La figue au soleil des Cévennes

Standard

Il surveille ses arbres comme le lait sur le feu. Attentif aux étourneaux friands de fruits mûrs, qu’il s’agit d’effaroucher avec des techniques sophistiquées. Craintif quand il évoque la grêle, fléau capable de dévaster les récoltes. « Mes arbres, je les taille, j’arque les branches, je modifie la circulation de la sève. Je noue avec eux un dialogue et ils me répondent. J’ai le feeling avec les figuiers », s’enflamme Jicé Robin.

Passionné, l’arboriculteur exploite, outre des oliviers, 1150 figuiers, dans son verger piéton (sans échelle) avec Fan, son épouse. Le couple est installé à Lézan dans le Piémont cévenol, près d’Alès (Gard). Une terre de garrigues qui sent bon la Méditerranée. « Manger une figue, c’est croquer un peu de soleil, dit l’exploitant….

Cet article est réservé aux abonnés de La Vie, afin de le lire

ABONNEZ-VOUS

4€/mois SANS ENGAGEMENT

Accédez à des contenus numériques exclusivement réservés aux abonnés ainsi qu’à vos numéros en version PDF sur ordinateur, smartphone et tablette.


Leave a Reply