7 idées de sorties amusantes avec les enfants

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Théâtre : Le Chat botté


Le Chat botté est un des héros (ou plutôt antihéros) les plus célèbres de la littérature. Pourquoi donc se lancer dans une nouvelle adaptation, une nouvelle interprétation ? Peut-être à cause de ce qui fait la magie des « grands » textes : leur intemporalité. Ici, l’artiste et metteuse en scène Rébecca Stella, spécialiste des contes initiatiques, après avoir monté les Malheurs de Sophie et Un bon petit diable, actualise le texte de Charles Perrault. Le chat est une chatte, masquée, sorte de Catwoman prête à tout pour faire de son maître un puissant riche. Très gai et coloré, l’univers graphique de la pièce nous plonge dans le jeu de ce personnage fripon qui fait l’apologie de la ruse et de la tricherie. Un moment délicieusement burlesque, qui prolonge l’histoire de ce chat magique.


Jusqu’au 6 janvier 2018, au théâtre de l’Œuvre, Paris IXe. www.theatredeloeuvre.com À partir de 4 ans.


Cirque : Le Nouveau Monde


Gilles Cailleau s’est réveillé un matin excédé de faire des cauchemars toutes les nuits. Des cauchemars sur notre monde et ses horreurs. Migrants qui meurent en mer, guerres sans fin, chômage, solitude… Mais comment s’amuser de notre époque où tout semble partir à vau-l’eau ? C’est la question que se pose, à 53 ans, le comédien, musicien, poète, mime, magicien. Avec des poèmes, des jouets, des poupées, une guitare, des bouts de bois ou des morceaux de fer, il détourne le tragique pour alléger, un peu, les choses. Sur une scène à 360° où le public est tout près de lui, il tente de rassembler, de partager, « pour aller mieux ». Et il dit que ça marche ! Un moment poétique où l’on souffle et où l’on rit, à déguster en famille.


Du 15 au 23 novembre, au Théâtre national de Nice (06), www.tnn.fr En tournée en 2018 : www.attentionfragile.net À partir de 10 ans. 


Festival : Le Txiki Festival


Marre de voir vos chérubins passifs devant les écrans ? Emmenez-les faire un tour au Txiki (« petit » en basque) Festival de Biarritz ! Son ambition est justement d’apprendre aux bambins à analyser les images et à en fabriquer eux-mêmes pour leur permettre de devenir des spectateurs actifs, des producteurs responsables et des citoyens éclairés. Au menu de cette cinquième édition, placée sous le signe du rêve : des ateliers d’initiation à la photo, à la radio ou à la réalisation de film, mais aussi des projections de courts métrages d’animation qui déboucheront sur l’attribution de deux prix par deux jurys d’enfants. L’occasion pour les petits de commencer à exercer leur esprit critique et à se confronter au débat. Et pour la première fois, l’événement s’exportera aussi à Bayonne et dans le Gers.


Du 25 au 29 octobre à Biarritz (64).Et aussi à Bayonne et dans le Gers. Toutes les infos : www.txikiproductions.com À partir de 6 ans. 


Salon : Kidexpo. La Vie de Jésus en Playmobil


Comme les années passées, le diocèse de Paris sera au salon Kidexpo, durant les vacances de la Toussaint. Dans un espace de 30 m2, les jeunes visiteurs pourront découvrir une maquette géante de la Terre sainte, avec personnages, décors et animaux… en Playmobil. Des animateurs bénévoles accueilleront les enfants pour parler avec eux des épisodes de la vie de Jésus. Une maquette d’église montrera que la vie chrétienne est une réalité d’aujourd’hui. Des tables permettront aux plus jeunes de colorier des scènes d’Évangile et aux pré-ados de répondre à des quiz. Dans ce temple de la consommation, le diocèse de Paris offre un moment gratuit d’émerveillement et de culture religieuse.


Du 26 au 30 octobre, porte de Versailles, Paris XVe. www.kidexpo.com À partir de 7 ans. 


Ciné : Zombillénium


Les lecteurs du journal Spirou ont fait le succès de la bande dessinée Zombillénium, qui a inspiré ce film d’animation, d’Arthur de Pins et Alexis Ducord. Ils y retrouveront le même décor, un parc d’attractions peuplé de monstres, mais qui ne font pas vraiment peur puisque le ton est à l’humour sur fond de luttes syndicales. Momies et morts-vivants revendiquent plus d’égalité dans les salaires ! Design élégant, clins d’oeil à Twilight, clip musical et léger conflit sentimental entre une petite fille en quête d’amour et son papa : les pré-ados s’amuseront et seront touchés. Sans trembler.


En salles le 18 octobre. À partir de 8 ans.


Expo : Hello My Game Is…


Dès le début 2017, de drôles de bestioles ont investi le Musée en herbe. Des petits monstres pixellisés en mosaïque, tout droit sortis du jeu vidéo Space Invaders. L’artiste de street art Invader, à l’identité toujours inconnue, a installé son atelier dans cet espace parisien parmi les plus originaux dédiés aux enfants. Dans quatre salles on pourra découvrir à l’aide d’une carte interactive, de bornes de jeu ou d’un mur de magnets ses « envahisseurs » qu’il a collés dans le monde entier. En outre, une photo de l’atelier de l’artiste permet de l’apercevoir au milieu de ses outils. Peut-être arriverez-vous à le dévoiler ? Qui sait…


Jusqu’au 7 janvier 2018, au Musée en herbe, Paris Ier. musee-en-herbe.com À partir de 3 ans. 


Expo : René Goscinny, au-delà du rire


Mis à part ses personnages mythiques (Astérix, Obélix, Lucky Luke, le Petit Nicolas) et ses 500 millions de livres vendus à travers le monde, traduits dans plus de 150 langues, que savons-nous de René Goscinny ? Si peu de chose. Et pourtant… Avec cette rétrospective proposée par le musée d’Art et d’Histoire du judaïsme en partenariat avec l’Institut René-Goscinny de Paris, on réalise que la vie du dessinateur, né en 1906, fils d’émigrés juifs originaires d’Ukraine et de Pologne, mérite d’être connue. Dès le début, une photo de lui encore bébé, les yeux immensément ouverts et les doigts gourmands, donne le ton : un virtuose au parcours incroyable est né. Dans les premiers croquis, réalisés pendant les années 1940 et inspirés de l’actualité politique, on reconnaît les figures parodiées de Churchill, Staline, Hitler ou Laval. On comprend alors que Goscinny a toujours été un poil rebelle, subversif, et que le « rire goscinnyen » part d’une volonté farouche de construire du comique, tant dans les dessins qu’il a faits pour la presse que dans les livres qu’il a signés ou même dans Pilote, le premier magazine de BD destiné aux jeunes, qu’il a créé en 1959 avec les plus grands (Albert Uderzo, Morris, Sempé et Jean Tabary). « Car mon but, ce n’est pas d’instruire, mais d’amuser », philosophait l’artiste. Mais ne peut-on pas s’instruire en s’amusant ? D’une planche à l’autre, une frénésie incroyable se dégage, et on ne sait plus où donner de l’oeil. Un régal.


Jusqu’au 4 mars 2018, au musée d’Art et d’Histoire du judaïsme, Paris IIIe. www.mahj.org À partir de 10 ans.