À la pétanque, le pointeur se fait tireur d’élite

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L‘esprit de la pétanque l’a déserté, comme si la voie de l’Éveil avait bifurqué. « Je ne joue plus depuis bien longtemps, tout ce qui touche à cette pratique m’a quitté définitivement », nous confesse avec sobriété le moine zen Sando Kaisen. La désillusion est immense. On s’enorgueillissait d’avoir réussi à localiser le pur esprit du cochonnet : il était ancré au coeur du monastère du Pic lumineux, à Larzac (Dordogne) ! 


Pieds campés au sol, Sando Kaisen  nom qui signifie « ermite solitaire dans la montagne profonde » , passionné d’arts martiaux et de pétanque, nous aurait enseigné l’art du zazen : la « méditation sans objet », mais pas sans les boules. Dans des gerbes d’orbes d’acier et un recueillement silencieux, le mental chauffé au rouge, on aurait « bouchonné » (collé sa boule au but) en compagnie du moine, avec des gestes de calligraphe. Il n’est pas exclu…

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