L’idéal pour garder son capital santé est de courir à une intensité modérée pendant longtemps. C’est à dire à la limite de l’essoufflement tout en pouvant continuer à parler. Au fil des séances, le joggeur qui parcourt la même distance à la même allure sera de moins en moins épuisé et pourra donc petit à petit augmenter la durée de l’effort.
Car à moins de se préparer pour une compétition, l’important est de garder du plaisir et, pour cela, d’adapter sa course à ses propres capacités. Et c’est un fait, nous n’avons pas tous les mêmes prédispositions pour la course.
Lièvre ou tortue ? Il existe une prédisposition génétique
Nos gènes déterminent notre aptitude à courir vite sur une courte distance ou lentement et longtemps en fonction de la prévalence des fibres musculaires rapides (responsables de la puissance explosive et donc nécessaire pour le sprint) ou des fibres musculaires lentes (pour les efforts longs mais modérés).
Toutefois, quels que soient ses gènes, l’entraînement permet de transformer les fibres lentes en rapide et réciproquement. Une tortue peut ainsi devenir un lièvre, et inversement.
—K.J.
D’après S&V Questions-Réponses n°15
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