Petit à petit, le gypaète barbu refait son nid

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« Attention, zone de sensibilité majeure. » Sur la porte du refuge de Rosuel, sur la commune de Peisey-Nancroix (Savoie) le panneau est explicite pour les nombreux touristes, férus de nature, qui viennent tout au long de l’année. « Depuis le retour du gypaète barbu dans les Alpes, nous essayons de protéger sa tranquillité. Cette zone délimite un espace à éviter d’environ 1000 mètres de diamètre, à la fois pour les randonneurs et le survol par des deltaplanes, autour de ce site de reproduction d’un couple de gypaètes. Il n’y en a, en effet, que quatre dans le parc et ils sont d’autant plus précieux à protéger », témoigne Henri Suret, 58 ans, technicien de l’environnement et grand connaisseur, aussi passionnant qu’érudit, du mode de vie de ce rapace.


Il avait disparu des Alpes dans les années 1930, victime de fausses légendes selon lesquelles il égorge des agneaux ou il vole des…

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