Les 5 conseils pour s’organiser en confinement

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1. Diminuez la pression


J’ai passé la première semaine à rassurer ! Il est normal d’éprouver des difficultés à trouver son rythme, sa place, à jongler. Nous vivons un réel bouleversement auquel nous n’étions pas préparés. Nos équilibres habituels sont bousculés ; laissons-nous le temps de nous adapter… Il ne faut pas s’attendre à avoir la même efficacité professionnelle qu’à l’ordinaire, dans ce contexte inédit. Idem pour la classe à la maison : les parents ne sont pas des enseignants. Les serveurs sont saturés, les connexions parfois difficiles mais ce n’est pas grave, ne nous mettons pas la pression ! Il y aura des remises à niveau, de l’indulgence… Ne dramatisons pas.


2. Gardez un rythme


Même si l’emploi du temps peut s’assouplir, il importe de préserver des horaires. Ce cadre rassure, permet de mieux rythmer et d’optimiser la journée. D’un point de vue chronobiologique, les enfants ont besoin de sommeil et de manger à heures fixes. Attention aux écrans, à ce qu’ils ne veillent pas trop la nuit ; fixez aussi une heure de réveil et de début des cours. Déterminez aussi ce qui vous convient dans la journée. Ménagez des plages où les enfants seront autonomes, afin que vous puissiez avancer dans votre travail. Sur le plan professionnel, déterminez vos priorités – là encore, ne visez pas la lune, mais fixez-vous des micro-objectifs hiérarchisés pour chaque jour. Cette « feuille de route attentionnelle » sert de fil conducteur à notre journée et apaise un cerveau en ébullition.


3. Établissez une charte de confinement


Il est normal que la situation génère des tensions. Co-construire ensemble une charte permet de garantir un certain état d’esprit. Chacun exprimera ses besoins, les moments où il a besoin de silence pour une visioconférence, par exemple. Pensez à des aménagements (évitez de rester à 5 dans une même pièce !) ; il y a des compromis à trouver, en bonne intelligence. Travaillez le matin, avant que les enfants soient levés ; le soir, lorsqu’ils sont couchés. Plus que jamais, privilégions la bienveillance, envers nous-même et entre nous… Quels temps de décompression allons-nous nous accorder ? Les moments privilégiés à vivre, ensemble ?


4. Associez les enfants aux services


Tout le monde, sans exception, est mis à contribution ! Ménage, cuisine, vaisselle, repassage… Qui fait quoi ? Listez toutes les tâches de la maison à réaliser et répartissez-les entre les membres de la famille. Et si nous nous lancions ensemble dans un grand ménage de printemps ? Il offre une excellente occasion de trier, désencombrer, ranger, nettoyer de fond en comble… Tout ce que nous n’avons pas le temps de faire habituellement ! C’est un bon moyen pour réinvestir son lieu de vie et le rendre plus agréable.


5. Réévaluez vos priorités


Je gage que ce temps contraint contribuera à nous ouvrir les yeux. Sur le plan professionnel, j’espère qu’il nous fera sortir de la culture du présentéisme encore prégnante en France. Sur le plan personnel, puisse-t-il nous permettre d’appréhender différemment le temps, de réhabiliter celui de l’introspection, de la réflexion, de la prise de distance… Nous sommes si souvent happés par les urgences, l’opérationnel, d’ordinaire ! C’est le moment de réévaluer nos priorités et de redéfinir notre essentiel.


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