Catéchisme en famille : “Pour transmettre la foi, scandalisons nos enfants par la joie”

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Le confinement nous a fait vivre un temps inédit de culte à domicile. Quel est votre regard sur cette expérience familiale ?


Nous avons découvert à la fois l’importance de l’église domestique et son insuffisance. Certaines familles ont vécu quelque chose de très fort durant cette période qui, pour nous, à Rome, a duré de début mars à mi-juin. Chaque soir, après le dîner et avant une série télévisée, nos enfants s’improvisaient sacristains et préparaient le coin prière. Nous relisions notre journée avec les yeux de la foi, échangions nos intentions de prière, partagions ce qui nous habitait – peurs, joies, désirs, attentes… C’était une manière de favoriser l’intériorité. Puis un petit « bavardage » avec Dieu s’est instauré. Pourtant, nous avons éprouvé le besoin de retourner à l’église, le besoin de frères, de vie communautaire, et la grâce du sacerdoce, qui nous donne ce que nous ne pouvons nous donner à nous-mêmes : le corps du Christ.

Depuis dix ans, le succès du service civique

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« Je voulais devenir chercheur, relate Baptiste. Mais après une licence de géographie et une année de recherche, j’avais besoin de me poser, prendre du recul. » Il signe alors un service civique chez les Scouts et Guides de France, à 25 ans. Un âge où un CDD aurait représenté une option plus lucrative… « J’aspirais à me donner du temps. Ce fut possible car mes parents m’ont aidé financièrement », concède-t-il.


Ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans, élargi à 30 ans en cas de handicap, ce contrat spécifique, encadré par la loi du 10 mars 2010, a déjà été plébiscité par 435.000 jeunes. Sans condition de diplôme ni d’expérience, le volontaire remplit une mission d’intérêt général de 6 à 12 mois, au sein d’une structure à but non lucratif, dans l’un des neuf domaines d’intervention recensés par l’État : culture et loisirs, humanitaire, éducation, etc. Pour un engagement hebdomadaire de 24 à 48 heures,…