À l’assaut du mont Blanc… de clic en clic

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C’est un matin sans ces brumes qui rampent jusqu’aux flancs du mont Blanc et l’enrobent de leurs foulards de nacre. Un soleil bouillant chauffe la tôle verte du tramway à crémaillère – le TMB (Tramway du Mont-Blanc), inauguré en 1909 -, parti du Fayet, qui gravit le col de Voza et se hisse à travers les alpages du Prarion jusqu’à son terminus, le Nid d’aigle, à 2 372 m. Mais c’est à la force des mollets qu’on grimpera jusqu’au sommet, guettant les cimes qui émergent à l’horizon. L’aiguille du Midi, le mont Tondu, le glacier de Bionnassay, le mont Vorassay… Les semelles sont légères à l’heure d’aborder, en premier de cordée d’une randonnée virtuelle, l’ascension du mont Blanc par sa mythique « voie royale », qui s’amorce à Saint-Gervais-les-Bains – où l’on s’imagine avoir, la veille, englouti une fondue et affûté à la lime les lames des piolets. « Il existe plusieurs voies classiques pour atteindre le sommet : la “voie des trois monts”, dite aussi “la traversée”, la “voie du pape”, par le versant sud italien, la voie historique de 1786, empruntée par les pionniers Jacques Balmat et Michel Paccard… Cette “voie royale”, par le refuge du Goûter et l’arête des Bosses, est la plus fréquentée. Mais que l’on ne s’y trompe pas, c’est un terrain de haute montagne ! », explique notre guide, le photographe Bernard Tartinville. 


Pour prendre sa trace, en s’allégeant des crampons et des broches à glace, il serait superflu de s’encorder. Il suffit de suspendre son regard aux sublimes panoramas qui composent l’itinéraire d’une expédition virtuelle à 360°, intitulée « ascension du mont Blanc », mise en ligne sur le site de l’office de tourisme de Saint-Gervais-Mont-Blanc. Une expédition contemplative, à l’abri des chutes de pierres, des crevasses traîtresses ou du souffle glacial qui givre les lèvres et transperce les gants.


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