Avant-propos de Science & Vie n°1168

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Médecines alternatives : un progrès ?

Ce sont désormais 4 Français sur 10 qui ont recours aux médecines alternatives. A l’occasion ou régulièrement, en pleine confiance ou dans le simple bénéfice du doute, nous sommes de plus en plus nombreux à nous tourner vers d’autres pratiques médicales. Phytothérapie, homéopathie, acupuncture, ostéopathie, hypnose, chiropraxie, mais aussi chromothérapie, réflexothérapie, auriculothérapie… On en dénombre aujourd’hui plusieurs centaines. Nous avons cherché à connaître l’efficacité réelle des plus populaires d’entre elles. “Douces”, “parallèles”, “alternatives”, “traditionnelles”, ces “autres” médecines parviennent-elles véritablement à soulager des douleurs ? A soigner des maladies ? Et si oui, le font-elles mieux que la médecine “classique” ? Lorsque la comparaison est possible, la synthèse des études scientifiques sur cette question que nous publions ici donne rarement l’avantage aux médecines alternatives. Mais elle rappelle aussi l’importance de l’effet placebo qui se nourrit de la confiance accordée par le patient à son thérapeute. Et en la matière, la médecine “classique” a manifestement des progrès à accomplir (lire p. 50).

Rosetta : que de progrès !

Le monde entier a suivi l’événement en direct – ou plutôt avec 28 minutes de décalage compte tenu du demi-milliard de kilomètres qui nous séparent de la comète. Pour la première fois, un engin fabriqué par l’homme est parvenu à se poser sur un caillou de quelques kilomètres de côté. Au-delà de l’avalanche de découvertes scientifiques attendues dans les mois qui viennent, cette expédition vaut déjà par ce qu’elle est : un exploit sans précédent. Même si les dernières heures ne furent pas de tout repos (lire p. 42)…

Rendements agricoles : où est passé le progrès ?

On s’y était habitué. Depuis l’après-guerre, le rendement des terres agricoles n’a cessé de progresser. Toujours plus de blé, de maïs ou de riz par hectare cultivé ; bon an mal an telle était jusqu’ici la règle, en juste rémunération des progrès accomplis dans le travail de la terre. Voici que ce n’est plus le cas. Pis, pour certaines cultures, les rendements sont désormais à la baisse. Une situation particulièrement inquiétante alors que le nombre de bouches à nourrir, lui, ne cesse de croître. Nous avons mené l’enquête (lire p. 98).

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