Un été dans le Puy-de-Dôme : au paradis thermal

Standard


Le rêve s’est légèrement tari. Et l’on guetterait en vain, le long des allées ombragées du parc thermal, l’une de ces « donneuses d’eau » qui, autrefois, s’en venaient vers le curiste pour lui soumettre son breuvage curatif : un verre d’eau, choisi dans une armoire vitrée, rempli à la source avec une écuelle de zinc. Guy de Maupassant, qui séjourna à Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme), s’était évidemment entiché de l’une de ces souriantes providences, coiffées d’un éclatant bonnet blanc. Aujourd’hui, les donneuses d’eau se sont évaporées. Et les curistes, ordonnances médicales dans la poche, nantis de leurs gobelets personnels, parfois soigneusement rangés dans de ravissantes sacoches en osier, marchent sereinement dans les rues de la cité jusqu’à un immense et moderne complexe thermal, baptisé Aïga Resort, où ils se désaltèrent aux sources bienfaitrices, dont l’accès est en libre-service…


Doux bain de mélancolie


Pour s’humidifier l’âme et se…

Leave a Reply