Cuisine et sacré : les tables de la foi

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Et si nous passions à table ? Non sans avoir regardé de plus près le contenu de nos assiettes : du chocolat en robe de moine, l’huile du temple dans la friture d’un beignet, une sainte dans un doigt d’amande, une prière pour les ancêtres dans une bûche glacée…. Nos mets et plats de fêtes restent truffés de symboles et de références religieuses. Les uns puisent leur source dans des traditions toujours vivantes et transmises de génération en génération – par exemple les beignets juifs d’hanoukka. Tandis que d’autres, tels les 13 desserts provençaux de Noël (13 comme Jésus et ses12 apôtres !), trouvent leurs origines dans la nuit des récits et croyances populaires. Mais la référence spirituelle va bien au-delà de ces plats institués. 


Partout, quand approchent les fêtes, on entre un peu en cuisine comme en sacerdoce. Le gourmet se voue sans partage à ses fourneaux et tout, de l’art de la table aux recettes immuables, de la communion des convives aux rites de célébration, des bons crus et des mets fins nous rappellent que la cuisine a toujours à voir avec le don de soi et l’identité culturelle. Une identité enrichie de saveurs éclectiques. De la nourriture casher aux cuisines monastiques, du restaurant halal new look aux recettes bibliques du Padre, vedette des émissions culinaires italiennes, notre dégustation interreligieuse et littéraire, quelques semaines avant Noël, veut nous mettre l’eau à la bouche. Nous rappeler aussi que cet art culinaire, d’où qu’il vienne, a tout d’un acte d’amour… destiné in fine à élever les âmes.


(Cliquez sur la photo pour lire l’article)










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