Jacques Arènes : “Dans la fratrie, chacun n’a pas la même part ”

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Johnny Hallyday, Liliane Bettencourt… Pourquoi les affaires d’héritage suscitent-elles autant de passions ?


Elles réactivent des rivalités fraternelles d’enfance qui sont encore vivantes et brûlantes. Parce que ces questions renvoient très rapidement à l’amour donné. Récemment, je regardais une très belle série israélienne, les Shtisel. Cela se passe dans le milieu orthodoxe. Un homme de mon âge vient de perdre sa très vieille maman et se querelle avec son frère revenu d’Anvers pour l’enterrement parce que l’autre a hérité d’un appartement. Ce n’est pas une question d’argent, car il n’en a pas besoin. Mais ressurgit une souffrance de longue date qui n’a jamais été résolue : le frère aîné, qui est resté à Jérusalem pour s’occuper de sa mère, reçoit moins que le cadet, le préféré, parti en Europe faire du commerce. C’est le syndrome du fils aîné de la parabole du fils prodigue. Ce genre de situation est très courant.



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