Couple : où en est votre flamme ?

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Ce test a été réalisé avec Nicole Jeammet, psychothérapeute, auteure d’Amour, Sexualité, Tendresse : la réconciliation ? (Odile Jacob) et de Lettre aux couples d’aujourd’hui (Bayard).

 

Comment avez-vous choisi votre destination de vacances ?

A – Ensemble : vous avez les mêmes goûts.

A – Difficilement, dans un entre-deux qui finalement ne satisfait ni l’un ni l’autre.

B – L’un a l’habitude de laisser l’autre décider.

C – Vous harmonisez vos désirs et comblez tantôt les siens, tantôt les vôtres.


Vos besoins pendant les vacances

A – C’est simple, vous faites tout à deux : repos,activités, cuisine.

C – Vous veillez à préserver des temps en solo, en couple, en famille et entre amis.

B – Vous êtes en vacances, vous réfléchirez à vos besoins plus tard.


Vos conversations tournent le plus souvent…

B – Autour du quotidien, des enfants, des soucis.

A – Autour de vos projets, vos envies, vos émotions, chacun à votre tour.

C – Tantôt dans une écoute mutuelle et en profondeur, tantôt sur la gestion du quotidien.

B – On n’a plus rien à se dire.


Vous planifiez un rendez-vous en amoureux

A – Au moins une fois par an.

B – Ça fait plus d’un an que ça ne vous est pas arrivé.

C – Quasiment chaque mois.


Le plus souvent, quand une dispute éclate…

A – Vous faites l’autruche et attendez que ça passe.

B – Chacun rejette sur l’autre la responsabilité du problème.

C – Vous prenez le temps de confronter vos points de vue.


Vous passez près de lui/elle

C – L’occasion de lui manifester votre amour par un baiser, une caresse, un compliment.

B – À quoi bon les démonstrations ?

A – Ça tombe bien, vous lui rappelez ce rendez-vous avec le plombier.


Dans l’intimité

B – Vous avez de moins en moins envie de vous donner.

A – Par fatigue ou par manque de temps, les occasions s’espacent.

C – Votre sexualité est à l’image de votre relation : tendre et enflammée.

B – La routine s’est immiscée jusque dans vos ébats.


Il/elle n’aime pas votre tenue

A – Vous en endossez une autre.

C – Vous la gardez, mais éviterez de la remettre en sa présence.

B – Vous la gardez et rétorquez que vous n’aimez pas davantage la sienne.


En son absence, vous pensez (positivement) à votre conjoint

C – Souvent.

A – Parfois.

B – Rarement.


Il/elle surfe sur Internet alors qu’il faut débarrasser la table et faire la vaisselle

C – Il/elle a besoin de se vider la tête.

B – Ras-le-bol de gérer la maison sans qu’il/elle intervienne.

A – Vous vous installez sur le canapé avec un bouquin.


Votre ado demande la permission de rentrer plus tard, que votre conjoint lui accorde

A – Vous intervenez et imposez un autre horaire.

B – Il/elle est toujours si sûr(e) de bien faire qu’il/elle ne pense même pas à vous consulter.

B – Ouf, une décision de moins à prendre ; vous ne vous en mêlez pas.

C – Vous attendez que l’enfant soit parti pour en parler et être au diapason la prochaine fois.


Il/elle a accepté une invitation pour vous deux sans avoir sollicité votre avis

C – Ça arrive, vous vous adaptez.

B – Il/elle exagère, vous n’y allez pas.

A – Vous participez avec une mauvaise grâce évidente.


Sa remarque faite devant des amis vous a blessé(e)

B – Vous contre-attaquez aussitôt afin de le/la piquer au vif.

C – Vous attendez le bon moment pour lui ouvrir votre cœur.

B – Vous le gardez pour vous.


Texto : « Ne m’attends pas pour dîner, je prends un pot avec Manu »

A – Vous voyez rouge et invitez votre mère sur-le-champ.

B – Un doute s’immisce, vous vérifierez discrètement ses appels téléphoniques.

C – Yes, une soirée solo en perspective !


Acceptez-vous le plaisir partagé, sexuel, balade à deux, film regardé ensemble ?…

B – Je le recherche en permanence.

C – Je l’apprécie, tout en aimant aussi la solitude.

B – Je l’évite, car j’ai trop peur d’être déçu(e), en désaccord ou abandonné(e).

A – Oui, mais j’aimerais en avoir davantage l’occasion.


Quel regard posez-vous sur vous-même ?

B – Exigeant et sourcilleux.

A – Lucide, aussi bien en positif qu’en négatif.

C – Indulgent, compatissant.


Avez-vous un jardin secret ?

C – Bien sûr et heureusement.

A – Oui, mais je culpabilise un peu.

B – Non, pour quoi faire ?


Il/elle s’oppose à un petit achat qui vous ferait plaisir

B – Vous ressassez votre amertume, en la nourrissant des griefs passés.

A – Vous passez outre, sans vous justifier.

C – Vous reconnaissez qu’il n’est pas indispensable et différez cette dépense.


Votre conjoint n’apprécie pas votre hobby. Quelle est votre réaction ?

C – C’est important de cultiver son potentiel ; vous tâchez simplement de l’harmoniser avec son emploi du temps.

B – Vous culpabilisez de vous y adonner et le faites de moins en moins.

B – Vous revendiquez ce droit, quitte à aller au clash.

A – Vous vous laissez la liberté de l’exercer, mais le quotidien ne vous en donne guère l’occasion.


Il/elle part trois jours dans un monastère chaque année

C – Vous prenez des temps de ressourcement à tour de rôle ou ensemble.

B – Une fois de plus, il/elle vous laisse seul(e) avec les enfants.

A – C’est vous qui l’encouragez à le faire.

B – Encore ses bondieuseries !


Vous avez ri ensemble pour la dernière fois…

C – Aujourd’hui.

A – Dans la semaine.

B – Il y a plus longtemps.

 

Une dominante de B : Elle couve sous les braises

Bonne nouvelle : vous êtes retombé(e) de votre nuage ! Mais la chute est un peu rude à votre goût. Empêtrée dans les soucis et la gestion du quotidien, votre relation n’est plus si riante et épanouissante. Vous connaissez par cœur les défauts de votre conjoint, ses limites et ses répliques, qui vous exaspèrent de plus en plus. Pour commencer, ­accordez-vous une vraie pause : repos, détente et jeux. Vous ne pourrez pas le/la changer. Votre seul outil, c’est… vous ! Alors, rien qu’aujourd’hui, ravalez les remarques désobligeantes, changez de lunettes, regardez ce qu’il/elle réalise de positif. Acceptez aussi de vous remettre en cause, en évitant une vision monolithique de la vie en général et de votre situation en par­ticulier. Les vacances offrent des occasions propices à un nouvel élan conjugal : offrez-vous un voyage, une initiation sportive, une visite insolite… Ces moments extraordinaires apaisent les griefs, aident à retrouver une certaine complicité et à renouer un dialogue. Revenez à la source de votre amour : remémorez-vous vos débuts, vos premières rencontres, ce qui vous a mutuellement attiré(e), ému(e) et séduit(e). En soufflant sur les braises, il est toujours possible de rallumer la flamme, pourvu que demeure une volonté commune.

Une dominante de A : Elle ne demande qu’à être attisée

Tantôt fusionnels, tantôt autonomes, vous vous en sortez plutôt bien. Pendant l’année, vous avez pourtant parfois le sentiment d’être sous l’eau, de courir après la montre et de ne pas consacrer autant de temps que vous le voudriez l’un à l’autre.

 Cet été, privilégiez des moments de retrouvailles, afin d’ouvrir vos cœurs et de vous offrir un coup d’œil dans le rétro. L’occasion de vous remercier pour le quotidien, tous ces cadeaux, attentions et services qui passent si souvent inaperçus dans le feu de l’action. Revenez aussi sur ces remarques qu’on évite de faire devant les enfants, mais qui ont besoin d’être exprimées. Partagez enfin vos fragi­lités, vos inquiétudes, qui expliquent certaines de vos attitudes. Vous êtes-vous déjà demandé pardon ?

Avec délicatesse, échangez sur ce qui vous plaît, ce qui vous déplaît dans votre relation, ce que vous aimeriez améliorer. Redites-vous vos attentes et vos aspirations. Réfléchissez ensemble à la manière dont vous manifestez votre amour, dans un langage qui corresponde à chacun. N’hésitez pas non plus à réserver du temps pour vous, vos passions, en accordant ce même espace de liberté à votre conjoint. Développer ses potentialités propres nourrit l’estime de soi. Et l’entourage en bénéficie, car on aime l’autre à la mesure où l’on s’aime soi-même. Pendant l’année, vérifiez régulièrement que vous vous y tenez.

Une dominante de C : Elle brille de tous ses feux

Votre amour a fait ses preuves : vous ne rêvez plus du conjoint idéal, vous êtes conscient(e) que vous ne l’êtes pas davantage, ce qui n’altère en rien votre joie, votre générosité et votre élan. Vous connaissez vos besoins, vos limites, et savez les exprimer. Vous avez compris que l’autre ne peut satisfaire toutes vos attentes, mais continuez de voir et d’apprécier ses marques d’amour, ses qualités. Votre couple bénéficie de votre bienveillance mutuelle. Vous avez su apprivoiser à la fois un certain sentiment de solitude et le fait de dépendre de l’autre.

Assumer ce paradoxe est sans doute la clé de la réussite du couple : il n’y a pas de plaisir sans risque, de don sans possibilité de souffrance, de déception, d’abandon… L’amour rend vulnérable. Cultiver son intériorité, son potentiel, permet toutefois de conserver son identité et de rester soi en se donnant à l’autre. Mais, même en haut du podium, il est possible de progresser et de faire grandir l’amour.

Pour aller plus loin encore, offrez-vous un échange en profondeur, renouvelé. Partagez-vous vos émotions et vos ressentis? Connaissez-vous les rêves qui vous habitent l’un et l’autre ? Ensemble, réfléchissez : au soir de votre vie, que regretteriez-vous de n’avoir pas réalisé ? Osez la folie, l’imprévu, l’impossible !

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