Ces grands-parents nommés “tiers dignes de confiance“

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Elle arrive comme un courant d’air frais, joliment apprêtée, avant de se poser dans un soupir. « J’atteins la limite. On venait enfin de trouver un apprentissage en cuisine pour mon petit-fils, après son parcours scolaire loin d’être parfait. Mais dès son premier jour, il n’a rien trouvé de mieux que de se “croûter”, comme il dit, sur le scooter qu’on lui a acheté. Je l’aime ce gamin, mais à mon âge… j’aspirais réellement à autre chose qu’avoir à gérer un ado à temps plein ! »


Luce, 62 ans, a la charge quotidienne d’Hugo, 16 ans, le fils de son fils resté à Madagascar ; à sa demande et sur décision du juge des enfants, elle est son « tiers digne de confiance » depuis 2008. Un statut prévu par le Code civil (article 375-3) pourtant méconnu et peu soutenu en France, où jusqu’à présent le recours à l’environnement proche de l’enfant – grands-parents, oncles et tantes, beaux-parents, parrains et marraines, adultes du voisinage… – comme…

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