Cinq conseils pour mobiliser son énergie vitale après 60 ans

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1) Identifier son énergie

“L’énergie, c’est ce qui me permet de me sentir exister, de sentir mon envie de vivre. Et ça ne dépend pas de l’âge. Même fatiguée, si j’ai un projet de vie et des intérêts, si je suis en lien avec les autres, c’est source de vitalité. Sans ouverture relationnelle, on perd son énergie. L’isolement peut faire perdre le goût de la vie.  La première question à se poser : Qu’est ce qui me porte et comment je me sens reliée ?


2) Chercher le sens de sa vie

Mobiliser son énergie vitale, c’est se demander : Quel sens je veux donner à ma vie ? Qu’est ce qui, pour moi aujourd’hui, est essentiel ?  Quand on avance dans son existence, il ne s’agit plus de chercher à faire mais à “être”. La question ne se pose donc pas en terme d’activités mais de valeur de sens. Et cela suppose d’être clair avec ses valeurs. Définir ses priorités et ses vraies envies.


3) Ne pas avoir peur du vide et des questions

La crise du milieu de vie s’est aujourd’hui déplacée. Autour de la cinquantaine ou de la soixantaine, les événements nous poussent à faire le point. On peut éprouver une certaine fatigue ou se découvrir une fragilité ; pour les femmes, c’est l’installation de la ménopause. Les enfants partent, la retraite approche, on peut avoir perdu son travail plus tôt que prévu et être tenté de remplir sa vie. Il faut au contraire éviter de se lancer dans une frénésie d’activités et accepter d’affronter un certain vide. On parle aujourd’hui de ces “papyboomers” en pleine santé qui courent d’une activité à l’autre, d’un coin du monde à l’autre. La société nous vend l’éternelle jeunesse. Plutôt que de se lancer dans une fuite en avant, de continuer à vivre sur les mêmes valeurs de productivité et de rapidité, il faut oser l’interrogation. Oser inventer des valeurs propres à ce temps de la vie. Ne pas faire plus de choses, mais les faire mieux.


4) Faire un bilan

Il peut être important de se poser pour faire un petit bilan. Soit seul, guidé par des lectures, ou avec d’autres lors de journées de réflexion pour regarder ses réussites et mesurer ses ressources. Observer aussi la façon dont on a traversé les difficultés et  dont on s’en est sorti. Faire un bilan de vie pour ne pas passer à côté de ce qui est essentiel pour soi et se confronter à ses réalisations pour mieux dégager un projet de vie.


5) Se relier à sa force intérieure

Entrer dans la “force de l’âge”, expression souvent péjorative, c’est en réalité chercher à être mieux connecté à ce que je suis profondément, à cette force intérieure qui définit mon identité, mon rapport à la vie. Choisir de vivre moins vite pour se reconnecter à l’essentiel. A plus d’authenticité, plus de vérité. S’interroger enfin sur cette question : “Où me sentirai-je le plus en vie ?, qu’est-ce qui me donne le sentiment d’exister ?”.

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