De l’étincelle au feu d’artifice, pourquoi le feu fascine

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Ses mots sont ceux d’un dompteur qui aurait réussi à apprivoiser un animal sauvage, effarouché et peureux. « Quand on parvient à arracher une étincelle à la pyrite, et qu’elle reste vivante, capturée dans une poignée d’amadou, c’est extraordinaire ! » Joël Barral est l’un de ces hommes qui, à mains nues, parviennent à attraper le feu. Il le piège dans un guet-apens ensoleillé de brindilles frémissantes et d’écorces craquantes. « Il faut avoir vécu ce moment où la braise se transforme en flamme entre vos doigts. C’est magique ! » 


Ingénieur dans la construction ferroviaire, cet amateur de randonnées et d’expéditions chasse le feu depuis 2009. Cette année-là, en février, alors qu’il traversait avec une amie les Vosges en raquettes, en plein hiver, par une température de – 5°C à – 15°C, il s’aperçut après trois jours de marche que les allumettes étaient inutilisables, devenues friables, et que le papier était gorgé d’humidité….