À Taizé, la nouvelle vie de la famille al-Mansour 

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« Avant d’arriver, j’avais peur. Peur de tout. De l’avion, des gens, de la voiture, des escaliers mécaniques… C’est après un mois que j’ai commencé à me sentir bien. Ici, l’avenir de mes enfants est ouvert. Et la confiance est grande. » Fatima a atterri à Lyon le 27 avril 2016, avec son mari et ses quatre enfants. Originaires du village syrien d’al-Qusayr, au sud de Homs, ils arrivaient du camp de réfugiés de Tell Hayat (dans le nord du Liban). En Syrie, Abdul Sattar avait été touché par un éclat d’obus et rapatrié par la Croix-Rouge dans un hôpital libanais. Fatima, ses enfants sous le bras, l’y avait rejoint quelques semaines plus tard. 


Les al-Mansour ne sont pas les premiers à être accueillis par les moines de Taizé (comme eux, deux familles chrétiennes, une irako-égyptienne et une irakienne, ont été hébergées). Née sur des frontières en pleine Seconde Guerre mondiale, au début des années 1940, la…