La médina de Salé, entre corsaires et mosquée

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À une station de tramway de Rabat, sur l’autre rive du fleuve Bouregreg, se trouve Salé, ville de presque un million d’habitants. Nous voici au pied des remparts, sous l’arche de l’imposante porte Bab Lamrissa, l’une des sept entrées de la cité. « La médina de Salé est relativement préservée et donc idéale pour comprendre les codes de ces vieilles villes marocaines fortifiées », prévient Mohammed Krombi, le responsable des monuments historiques de la ville, avant de nous inviter à le suivre pour deux heures de découvertes architecturales et historiques de ce quartier dans lequel vivent 85.000 Salétins. « Bab Lamrissa » signifie « la porte du Petit Port » : jusqu’au début du XIXe siècle, un canal artificiel s’engouffrait dans la médina, en lieu et place des actuels pavés. D’un geste théâtral, notre guide désigne le sol sous nos pieds : « Si l’on remonte au XIIIe siècle, vous êtes en train de marcher sur l’eau ! »


Il faut imaginer qu’autrefois…

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