Pourquoi le football est un sport collectif, malgré lui

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Ce n’était pas une tendinite, mais une entorse à la vérité. Le genre de blessure qui se résorbe dans la liesse. Ce soir-là, en pleine finale de l’Euro 84, Patrick Battiston hèle son banc. Il réclame son remplacement. Michel Hidalgo, le sélectionneur des Tricolores, sollicite un défenseur, Manuel Amoros, qui entrera en jeu à la 73e minute. Le faux éclopé, Patrick Battiston, finira par l’avouer : il a menti pour permettre à son coéquipier de goûter à l’euphorie du sacre européen. La France, ce 27 juin, l’emporte 2 à 0, face à l’Espagne. Et l’« esprit du foot », qui parfois gît dans la rouerie, s’incarne dans ce geste altruiste, à l’image du tempérament de cette troupe de héros romantiques. « Dans cette…

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