Apprendre, c’est un jeu !

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La mémoire permet de revenir de chez l’épicier sans avoir oublié les poireaux. Sébastien Martinez n’a jamais besoin de griffonner une liste de courses. Il peut mémoriser le contenu d’un Caddie avec la même facilité qu’il égrène la liste des présidents de la République ou le tableau périodique des éléments et sa myriade de 118 atomes. Et il y prend du plaisir ! À 29 ans, cet ingénieur des Mines est champion de France de mémoire depuis novembre 2015 : l’une des épreuves de la compétition, entre autres défis de mémorisation de dates et d’images abstraites, consistait à retenir, en 30 minutes, l’ordre de succession des cartes au sein d’un maximum de paquets de 52 cartes. « En ce moment, je peux restituer l’ordre d’un paquet de 52 cartes en une minute et 30 secondes ! » confie-t-il. Comme un athlète, ce « mnémoniste » titré s’astreint à un entraînement quotidien et matinal. Au risque d’oublier parfois de descendre la poubelle. « Il m’arrive évidemment d’oublier des…

Rentrée, cas d’écoles

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Élèves en plein air


Au pied de l’école, un potager où poussent haricots, courges et betteraves. Derrière, un flanc de Vercors sur lequel glissent des aigles et des buses. Sur les 159 habitants du village de Saint-Julien-en-Quint, dans la Drôme, 22 d’entre eux fréquentaient cette année l’école primaire. Quand Odile Justafré, l’institutrice, s’y est installée avec sa famille, l’école, qui ne comptait plus que cinq élèves, était sur le point de fermer. Les quatre enfants d’Odile défièrent les statistiques, et cette femme au regard franc et bienveillant fut finalement nommée sur place, au service de trois familles, dont la sienne ! Quinze ans après, elle pilote six niveaux, dans une classe unique digne d’un livre d’images, où se retrouvent Avril, Sam et sa soeur Alice, Shénoa et Siao-Lin, Alexia, Gaëtan, sa soeur Cécilia et leurs copains. Toutes les étapes de l’apprentissage cohabitent ici : sur les fils tendus à travers la classe, on trouve les lettres de l’alphabet…

À la pétanque, le pointeur se fait tireur d’élite

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L‘esprit de la pétanque l’a déserté, comme si la voie de l’Éveil avait bifurqué. « Je ne joue plus depuis bien longtemps, tout ce qui touche à cette pratique m’a quitté définitivement », nous confesse avec sobriété le moine zen Sando Kaisen. La désillusion est immense. On s’enorgueillissait d’avoir réussi à localiser le pur esprit du cochonnet : il était ancré au coeur du monastère du Pic lumineux, à Larzac (Dordogne) ! 


Pieds campés au sol, Sando Kaisen  nom qui signifie « ermite solitaire dans la montagne profonde » , passionné d’arts martiaux et de pétanque, nous aurait enseigné l’art du zazen : la « méditation sans objet », mais pas sans les boules. Dans des gerbes d’orbes d’acier et un recueillement silencieux, le mental chauffé au rouge, on aurait « bouchonné » (collé sa boule au but) en compagnie du moine, avec des gestes de calligraphe. Il n’est pas exclu…