L’éducation nouvelle selon Don Bosco

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 Dans le gymnase, l’animatrice Christelle montre le chemin du parcours sportif : slalom, obstacles, poutre… Mais elle s’empêtre en rampant sous le pont de perches. « Tombée ! », s’exclament les enfants. « Je suis trop grande, c’est pas facile ! »,réplique-t-elle, suscitant une cascade de rires cristallins et d’applaudissements. Chapeaux de soleil, grands tabliers et bottes de pluie : les animateurs du centre de loisirs salésien Valdocco (www.le-valdocco.fr), à Lille, ont organisé des activités pour la fête du printemps. Ce qui frappe au premier coup d’oeil, c’est leur nombre : ils sont neuf, en ce mercredi après-midi, pour une vingtaine d’enfants âgés de 6 à 12 ans. Loin du quota Jeunesse et Sports d’un animateur diplômé pour 12 enfants de cette tranche d’âge. Et pas question de regarder les petits s’amuser : ici, les adultes participent de bon coeur. Ils font « pour » mais aussi « avec » les jeunes.

C’est l’un des secrets de la pédagogie salésienne« Les enfants manquent de modèles pour grandir, ils ont besoin d’adultes à qui s’identifier », confie soeur Amélie Daras, salésienne de Don Bosco et éducatrice spécialisée, en jean et sweat à capuche bleu turquoise (voir ci-contre). Le centre de loisirs est situé dans un quartier populaire de Lille-Sud, marqué par le chômage, l’insécurité, le repli sur soi et une certaine léthargie. « Chez moi…

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