Violents malgré eux, ou comment l’émeute se propage

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Un marin-pêcheur de 23 ans, un boucher de 47 ans, un ouvrier en métallurgie de 30 ans… Tous ont des casiers judiciaires vierges, pas de réputation de bagarreur. Et pourtant, samedi 1er décembre, ils étaient en première ligne face aux CRS. Et ils n’étaient pas les seuls : la police a procédé à 412 interpellations, débouchant sur 378 gardes à vue. Comment ces manifestants qui, pour la plupart, n’avaient pas le profil de casseurs, ont-ils pu se laisser aller à des actes de violence ?


Gilets jaunes : Jusqu’où ? 


Et si cette violence se propageait comme une maladie contagieuse ? C’est en tout cas, depuis quelques années, l’intuition des chercheurs en sciences sociales. À l’origine de ce constat étonnant, les travaux de l’épidémiologiste états-unien Gary Slutskin. Après avoir passé une dizaine d’années à tenter de circonscrire les épidémies de sida, de tuberculose et de choléra en Asie et en Afrique, il tombe un jour sur la carte des homicides à Chicago et n’en croit pas ses yeux : elle présentait de -surprenantes similitudes avec celle de la propagation d’épidémies comme le choléra au Bangladesh. Avec toujours, au départ, une contamination, un premier acte de violence, puis une transmission. Des dizaines d’études lui donnent raison.


Comme des cerveaux qui se connectent


La violence se propage dans l’espace : elle se répand comme une tache d’huile dans un quartier. Elle se diffuse d’ami en ami, de relation en relation. Les pays ayant déjà connu un conflit présentent aussi un taux de criminalité plus élevé. Elle passe également de génération en génération : on sait qu’un enfant ayant été le témoin de violences familiales a plus de risques de les reproduire qu’un autre. Toutes sortes de violences sont concernées. Ainsi, le suicide d’une personnalité médiatique entraîne un pic de suicides dans les jours qui suivent. Les chiffres sont tellement flagrants qu’en 2013 l’Académie nationale de médecine des États-Unis s’est penchée sur la question lors d’un atelier intitulé « La contagion de la violence », rassemblant des spécialistes venus du monde entier.


Que se passe-t-il exactement ? Pour comprendre, il faut s’aventurer du côté des neurosciences. L’une des avancées scientifiques majeures de ces dernières années nous donne une clé : la découverte, en 1996, des neurones miroirs. C’est-à-dire des neurones qui s’activent non seulement quand nous menons une action orientée vers un but, mais aussi quand nous regardons quelqu’un accomplir la même action. Il suffit ainsi que l’on observe son voisin en train d’effectuer une série de gestes simples – remplir un verre d’eau, le porter à ses lèvres, boire – pour que dans notre cerveau s’allument des zones identiques à celles du cerveau de celui qui effectue l’action. Même chose pour ce qui est des émotions, comme l’angoisse ou la peur. Tout se passe comme si les cerveaux étaient connectés entre eux. Seule la conscience de notre propre corps nous convainc que nous ne sommes pas nous-même en train de vivre ce que l’autre vit. Cette découverte montre notre prodigieuse capacité d’empathie. Pour le meilleur : nous sommes capables de compassion et nous apprenons vite grâce à l’imitation. Et pour le pire : le simple fait d’observer des actes de violence nous rend plus enclin à les perpétrer. D’où la grande responsabilité des médias et des réseaux sociaux qui diffusent ces images.


Des mécanismes perturbés par le stress


Heureusement, il existe des mécanismes de contrôle des neurones miroirs dans le cerveau : plusieurs zones du cortex préfrontal se mettent en branle pour réguler cette propension à l’imitation et nous permettre de raisonner par nous-mêmes, d’avoir un libre arbitre. Mais ces mécanismes ne fonctionnent pas – ou en tout cas, moins bien – dans les situations de stress, comme lors des manifestations de ces dernières semaines. Lorsque le cerveau craint pour sa survie, il se met en position de flight or fight (« la fuite ou le combat »). C’est alors le système limbique, la zone la plus enfouie dans notre boîte crânienne, liée à nos pulsions, qui prend le pouvoir. Non seulement nous laissons davantage libre cours à notre agressivité, mais nous avons aussi tendance à imiter les comportements des autres. 


Résultat : nous faisons parfois presque littéralement corps avec eux. C’est ce phénomène étonnant qui est à l’origine de manifestations extrêmes comme la « justice de foule », lorsqu’un groupe compact se met à lyncher une victime désignée. « Ces processus neurologiques donnent naissance à un véritable “état corporel partagé” qui agrège les esprits des auteurs du crime et les encourage même à lyncher », explique la neuro-scientifique Sumaiya Shaikh dans un article publié en 2017 sur le site The Wire. Le groupe déresponsabilise les individus, les poussant à être de plus en plus agressifs. Et c’est ainsi que des personnes apparemment pacifiques se retrouvent dans la peau de dangereux casseurs. La violence s’inscrit dans les esprits et… nous nous y habituons.


Des méthodes pour endiguer la contagion


Comment peut-on mettre fin à ce cycle infernal ? Bien avant la découverte des neurones miroirs, le célèbre anthropologue français René Girard avait théorisé que c’était notre propension à l’imitation qui était à l’origine de la violence. Comme nous désirons ce que l’autre désire, très vite la concurrence et la rivalité s’installent et peuvent déboucher sur le conflit. Mais pour l’auteur de la Violence et le Sacré, les sociétés ont toujours évité l’autodestruction grâce à un procédé : la désignation d’un bouc émissaire dont le sacrifice permettrait le transfert des tensions de « tous contre tous » à « tous contre un ». Le sacrifice du bouc émissaire permet donc à la fois de libérer l’agressivité collective et de ressouder la communauté autour de la paix retrouvée.


Mais il existe sans doute d’autres moyens, beaucoup plus paisibles… Puisque la violence est aussi contagieuse qu’une maladie infectieuse, Gary Slutskin suggère de la traiter comme telle ! Comment ? en reprenant la méthode utilisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Celle-ci se mène en trois temps. D’abord, interrompre la transmission : cela veut dire trouver la personne à l’origine de la contamination et dépêcher auprès d’elle des spécialistes afin d’éviter toute nouvelle contamination. Dans le cas de la violence, cela veut dire s’adresser directement aux personnes qui s’apprêtent à passer à l’action. Ensuite, prévenir toute nouvelle contamination en s’occupant de ceux qui sont concernés à un moindre degré. Et, enfin, changer les façons de faire du groupe : cela peut inclure des activités communautaires, la réduction des disparités économiques ou sociales, des programmes d’éducation, etc. Pour mettre en place cette méthode, Gary Slutskin a fondé une association, Cure Violence (« soigner la violence »), dont le premier projet s’est concentré sur le quartier le plus « chaud » de Chicago. Des membres de gangs repentis ont été formés aux techniques de médiation dans les conflits et dépêchés sur le terrain pour éviter les passages à l’acte. Et ça fonctionne : la ville a enregistré une baisse de 40 à 70 % des actes violents. Une révolution dans la prise en charge de la violence qui passe par le refus du tout répressif, la remise en question et le dialogue. De quoi inspirer, peut-être, le gouvernement…

Préparer l’Avent jour après jour avec les enfants

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Samedi 1er décembre Le calendrier de l’Avent démarre le 1er décembre. Mais l’Avent commence le quatrième dimanche avant Noël. Du latin adventus (« arrivée »), il est une période d’attente et de préparation à la venue du Christ. 


Dimanche 2 Tu allumes la première bougie de ta couronne de l’Avent, qui en compte quatre. Dimanche prochain, tu en allumeras deux, le troisième, trois, et le quatrième, quatre. Autant de jalons sur ton chemin vers la naissance de Jésus. 


Mardi 4 Aujourd’hui, on fête sainte Barbe, la patronne des artilleurs, des artificiers, des mineurs et des carriers ! Va découvrir l’histoire de cette martyre sur Internet. Tu peux aussi déposer des lentilles sur un coton mouillé, selon la tradition provençale. Par leur germination, elles évoqueront la venue du Messie. 


Jeudi 6 Jour de la fête de saint Nicolas. La légende raconte que cet évêque qui a vécu en Turquie au IIIe siècle a ressuscité des enfants tués par un boucher. Il s’est ainsi forgé la réputation de protecteur des enfants. Tu peux apporter des friandises aux enfants tout autour de toi. 


Samedi 8 En la fête de l’Immaculée Conception de Marie, tu peux déposer dans la nuit une bougie sur le rebord de ta fenêtre, comme à Lyon. 


Lundi 10 Sais-tu que, chaque semaine de l’Avent, le prêtre de ta paroisse peut célébrer une messe « rorate » ? Cette liturgie aux bougies, qui se déroule juste avant l’aurore, tire son nom latin d’un verset d’Isaïe (45, 8) : « Cieux, faites venir le Juste comme une rosée. »


Jeudi 13 À la sainte Lucie, pourquoi ne pas préparer, comme en Scandinavie, une brioche au safran, jaune comme la lumière ? Tu trouveras la recette sur Internet


Lundi 17 Une semaine avant Noël, il est temps d’intensifier notre prière. Autrefois, on célébrait les vêpres avec leurs célèbres Grandes Ô, antiennes du cantique de Marie ou du Magnificat (Luc 1, 45-55) qui invoquent le Seigneur sous des noms bibliques. Pourquoi ne pas reprendre leur conclusion : « Viens Seigneur, viens nous sauver » ? Tu peux aussi prier l’angélus, à midi, qui aide à méditer le mystère de l’Incarnation. 


Lundi 24 Dès le soir, trois messes sont proposées. La messe de la nuit, celle de l’aurore et celle du jour, le 25 décembre au matin, évoquent chacune une naissance du Christ : engendrement par le Père, nativité à Bethléem, naissance en nos âmes. 


Mardi 25 Jour de Noël. N’oublie pas de placer l’Enfant-Jésus dans la crèche ! La tradition dit même qu’il faut le déposer la veille à minuit. Tu pourras le contempler jusqu’à la Chandeleur, où tu rangeras la crèche en attendant l’année prochaine.

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Samedi 1er décembre Le calendrier de l’Avent démarre le 1er décembre. Mais l’Avent commence le quatrième dimanche avant Noël. Du latin adventus (« arrivée »), il est une période d’attente et de préparation à la venue du Christ. 


Dimanche 2 Tu allumes la première bougie de ta couronne de l’Avent, qui en compte quatre. Dimanche prochain, tu en allumeras deux, le troisième, trois, et le quatrième, quatre. Autant de jalons sur ton chemin vers la naissance de Jésus. 


Mardi 4 Aujourd’hui, on fête sainte Barbe, la patronne des artilleurs, des artificiers, des mineurs et des carriers ! Va découvrir l’histoire de cette martyre sur Internet. Tu peux aussi déposer des lentilles sur un coton mouillé, selon la tradition provençale. Par leur germination, elles évoqueront la venue du Messie. 


Jeudi 6 Jour de la fête de saint Nicolas. La légende raconte que cet évêque qui a vécu en Turquie au IIIe siècle a ressuscité des enfants tués par un boucher. Il s’est ainsi forgé la réputation de protecteur des enfants. Tu peux apporter des friandises aux enfants tout autour de toi. 


Samedi 8 En la fête de l’Immaculée Conception de Marie, tu peux déposer dans la nuit une bougie sur le rebord de ta fenêtre, comme à Lyon. 


Lundi 10 Sais-tu que, chaque semaine de l’Avent, le prêtre de ta paroisse peut célébrer une messe « rorate » ? Cette liturgie aux bougies, qui se déroule juste avant l’aurore, tire son nom latin d’un verset d’Isaïe (45, 8) : « Cieux, faites venir le Juste comme une rosée. »


Jeudi 13 À la sainte Lucie, pourquoi ne pas préparer, comme en Scandinavie, une brioche au safran, jaune comme la lumière ? Tu trouveras la recette sur Internet


Lundi 17 Une semaine avant Noël, il est temps d’intensifier notre prière. Autrefois, on célébrait les vêpres avec leurs célèbres Grandes Ô, antiennes du cantique de Marie ou du Magnificat (Luc 1, 45-55) qui invoquent le Seigneur sous des noms bibliques. Pourquoi ne pas reprendre leur conclusion : « Viens Seigneur, viens nous sauver » ? Tu peux aussi prier l’angélus, à midi, qui aide à méditer le mystère de l’Incarnation. 


Lundi 24 Dès le soir, trois messes sont proposées. La messe de la nuit, celle de l’aurore et celle du jour, le 25 décembre au matin, évoquent chacune une naissance du Christ : engendrement par le Père, nativité à Bethléem, naissance en nos âmes. 


Mardi 25 Jour de Noël. N’oublie pas de placer l’Enfant-Jésus dans la crèche ! La tradition dit même qu’il faut le déposer la veille à minuit. Tu pourras le contempler jusqu’à la Chandeleur, où tu rangeras la crèche en attendant l’année prochaine.

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Mardi 4 Aujourd’hui, on fête sainte Barbe, la patronne des artilleurs, des artificiers, des mineurs et des carriers ! Va découvrir l’histoire de cette martyre sur Internet. Tu peux aussi déposer des lentilles sur un coton mouillé, selon la tradition provençale. Par leur germination, elles évoqueront la venue du Messie. 


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Samedi 8 En la fête de l’Immaculée Conception de Marie, tu peux déposer dans la nuit une bougie sur le rebord de ta fenêtre, comme à Lyon. 


Lundi 10 Sais-tu que, chaque semaine de l’Avent, le prêtre de ta paroisse peut célébrer une messe « rorate » ? Cette liturgie aux bougies, qui se déroule juste avant l’aurore, tire son nom latin d’un verset d’Isaïe (45, 8) : « Cieux, faites venir le Juste comme une rosée. »


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Lundi 24 Dès le soir, trois messes sont proposées. La messe de la nuit, celle de l’aurore et celle du jour, le 25 décembre au matin, évoquent chacune une naissance du Christ : engendrement par le Père, nativité à Bethléem, naissance en nos âmes. 


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Samedi 8 En la fête de l’Immaculée Conception de Marie, tu peux déposer dans la nuit une bougie sur le rebord de ta fenêtre, comme à Lyon. 


Lundi 10 Sais-tu que, chaque semaine de l’Avent, le prêtre de ta paroisse peut célébrer une messe « rorate » ? Cette liturgie aux bougies, qui se déroule juste avant l’aurore, tire son nom latin d’un verset d’Isaïe (45, 8) : « Cieux, faites venir le Juste comme une rosée. »


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Lundi 24 Dès le soir, trois messes sont proposées. La messe de la nuit, celle de l’aurore et celle du jour, le 25 décembre au matin, évoquent chacune une naissance du Christ : engendrement par le Père, nativité à Bethléem, naissance en nos âmes. 


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Lundi 10 Sais-tu que, chaque semaine de l’Avent, le prêtre de ta paroisse peut célébrer une messe « rorate » ? Cette liturgie aux bougies, qui se déroule juste avant l’aurore, tire son nom latin d’un verset d’Isaïe (45, 8) : « Cieux, faites venir le Juste comme une rosée. »


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Mardi 25 Jour de Noël. N’oublie pas de placer l’Enfant-Jésus dans la crèche ! La tradition dit même qu’il faut le déposer la veille à minuit. Tu pourras le contempler jusqu’à la Chandeleur, où tu rangeras la crèche en attendant l’année prochaine.

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Samedi 1er décembre Le calendrier de l’Avent démarre le 1er décembre. Mais l’Avent commence le quatrième dimanche avant Noël. Du latin adventus (« arrivée »), il est une période d’attente et de préparation à la venue du Christ. 


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Mardi 4 Aujourd’hui, on fête sainte Barbe, la patronne des artilleurs, des artificiers, des mineurs et des carriers ! Va découvrir l’histoire de cette martyre sur Internet. Tu peux aussi déposer des lentilles sur un coton mouillé, selon la tradition provençale. Par leur germination, elles évoqueront la venue du Messie. 


Jeudi 6 Jour de la fête de saint Nicolas. La légende raconte que cet évêque qui a vécu en Turquie au IIIe siècle a ressuscité des enfants tués par un boucher. Il s’est ainsi forgé la réputation de protecteur des enfants. Tu peux apporter des friandises aux enfants tout autour de toi. 


Samedi 8 En la fête de l’Immaculée Conception de Marie, tu peux déposer dans la nuit une bougie sur le rebord de ta fenêtre, comme à Lyon. 


Lundi 10 Sais-tu que, chaque semaine de l’Avent, le prêtre de ta paroisse peut célébrer une messe « rorate » ? Cette liturgie aux bougies, qui se déroule juste avant l’aurore, tire son nom latin d’un verset d’Isaïe (45, 8) : « Cieux, faites venir le Juste comme une rosée. »


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