Génération “reconversion“ : les jeunes remettent en question le travail

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Ces jeunes pros ont coché toutes les cases : prépa, école de commerce, quelques stages en marketing ou finance, un CDI à la clé dans une grande entreprise du Cac 40 ou une start-up ultradynamique. Que demander de plus ? Pourtant, ils sont nombreux à tourner aujourd’hui le dos à ce parcours tout tracé. Direction le CAP cuisine, boulangerie ou ébénisterie. C’est ce qu’a observé Jean-Laurent Cassely dans son livre la Révolte des premiers de la classe (Arkhè, 2017) : « On voit depuis quelques années déferler une vague de jeunes urbains diplômés qui quittent leur emploi pour satisfaire une envie de faire, de réaliser quelque chose de concret plutôt que de gaspiller leur temps dans un emploi de “cadre ou profession intellectuelle supérieure”. » Ils ouvriront ensuite un restaurant, une cave à vin ou un bar à bières… en « proximité avec la matière » et ancré « dans un territoire limité », bien loin des élites mondialisées qui transitent dans les quartiers…

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