Programmes scolaires : “L’exigence grammaticale n’est pas supprimée“

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On parle beaucoup d’une disparition du COD et du COI ? Est-ce vrai ?


Pas du tout ! Mais les auteurs de cette polémique ont-ils seulement lu les programmes qui sont appliqués depuis quinze mois ? Le terme « COD » [complément d'objet direct, ndlr] apparaît explicitement au Cycle 4, c’est-à-dire de la 5e à la 3e.


Avant, les élèves étudient le « prédicat ». De quoi s’agit-il ?


Ce concept est loin d’être nouveau, ce n’est pas une invention du Conseil supérieur des programmes. Il correspond à la plupart des grammaires du monde. Il a été introduit dans les programmes dès les années 1990, avec la notion de « groupe sujet » et de « groupe verbal ». Le « prédicat » désigne la fonction – et non la nature – du groupe verbal. Il est composé d’un verbe et de ses compléments s’il en a.


À quoi correspond un « groupe verbal » ?


Avec la grammaire dite prédicative, on commence par définir les entités : groupe sujet et groupe verbal, avant d’entrer dans la particularité de chaque complément, sans en oublier aucun. Mais une fois le groupe verbal identifié, toute l’analyse reste à faire. Et nous n’en faisons pas l’économie, quand bien même il y aurait 60 compléments. L’identification du groupe verbal précède donc l’identification des différents compléments.


Prenons un exemple…


Dans la phrase « Le facteur distribue le courrier dans le quartier », du niveau de CM1, on commence par repérer le verbe qui caractérise l’action (ici : « distribuer »), puis le sujet (« le facteur »). Le prédicat correspond à ce que le sujet fait. Il est inaliénable et non remplaçable, contrairement aux compléments de phrase que l’on peut déplacer ou supprimer. Ici, le prédicat est « distribue le courrier ».

Le prédicat correspond à une boîte que l’on ouvre et dans laquelle se trouve tous les compléments. Une fois identifié, on analyse les compléments qui le compose. Ainsi, « le courrier » est un « complément de verbe ». À la différence de « Dans le quartier » qui lui est un « complément de phrase » mobile (on peut le placer en début de phrase, par exemple). On peut le supprimer, sans pour autant modifier le sens de la phrase.


Quel intérêt par rapport à la grammaire dite d’étiquetage ?


Vous êtes-vous déjà demandé ce que signifient les termes compléments d’objet « direct » ou « indirect » ? Pour les linguistes, ils ne sont pas suffisamment précis. Analyser la phrase en terme de « groupe sujet » et de « groupe verbal » permet d’insister sur la logique de la phrase. L’analyse se structure à partir de ce que fait le sujet.

L’exigence grammaticale n’est pas supprimée. Nous cherchons à simplifier la manière d’apprendre la grammaire française, et non la grammaire elle-même. Elle demeure redoutablement complexe mais – faut-il le préciser – les élèves apprennent toujours à conjuguer et à accorder le participe passé, dès la fin du CE2.

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On parle beaucoup d’une disparition du COD et du COI ? Est-ce vrai ?


Pas du tout ! Mais les auteurs de cette polémique ont-ils seulement lu les programmes qui sont appliqués depuis quinze mois ? Le terme « COD » [complément d'objet direct, ndlr] apparaît explicitement au Cycle 4, c’est-à-dire de la 5e à la 3e.


Avant, les élèves étudient le « prédicat ». De quoi s’agit-il ?


Ce concept est loin d’être nouveau, ce n’est pas une invention du Conseil supérieur des programmes. Il correspond à la plupart des grammaires du monde. Il a été introduit dans les programmes dès les années 1990, avec la notion de « groupe sujet » et de « groupe verbal ». Le « prédicat » désigne la fonction – et non la nature – du groupe verbal. Il est composé d’un verbe et de ses compléments s’il en a.


À quoi correspond un « groupe verbal » ?


Avec la grammaire dite prédicative, on commence par définir les entités : groupe sujet et groupe verbal, avant d’entrer dans la particularité de chaque complément, sans en oublier aucun. Mais une fois le groupe verbal identifié, toute l’analyse reste à faire. Et nous n’en faisons pas l’économie, quand bien même il y aurait 60 compléments. L’identification du groupe verbal précède donc l’identification des différents compléments.


Prenons un exemple…


Dans la phrase « Le facteur distribue le courrier dans le quartier », du niveau de CM1, on commence par repérer le verbe qui caractérise l’action (ici : « distribuer »), puis le sujet (« le facteur »). Le prédicat correspond à ce que le sujet fait. Il est inaliénable et non remplaçable, contrairement aux compléments de phrase que l’on peut déplacer ou supprimer. Ici, le prédicat est « distribue le courrier ».

Le prédicat correspond à une boîte que l’on ouvre et dans laquelle se trouve tous les compléments. Une fois identifié, on analyse les compléments qui le compose. Ainsi, « le courrier » est un « complément de verbe ». À la différence de « Dans le quartier » qui lui est un « complément de phrase » mobile (on peut le placer en début de phrase, par exemple). On peut le supprimer, sans pour autant modifier le sens de la phrase.


Quel intérêt par rapport à la grammaire dite d’étiquetage ?


Vous êtes-vous déjà demandé ce que signifient les termes compléments d’objet « direct » ou « indirect » ? Pour les linguistes, ils ne sont pas suffisamment précis. Analyser la phrase en terme de « groupe sujet » et de « groupe verbal » permet d’insister sur la logique de la phrase. L’analyse se structure à partir de ce que fait le sujet.

L’exigence grammaticale n’est pas supprimée. Nous cherchons à simplifier la manière d’apprendre la grammaire française, et non la grammaire elle-même. Elle demeure redoutablement complexe mais – faut-il le préciser – les élèves apprennent toujours à conjuguer et à accorder le participe passé, dès la fin du CE2.

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Pas du tout ! Mais les auteurs de cette polémique ont-ils seulement lu les programmes qui sont appliqués depuis quinze mois ? Le terme « COD » [complément d'objet direct, ndlr] apparaît explicitement au Cycle 4, c’est-à-dire de la 5e à la 3e.


Avant, les élèves étudient le « prédicat ». De quoi s’agit-il ?


Ce concept est loin d’être nouveau, ce n’est pas une invention du Conseil supérieur des programmes. Il correspond à la plupart des grammaires du monde. Il a été introduit dans les programmes dès les années 1990, avec la notion de « groupe sujet » et de « groupe verbal ». Le « prédicat » désigne la fonction – et non la nature – du groupe verbal. Il est composé d’un verbe et de ses compléments s’il en a.


À quoi correspond un « groupe verbal » ?


Avec la grammaire dite prédicative, on commence par définir les entités : groupe sujet et groupe verbal, avant d’entrer dans la particularité de chaque complément, sans en oublier aucun. Mais une fois le groupe verbal identifié, toute l’analyse reste à faire. Et nous n’en faisons pas l’économie, quand bien même il y aurait 60 compléments. L’identification du groupe verbal précède donc l’identification des différents compléments.


Prenons un exemple…


Dans la phrase « Le facteur distribue le courrier dans le quartier », du niveau de CM1, on commence par repérer le verbe qui caractérise l’action (ici : « distribuer »), puis le sujet (« le facteur »). Le prédicat correspond à ce que le sujet fait. Il est inaliénable et non remplaçable, contrairement aux compléments de phrase que l’on peut déplacer ou supprimer. Ici, le prédicat est « distribue le courrier ».

Le prédicat correspond à une boîte que l’on ouvre et dans laquelle se trouve tous les compléments. Une fois identifié, on analyse les compléments qui le compose. Ainsi, « le courrier » est un « complément de verbe ». À la différence de « Dans le quartier » qui lui est un « complément de phrase » mobile (on peut le placer en début de phrase, par exemple). On peut le supprimer, sans pour autant modifier le sens de la phrase.


Quel intérêt par rapport à la grammaire dite d’étiquetage ?


Vous êtes-vous déjà demandé ce que signifient les termes compléments d’objet « direct » ou « indirect » ? Pour les linguistes, ils ne sont pas suffisamment précis. Analyser la phrase en terme de « groupe sujet » et de « groupe verbal » permet d’insister sur la logique de la phrase. L’analyse se structure à partir de ce que fait le sujet.

L’exigence grammaticale n’est pas supprimée. Nous cherchons à simplifier la manière d’apprendre la grammaire française, et non la grammaire elle-même. Elle demeure redoutablement complexe mais – faut-il le préciser – les élèves apprennent toujours à conjuguer et à accorder le participe passé, dès la fin du CE2.

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Pas du tout ! Mais les auteurs de cette polémique ont-ils seulement lu les programmes qui sont appliqués depuis quinze mois ? Le terme « COD » [complément d'objet direct, ndlr] apparaît explicitement au Cycle 4, c’est-à-dire de la 5e à la 3e.


Avant, les élèves étudient le « prédicat ». De quoi s’agit-il ?


Ce concept est loin d’être nouveau, ce n’est pas une invention du Conseil supérieur des programmes. Il correspond à la plupart des grammaires du monde. Il a été introduit dans les programmes dès les années 1990, avec la notion de « groupe sujet » et de « groupe verbal ». Le « prédicat » désigne la fonction – et non la nature – du groupe verbal. Il est composé d’un verbe et de ses compléments s’il en a.


À quoi correspond un « groupe verbal » ?


Avec la grammaire dite prédicative, on commence par définir les entités : groupe sujet et groupe verbal, avant d’entrer dans la particularité de chaque complément, sans en oublier aucun. Mais une fois le groupe verbal identifié, toute l’analyse reste à faire. Et nous n’en faisons pas l’économie, quand bien même il y aurait 60 compléments. L’identification du groupe verbal précède donc l’identification des différents compléments.


Prenons un exemple…


Dans la phrase « Le facteur distribue le courrier dans le quartier », du niveau de CM1, on commence par repérer le verbe qui caractérise l’action (ici : « distribuer »), puis le sujet (« le facteur »). Le prédicat correspond à ce que le sujet fait. Il est inaliénable et non remplaçable, contrairement aux compléments de phrase que l’on peut déplacer ou supprimer. Ici, le prédicat est « distribue le courrier ».

Le prédicat correspond à une boîte que l’on ouvre et dans laquelle se trouve tous les compléments. Une fois identifié, on analyse les compléments qui le compose. Ainsi, « le courrier » est un « complément de verbe ». À la différence de « Dans le quartier » qui lui est un « complément de phrase » mobile (on peut le placer en début de phrase, par exemple). On peut le supprimer, sans pour autant modifier le sens de la phrase.


Quel intérêt par rapport à la grammaire dite d’étiquetage ?


Vous êtes-vous déjà demandé ce que signifient les termes compléments d’objet « direct » ou « indirect » ? Pour les linguistes, ils ne sont pas suffisamment précis. Analyser la phrase en terme de « groupe sujet » et de « groupe verbal » permet d’insister sur la logique de la phrase. L’analyse se structure à partir de ce que fait le sujet.

L’exigence grammaticale n’est pas supprimée. Nous cherchons à simplifier la manière d’apprendre la grammaire française, et non la grammaire elle-même. Elle demeure redoutablement complexe mais – faut-il le préciser – les élèves apprennent toujours à conjuguer et à accorder le participe passé, dès la fin du CE2.

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Pas du tout ! Mais les auteurs de cette polémique ont-ils seulement lu les programmes qui sont appliqués depuis quinze mois ? Le terme « COD » [complément d'objet direct, ndlr] apparaît explicitement au Cycle 4, c’est-à-dire de la 5e à la 3e.


Avant, les élèves étudient le « prédicat ». De quoi s’agit-il ?


Ce concept est loin d’être nouveau, ce n’est pas une invention du Conseil supérieur des programmes. Il correspond à la plupart des grammaires du monde. Il a été introduit dans les programmes dès les années 1990, avec la notion de « groupe sujet » et de « groupe verbal ». Le « prédicat » désigne la fonction – et non la nature – du groupe verbal. Il est composé d’un verbe et de ses compléments s’il en a.


À quoi correspond un « groupe verbal » ?


Avec la grammaire dite prédicative, on commence par définir les entités : groupe sujet et groupe verbal, avant d’entrer dans la particularité de chaque complément, sans en oublier aucun. Mais une fois le groupe verbal identifié, toute l’analyse reste à faire. Et nous n’en faisons pas l’économie, quand bien même il y aurait 60 compléments. L’identification du groupe verbal précède donc l’identification des différents compléments.


Prenons un exemple…


Dans la phrase « Le facteur distribue le courrier dans le quartier », du niveau de CM1, on commence par repérer le verbe qui caractérise l’action (ici : « distribuer »), puis le sujet (« le facteur »). Le prédicat correspond à ce que le sujet fait. Il est inaliénable et non remplaçable, contrairement aux compléments de phrase que l’on peut déplacer ou supprimer. Ici, le prédicat est « distribue le courrier ».

Le prédicat correspond à une boîte que l’on ouvre et dans laquelle se trouve tous les compléments. Une fois identifié, on analyse les compléments qui le compose. Ainsi, « le courrier » est un « complément de verbe ». À la différence de « Dans le quartier » qui lui est un « complément de phrase » mobile (on peut le placer en début de phrase, par exemple). On peut le supprimer, sans pour autant modifier le sens de la phrase.


Quel intérêt par rapport à la grammaire dite d’étiquetage ?


Vous êtes-vous déjà demandé ce que signifient les termes compléments d’objet « direct » ou « indirect » ? Pour les linguistes, ils ne sont pas suffisamment précis. Analyser la phrase en terme de « groupe sujet » et de « groupe verbal » permet d’insister sur la logique de la phrase. L’analyse se structure à partir de ce que fait le sujet.

L’exigence grammaticale n’est pas supprimée. Nous cherchons à simplifier la manière d’apprendre la grammaire française, et non la grammaire elle-même. Elle demeure redoutablement complexe mais – faut-il le préciser – les élèves apprennent toujours à conjuguer et à accorder le participe passé, dès la fin du CE2.

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Pas du tout ! Mais les auteurs de cette polémique ont-ils seulement lu les programmes qui sont appliqués depuis quinze mois ? Le terme « COD » [complément d'objet direct, ndlr] apparaît explicitement au Cycle 4, c’est-à-dire de la 5e à la 3e.


Avant, les élèves étudient le « prédicat ». De quoi s’agit-il ?


Ce concept est loin d’être nouveau, ce n’est pas une invention du Conseil supérieur des programmes. Il correspond à la plupart des grammaires du monde. Il a été introduit dans les programmes dès les années 1990, avec la notion de « groupe sujet » et de « groupe verbal ». Le « prédicat » désigne la fonction – et non la nature – du groupe verbal. Il est composé d’un verbe et de ses compléments s’il en a.


À quoi correspond un « groupe verbal » ?


Avec la grammaire dite prédicative, on commence par définir les entités : groupe sujet et groupe verbal, avant d’entrer dans la particularité de chaque complément, sans en oublier aucun. Mais une fois le groupe verbal identifié, toute l’analyse reste à faire. Et nous n’en faisons pas l’économie, quand bien même il y aurait 60 compléments. L’identification du groupe verbal précède donc l’identification des différents compléments.


Prenons un exemple…


Dans la phrase « Le facteur distribue le courrier dans le quartier », du niveau de CM1, on commence par repérer le verbe qui caractérise l’action (ici : « distribuer »), puis le sujet (« le facteur »). Le prédicat correspond à ce que le sujet fait. Il est inaliénable et non remplaçable, contrairement aux compléments de phrase que l’on peut déplacer ou supprimer. Ici, le prédicat est « distribue le courrier ».

Le prédicat correspond à une boîte que l’on ouvre et dans laquelle se trouve tous les compléments. Une fois identifié, on analyse les compléments qui le compose. Ainsi, « le courrier » est un « complément de verbe ». À la différence de « Dans le quartier » qui lui est un « complément de phrase » mobile (on peut le placer en début de phrase, par exemple). On peut le supprimer, sans pour autant modifier le sens de la phrase.


Quel intérêt par rapport à la grammaire dite d’étiquetage ?


Vous êtes-vous déjà demandé ce que signifient les termes compléments d’objet « direct » ou « indirect » ? Pour les linguistes, ils ne sont pas suffisamment précis. Analyser la phrase en terme de « groupe sujet » et de « groupe verbal » permet d’insister sur la logique de la phrase. L’analyse se structure à partir de ce que fait le sujet.

L’exigence grammaticale n’est pas supprimée. Nous cherchons à simplifier la manière d’apprendre la grammaire française, et non la grammaire elle-même. Elle demeure redoutablement complexe mais – faut-il le préciser – les élèves apprennent toujours à conjuguer et à accorder le participe passé, dès la fin du CE2.

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Pas du tout ! Mais les auteurs de cette polémique ont-ils seulement lu les programmes qui sont appliqués depuis quinze mois ? Le terme « COD » [complément d'objet direct, ndlr] apparaît explicitement au Cycle 4, c’est-à-dire de la 5e à la 3e.


Avant, les élèves étudient le « prédicat ». De quoi s’agit-il ?


Ce concept est loin d’être nouveau, ce n’est pas une invention du Conseil supérieur des programmes. Il correspond à la plupart des grammaires du monde. Il a été introduit dans les programmes dès les années 1990, avec la notion de « groupe sujet » et de « groupe verbal ». Le « prédicat » désigne la fonction – et non la nature – du groupe verbal. Il est composé d’un verbe et de ses compléments s’il en a.


À quoi correspond un « groupe verbal » ?


Avec la grammaire dite prédicative, on commence par définir les entités : groupe sujet et groupe verbal, avant d’entrer dans la particularité de chaque complément, sans en oublier aucun. Mais une fois le groupe verbal identifié, toute l’analyse reste à faire. Et nous n’en faisons pas l’économie, quand bien même il y aurait 60 compléments. L’identification du groupe verbal précède donc l’identification des différents compléments.


Prenons un exemple…


Dans la phrase « Le facteur distribue le courrier dans le quartier », du niveau de CM1, on commence par repérer le verbe qui caractérise l’action (ici : « distribuer »), puis le sujet (« le facteur »). Le prédicat correspond à ce que le sujet fait. Il est inaliénable et non remplaçable, contrairement aux compléments de phrase que l’on peut déplacer ou supprimer. Ici, le prédicat est « distribue le courrier ».

Le prédicat correspond à une boîte que l’on ouvre et dans laquelle se trouve tous les compléments. Une fois identifié, on analyse les compléments qui le compose. Ainsi, « le courrier » est un « complément de verbe ». À la différence de « Dans le quartier » qui lui est un « complément de phrase » mobile (on peut le placer en début de phrase, par exemple). On peut le supprimer, sans pour autant modifier le sens de la phrase.


Quel intérêt par rapport à la grammaire dite d’étiquetage ?


Vous êtes-vous déjà demandé ce que signifient les termes compléments d’objet « direct » ou « indirect » ? Pour les linguistes, ils ne sont pas suffisamment précis. Analyser la phrase en terme de « groupe sujet » et de « groupe verbal » permet d’insister sur la logique de la phrase. L’analyse se structure à partir de ce que fait le sujet.

L’exigence grammaticale n’est pas supprimée. Nous cherchons à simplifier la manière d’apprendre la grammaire française, et non la grammaire elle-même. Elle demeure redoutablement complexe mais – faut-il le préciser – les élèves apprennent toujours à conjuguer et à accorder le participe passé, dès la fin du CE2.

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Avant, les élèves étudient le « prédicat ». De quoi s’agit-il ?


Ce concept est loin d’être nouveau, ce n’est pas une invention du Conseil supérieur des programmes. Il correspond à la plupart des grammaires du monde. Il a été introduit dans les programmes dès les années 1990, avec la notion de « groupe sujet » et de « groupe verbal ». Le « prédicat » désigne la fonction – et non la nature – du groupe verbal. Il est composé d’un verbe et de ses compléments s’il en a.


À quoi correspond un « groupe verbal » ?


Avec la grammaire dite prédicative, on commence par définir les entités : groupe sujet et groupe verbal, avant d’entrer dans la particularité de chaque complément, sans en oublier aucun. Mais une fois le groupe verbal identifié, toute l’analyse reste à faire. Et nous n’en faisons pas l’économie, quand bien même il y aurait 60 compléments. L’identification du groupe verbal précède donc l’identification des différents compléments.


Prenons un exemple…


Dans la phrase « Le facteur distribue le courrier dans le quartier », du niveau de CM1, on commence par repérer le verbe qui caractérise l’action (ici : « distribuer »), puis le sujet (« le facteur »). Le prédicat correspond à ce que le sujet fait. Il est inaliénable et non remplaçable, contrairement aux compléments de phrase que l’on peut déplacer ou supprimer. Ici, le prédicat est « distribue le courrier ».

Le prédicat correspond à une boîte que l’on ouvre et dans laquelle se trouve tous les compléments. Une fois identifié, on analyse les compléments qui le compose. Ainsi, « le courrier » est un « complément de verbe ». À la différence de « Dans le quartier » qui lui est un « complément de phrase » mobile (on peut le placer en début de phrase, par exemple). On peut le supprimer, sans pour autant modifier le sens de la phrase.


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Vous êtes-vous déjà demandé ce que signifient les termes compléments d’objet « direct » ou « indirect » ? Pour les linguistes, ils ne sont pas suffisamment précis. Analyser la phrase en terme de « groupe sujet » et de « groupe verbal » permet d’insister sur la logique de la phrase. L’analyse se structure à partir de ce que fait le sujet.

L’exigence grammaticale n’est pas supprimée. Nous cherchons à simplifier la manière d’apprendre la grammaire française, et non la grammaire elle-même. Elle demeure redoutablement complexe mais – faut-il le préciser – les élèves apprennent toujours à conjuguer et à accorder le participe passé, dès la fin du CE2.

Des seniors qui valent de l’or

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Quartier des anciennes filatures de Tourcoing (Nord), près de la frontière belge. Des hectares de briques rouges en attente de réhabilitation. Au fond d’une impasse, un entrepôt blanc sentant bon les copeaux de bois et la peinture fraîche : les ateliers Stella, fabricant mythique de baby-foot depuis 1928. Nicolas Chantry, 57 ans, a repris les rênes de l’usine il y a deux ans, après une mise à la porte brutale. « J’étais le directeur marketing d’une chaîne de magasins, et mon supérieur ne voulait plus travailler avec moi. À mon âge, je ne croyais pas retrouver un bon job… Mes trois enfants étant autonomes, j’ai considéré ce licenciement comme une opportunité pour réaliser un rêve : devenir mon propre patron. »


Miel ou baby-foot ?


Pour cette reconversion, Nicolas Chantry s’est fixé un cahier des charges : « Je voulais retourner à la fabrication, avec une possibilité de faire du marketing, de la mise en valeur autour d’un produit simple et…

La ville de demain est à vous

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Surplomber la scintillante mégapole de Hong Kong, comme un oiseau perché au sommet d’un immeuble… Et frémir. « J’ai le vertige ! On s’y croirait ! » Le casque de réalité virtuelle Oculus Rift, qui permet de voir des images en relief, aimante les visiteurs aux jambes flageolantes qui, à tour de rôle, plongent le regard dans un panorama, en relief et à 360 °, qui restitue l’effervescence de la cité vue du ciel. Une façon ludique d’aborder…