportement s’opère et un autre type de vie s’ensuit. J’en ai moi-même fait l’expérience. Après que mes enfants ont cassé les deux voitures que je leur avais données et alors que je devais un jour réparer la dernière que nous avions, j’ai décidé de la mettre à la casse et de ne plus en racheter. Et je me suis mis à utiliser le vélo pour les courtes distances, et le train pour les trajets professionnels ; ou encore l’autopartage pour une urgence ou un trajet plus pratique en voiture. J’ai réalisé qu’il y avait toute une vie qui se passait dans ces temps de transports en commun : dans le train on travaille, on échange, on lit, on prie. À vélo ou à pied, je m’arrête et croise des amis. Je me suis mis à aller plus souvent au marché et dans les petits commerces, et à espacer les courses au supermarché, où, pour le coup, on croise moins les gens. Nous sommes en train de quitter un système urbain “déshumanisant”, qui consiste à séparer les zones d’activité et d’habitat. En privilégiant un système d’urbanisme mixte, on permet aux gens de recentrer leur vie quotidienne dans un lieu de vie où ils peuvent freiner leur consommation globale : essence, argent, temps, énergie, stress… et recréer du lien social. »


> Mon conseil : Raisonner son transport journalier en termes plus collectifs, recentrer sa vie quotidienne, ses achats sur son lieu de vie.


« Nous devons favoriser un sentiment de confiance »


Marc Mortureux, membre du MCC, Directeur général de la prévention des risques au ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer.


« Notre société n’est pas seulement en crise, elle se métamorphose profondément. Tout s’accélère sous l’impulsion des nouvelles technologies. Ce futur est plein de promesses mais fait germer de nouveaux risques : les ondes émises par les objets connectés qui nous envahissent, les milliers de substances chimiques nouvelles qui apparaissent chaque année, les nanoparticules dont nous connaissons mal l’impact sanitaire… Les risques accidentels sont aujourd’hui bien maîtrisés mais de plus en plus d’interrogations apparaissent quant aux risques “chroniques” (risques invisibles et qui portent sur le long terme, ndlr) engendrés par notre exposition quotidienne à toutes sortes de pollutions de notre environnement au sens large, de la qualité de l’air à nos habitudes de consommation. Nous étudions donc les liens, plus ou moins avérés scientifiquement selon les cas, avec la forte progression de pathologies graves qui frappent les personnes de plus en plus jeunes, comme certains types de cancer, le diabète, l’asthme, l’infertilité ou encore l’obésité. Mais nous devons aussi composer avec les libertés individuelles. Notre société entretient un rapport assez ambigu avec le risque. Nous sommes prêts à en prendre au niveau personnel mais nous ne supportons pas l’idée d’un risque subi par notre environnement. Prenons l’exemple des cabines de bronzage : on a la preuve scientifique que le rayonnement UV génère un haut risque de cancer de la peau. Il en va de même pour les excès de tabac ou d’alcool : où s’arrête la liberté individuelle, où commence le rôle de l’État ? Cette société en pleine mutation est très stimulante mais laisse beaucoup de gens au bord de la route, en manque de repères. Dans l’exercice de mes responsabilités, je crois beaucoup à la collégialité : ne jamais laisser seule une personne en train de se noyer et mettre en place un type de management qui libère la parole. Il y a une question d’éthique et d’équilibre qui se joue au coeur de l’accélération de notre monde, pour garder l’homme au centre. Tous les employés n’ont pas la même capacité de rythme de travail mais chacun a des compétences utiles, pour peu qu’on les valorise. Dans notre culture du travail “vite fait et bien fait”, les risques psychosociaux qui pèsent sur les personnes ne sont pas négligeables. Pas seulement à cause de la charge de travail mais aussi à cause de la responsabilité assumée lorsqu’on traite de risques majeurs, comme dans le secteur nucléaire ou industriel. À la Direction générale de la prévention du risque (DGPR), nous nous attachons à ne jamais laisser un inspecteur assumer seul ses responsabilités, qui peuvent apparaître vite écrasantes et paralysantes. Nous sommes globalement dans une société anxiogène. Nous devons favoriser un sentiment de confiance, fruit d’un travail d’équipe et de décisions assumées collectivement. »


> Mon conseil : Favoriser la prise de responsabilité collégiale et le travail d’équipe face à un monde anxyogène.


 


Le MCC vous donne rendez-vous :

Les 12 et 13 novembre, le MCC propose aux Docks de Paris, à Saint-Denis (93), deux jours de réflexion et d’échange, ouverts à tous, sur le thème : « Accélérer, jusqu’où ? L’homme au coeur du mouvement. » o Avec le physicien Étienne Klein, le jésuite Alain Thomasset, la directrice de l’Ena Nathalie Loiseau, le philosophe Hartmut Rosa… http://congres.mcc.asso.fr

Comment éduquer les jeunes à l’environnement

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Les forestiers connaissent bien les marteloscopes : à l’aide de plans et de tableaux de calcul, ils s’exercent sur ces parcelles à choisir les arbres qu’ils couperaient ou préserveraient. À Frohmuhl, dans le Parc national des Vosges du Nord, l’un de ces terrains sert également à éduquer collégiens et lycéens à l’environnement.


Vingt minutes de marche sur des chemins larges, le long d’un étang et à travers les futaies, en permettent l’accès. En cette fraîche matinée d’octobre, Romain Cantat, animateur de la Maison de…

“Tamara“ : un (bon) film et des (bons) conseils

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L’héroïne du film, Tamara, a quelques kilos en trop qui la complexent. Pourquoi le regard des autres est-il si important à cette période ?


Le film montre bien qu’à l’adolescence, la recherche d’identité passe d’abord par le corps. Les garçons traversent un passage narcissique qui est une remise en question profonde. Pour les filles, c’est encore plus difficile, car c’est l’âge où l’on veut commencer à plaire. Les attaques sur le physique sont donc particulièrement mal vécues. De plus, notre époque a vraiment figé des canons de beauté qui valorisent la minceur, voire la maigreur. Ne pas correspondre à cette image demande beaucoup d’énergie. Pour calmer le jeu, l’adulte doit exprimer ce message simple : « Ce qui compte, c’est ce que tu as en toi. Les kilos, tu les perdras quand tu le décideras. Ta personnalité ne se résume pas à cela ! » La preuve en est que le premier motif de consultation psy chez les jeunes, ce n’est pas le surpoids, mais le mal-être et les problèmes relationnels !


D’ailleurs, Tamara assume ses kilos…


Les kilos en trop ne sont pas forcément le signe d’une pathologie lourde, de type boulimie. Trop manger, c’est compenser un manque par la nourriture. Pour Tarama, le surpoids vient plutôt d’une alimentation déséquilibrée et d’une mauvaise hygiène de vie. Son défi consiste à s’accepter comme elle est. Autre défi : se faire accepter par son entourage. Elle cherche à séduire le plus beau garçon du lycée. Et elle y parviendra, en mettant en avant sa personnalité.


Dans le film, la maman de Tamara lui prodigue force compliments et encouragements, y compris sur son physique. Est-ce une bonne attitude ?


Oui ! L’ado a besoin de se trouver belle ou beau dans le regard de quelqu’un. C’est capital pour qu’il parvienne à construire son capital de confiance en soi et se doter d’assises narcissiques solides. Ainsi, il deviendra capable de s’apprécier.


 


À voir : Tamara, la revanche d’une ronde ! en salles. À partir de 13 ans.
À lire : Tamara, de Darasse et Zidrou, Dupuis. 14 tomes. Et un numéro spécial à l’occasion de la sortie du film.

Pourquoi la tyrannie de l’urgence nous déconnecte du temps de Dieu

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Votre diagnostic sur notre rapport au temps ?


Grâce aux progrès technologiques toujours plus performants, nous sommes censés gagner de plus en plus de temps… mais nous avons paradoxalement le sentiment d’en manquer toujours plus ! Notre comportement social est colonisé par une exigence de productivité qui pénètre jusque dans notre intimité : il faut consommer toujours davantage, remplir son emploi du temps, être sans cesse plus rapide… Un exemple probant est celui des mails et du smartphone. Pourquoi répond-on à un mail dans les minutes ou heures qui suivent ? Rien n’y oblige. Nous subissons une forme de pression sociale, qui alimente nos peurs d’être dépassés par la course du monde et de finir, justement, hors-jeu.


Sommes-nous tous égaux face au temps ?


Le…